A Black Tale II : the Dark Lo...

By therealaltair

21.5K 1.3K 678

1996 Le Seigneur des Ténèbres est de retour, et sa plus fidèle mangemort est sur le point de le rejoindre apr... More

Avant propos.
Prologue.
Entre les murs.
Ceux qui restent.
Le caveau des Black.
Draco Malefoy
Distraction.
Square Grimmaurd.
Département des Mystères.
Sirius Black.
L'Atrium.
Cavale.
Tristement célèbres.
Un message clair.
La mission.
Occlumancie.
L'impasse du Tisseur.
Puis-je avoir votre avis ?
Le verdict des BUSE
Barjow et Beurk.
Escapade française.
Les Greengrass.
Poudlard Express.
Des fêtes particulières.
Réveillon.
Boite à musique.
Sectumsempra
Harmonia nectere passus.
La tour d'astronomie.
L'échec de Draco.
Le retour de Lucius.
Retrouvailles.
Le secret du Maître.
Le calme avant la tempête.
Les Sept Potter.
La chute du Ministère.
Mini Bella.
Les visiteurs.
L'épée de Gryffondor
Bathilda Tourdesac.
Delphini.
Famille.
Espoir.
Les captifs.
Note de l'auteur.
Teddy.
La baguette de sureau.
My Lord.
L'attaque.
Le Prince de Sang-Mêlé.
La dernière bataille.
Quinze ans plus tard.

Départ et arrivée.

432 27 5
By therealaltair


31 décembre 1997, Manoir Malefoy, Wiltshire.

Il était vingt-deux heures quand Bellatrix sentit la première contraction. Elle ne se rendit pas immédiatement compte de ce qui se passait. L'enfant était attendu pour le mois de février, aussi elle ne prêta d'abord pas attention à la douleur. Mais plus le temps passait, plus celle-ci devenait insoutenable. À vingt-deux heures, elle dut se rendre à l'évidence : le travail avait commencé. Son Maître n'était pas rentré au Manoir depuis deux jours, Cissy et Lucius étaient chez les Selwyn pour fêter le nouvel an, et Draco était à Poudlard.

Bellatrix allait donner naissance à son enfant seule.

Au fils des heures, les hurlements de la femme s'intensifiaient. Bellatrix avait fait des choses terribles au cours de sa vie. On lui avait tiré dessus, elle avait été soumise à la torture, envoyée à Azkaban pour plus d'une décennie. Mais ce qui était en train de se passer... c'était pire que tout cela réuni. Elle avait l'impression que la vie quittait son corps un peu plus chaque minute. Elle n'avait même pas la force d'aller chercher sa baguette à l'autre bout de la pièce, encore moins de descendre prendre une potion pour calmer la douleur. Elle clouée au lit, dans une marre de sang grandissante.

Ce n'est qu'à deux heures du matin que Narcissa rentra, un peu émêchée. Elle entendit immédiatement les gémissements de sa grande sœur, et courut voir ce qui se passait. Elle retint un cri de surprise quand elle trouva Bellatrix allongée dans des draps maculés de sang.

- Par Merlin, qu'est-ce que... Bella ? Bella, tu m'entends ?

La brune répondit par une grimace de douleur. Narcissa tacha de reprendre ses esprits et appela Lucius, affolée.

- Demande aux Parkinson de nous envoyer leurs elfes de maison. Dis que c'est urgent. Maintenant, Lucius ! aboya la maitresse de maison.

Narcissa s'employa ensuite à effacer les tâches de sang, ce qui se révéla inefficace puisqu'elles furent rapidement remplacées par de nouvelles. Bellatrix était en sueur, livide, les yeux à demi-clos. Narcissa s'assit près d'elle et prit sa main dans la sienne.

- Ça va aller, Bella, ca va aller...

Les elfes de maison envoyés par les Parkinson ne tardèrent pas à arriver. Narcissa leur ordonna d'assister Bellatrix pendant l'accouchement du mieux qu'ils pouvaient, et de faire tout leur possible pour qu'elle ne souffre pas trop. Elle fit amener un berceau dans lequel l'enfant serait placé une fois né, et resta aux côtés de sa sœur agonisant des heures durant.
Grâce aux potions données par les elfes, Bellatrix reprit des couleurs et de la force.
Aux alentours de six heures du matin, les cris de douleur de la sorcière furent remplacés par des cris plus aigus, plus stridents. Bellatrix venait de donner naissance à l'enfant de Lord Voldemort.

Narcissa se précipita pour récupérer le nouveau-né tandis que Bellatrix reprenait son souffle, le visage barré par des mèches trempées de sueurs.

Narcissa sentit une larme couler le long de sa joue quand elle découvrit l'enfant. Elle l'enroula délicatement dans un linge blanc et le serra contre sa poitrine. Du bout du doigt, elle lui caressa la joue, sans le quitter des yeux. Bellatrix, elle, releva la tête intriguée, essayant de mieux distinguer ce que tenait sa sœur.

- L'enfant. Donne moi l'enfant, Cissy. Je veux voir à quoi il ressemble.
- C'est une très jolie fille, Bella, répondit sa sœur en lui tendant délicatement le nouveau-né.

En entendant le sexe de l'enfant, Bellatrix fit une moue de déception qui fut vite remplacée par l'expression d'un bonheur total lorsqu'elle plaça l'enfant contre sa poitrine.

C'était une fille, une très jolie fille. Elle avait un tout petit nez, une toute petite bouche en forme de cœur, des petits yeux noirs en forme d'amande. Elle n'était un monstre, loin de là ... elle était sa fille.

Non. Elle était une arme, un outil pour le Seigneur des Ténèbres. Rien de plus. Bellatrix secoua la tête et reprit vite ses esprits. Elle ne pouvait pas rester ici. Elle était libre maintenant. Elle avait accompli sa mission, l'enfant était né viable et vivant.
La mangemort se leva avec difficulté et déposa la petite dans son berceau, puis se dirigea vers la porte et, d'un coup de baguette, changea de tenue pour revêtir son habituelle robe noire au corset bien serré.

- Où vas-tu ? s'inquiéta Narcissa.
- Mon Maître a besoin de moi. J'ai mieux à faire que de jouer les mères au foyer, Cissy, lança Bellatrix.

Sans un autre regard pour sa fille, le plus fidèle et loyal serviteur du Seigneur des Ténèbres s'envola et disparut dans un nuage de fumée noire.

****

Little Hangleton, 1er janvier 1998.

Bellatrix s'écroula à terre lorsqu'elle atterrit près du village de Little Hangleton. Elle avait surestimé ses forces en utilisant le vol sans balais. Surtout après ce qui venait de se passer. Ses muscles étaient encore meurtris, et elle avait à peine la force de tenir debout. Elle parvint pourtant, par miracle, à marcher jusqu'à une petite maison de pierre à l'orée des bois.

Quand elle vit une lumière allumée à travers la fenêtre, un sourire traversa son visage.

Elle avait trouvé son Maître sans avoir eu la moindre indication de sa présence en ces lieux. La mangemort réunit ses dernières forces pour toquer à la porte, et s'écroula à terre, inconsciente.
Quand elle rouvrit les yeux, elle était allongée sur un sofa, en face de la cheminée. Assis à côté d'elle, Lord Voldemort la fixait d'un regard froid. Elle cligna des yeux pour ajuster sa vue et se redressa en grimaçant.

- Maître...
- Que fais-tu ici ? la coupa-t-il sèchement.
- L'enfant...

Le mage noir ne semblant réaliser que maintenant que sa mangemort n'avait plus le ventre rond d'une femme enceinte, et se leva d'un bond de sa chaise. Une lueur étrange traversa son regard écarlate, et sa poigne se raffermit sur sa baguette, comme s'il était prêt à punir sa servante en cas de mauvaise nouvelle. Bellatrix le comprit immédiatement et s'empressa d'ajouter :

- Tout va bien, Maître... le... l'enfant est en bonne santé. Il est avec Narcissa en ce moment même. Mais...

Voldemort leva un sourcil interrogateur, encourageant Bellatrix à continuer.

- C'est une fille, mon Seigneur, balbutia Bellatrix. Je suis désolée...

Le mage noir se rassit et ferma les yeux, comme s'il méditait.

- Qui d'autre l'a vue ? finit-il par demander.
- Hum... deux elfes de maison... ceux des Parkinson.
- Tue-les.

Bellatrix sentit un frisson lui parcourir l'échine, et un sourire machiavélique se dessina sur ses lèvres.

- Très bien, Maître.

****

Manoir Malefoy.

L'enfant avait à peine pleuré. Narcissa était avec depuis plusieurs heures désormais, et était stupéfaite par le calme du nouveau-né. Elle lui avait donné son premier biberon, lui avait donné un bain, l'avait bercée contre elle un long moment avant de reposer la petite dans son berceau.

Elle la regardait dormir en silence maintenant, en se demandant ce qui allait advenir de cette fragile petite créature. Elle était si belle, si douce. Narcissa ne parvenait pas à réaliser pleinement qu'il s'agissait de l'enfant du plus terrible mage noir de tous les temps.

- Où sont les elfes ?

Narcissa sursauta en entendant la voix cassante de Bellatrix. Elle se retourna et haussa les épaules.

- Sûrement de retour chez les Parkinson. Pourquoi ?

Bellatrix ne lui répondit pas et transplana à nouveau, sans avoir prêté la moindre attention à sa fille. Narcissa soupira, exaspérée par le comportement de sa sœur. Comment pouvait-elle traiter ainsi sa propre progéniture ?

****

3 janvier 1998, 10, Montagu Road, Oxfordshire.

- C'est génial que tu aies pu passer. Ça fait quoi, quatre ans qu'on ne s'est pas vus ?
- Au moins, répondit Pablo en acceptant la part de tarte aux pommes qu'Andromeda lui tendait. La dernière fois que je vous ai vu, la petite Dora fêtait ses dix-neuf ans.
- Elle est plus si petite maintenant ! s'exclama Teddy. Elle attend un garçon pour avril.
- Mais non ! Le coup de vieux...
- Ah ça, ne nous en parle pas, répliqua Andromeda. Grands-parents... je ne l'avais pas vu venir.
- J'imagine bien.

Andromeda prit une gorgée de vin et reposa doucement son verre.

- Comment ça se passe à St Oswald ?

Le visage de Pablo s'assombrit d'un coup, et la sorcière regretta immédiatement sa question.

- C'est assez difficile depuis que... enfin vous savez. Les pensionnaires sont anxieux. Des employés du Ministère sont venus et ont embarqué une dizaine d'entre eux, plus deux de nos collègues. Ils étaient tous nés moldus. Ils nous ont dit qu'ils allaient simplement leur poser quelques questions, des formalités selon eux. Mais ça fait deux semaines, et nous avons toujours aucune nouvelle. Quand on demande des réponses, on nous renvoi toujours à quelqu'un d'autre.
- Je suis vraiment désolée, Pablo...
- Tout le monde est désolé, répondit-il l'air grave. Moi le premier. Je n'ai rien fait pour m'y opposer. J'ai été lâche.
- Ce n'est pas de la lâcheté de penser à sa propre sécurité, Pablo, affirma Ted. Je suis content que tu sois encore là, et si tu t'étais interposé ce ne serait peut-être pas le cas.
- À ce propos...

Pablo lança un regard hésitant à Andromeda, baissa les yeux, et soupira.

- Ted, je connais des gens... des gens qui se sont enfuis. J'ai pensé que tu pourrais les rejoindre, en attendant que les choses s'arrangent. Il y a Dirk, qui travaillait au Ministère, au Bureau de liaison des gobelins. Peut-être que...
- Non.

Teddy avait répondu sèchement, presque dans la panique. Andromeda resta muette, les yeux rivés sur son assiette. Pablo serra les poingts.

- Tu n'as pas idée de ce qu'ils sont capables de faire, hissa l'homme. Si tu avais vu ce que j'ai vu, tu serais parti d'ici depuis longtemps. Tu vas finir par perdre la vie si tu restes. Ce n'est qu'une question de temps avant qu'ils ne toquent à ta porte et ne t'arrachent à ta petite vie tranquille. Pourquoi ne réalises-tu pas que rester avec ta femme n'est plus une option ? Que tu choisisses de partir de ton plein gré, ou que ce soit les aurors qui t'emmènent, viendra un jour où vous serez séparés. Si tu veux protéger ta famille et te protéger toi, pars tant qu'il en est encore temps.
- Est-ce pour ça que tu es revenus, après tant d'années d'absence, Pablo ? gronda Teddy en se levant d'un coup de sa chaise. Pour me dire d'abandonner ma femme ?
- Ted...

Andromeda s'était adressée à lui d'une voix douce, et avait posé une main délicate sur celle de son époux. Elle leva un regard plein de larmes vers lui, et Teddy se calma d'un coup.

- Pablo a raison... j'ai d'abord refusé de l'entendre quand Nymphadora nous a imploré de te mettre à l'abri mais... je crois que nous n'avons plus le choix.

Teddy ferma les yeux et secoua la tête. À côté de lui, Pablo avait l'air sincèrement désolé. L'homme se leva et s'éloigna du couple pour leur donner un peu d'intimité, et Andromeda lui en fut reconnaissante. Elle se leva à son tour et saisit son époux par les épaules.

- Ted...
- Je n'ai pas dit au revoir à Dora...
- Tu n'as pas à lui dire au revoir. Elle comprendra. Et puis, nous nous reverrons tous avant même que l'on se soit rendu compte que nous avions été séparés, assura Andromeda avec un sourire bienveillant. Tout ira bien, mon amour.
- Et notre petit-fils... je risque de ne pas être là pour sa naissance.
- Ton petit-fils aura tout le temps d'apprendre à te connaître. Quand tu rentreras, il sera encore un tout petit bébé et tu pourras jouer avec lui comme tu le faisais si souvent avec notre fille.
- Et toi... tu seras seule...
- Je m'en sortirai, le rassura la sorcière. Je suis forte.

Teddy fronça les sourcils et avala difficilement sa salive. Andromeda caressa doucement sa joue et se rapprocha un peu plus de lui. Elle pouvait maintenant sentir son souffle chaud contre ses lèvres, humer son parfum réconfortant et écouter les battements de son cœur.

- Pars avec lui, Ted, murmura-t-elle. Rejoins les gens dont il parlait, de cette manière tu ne seras pas seul dans ta fuite. Vous serez plus forts si vous êtes plusieurs. Tu auras besoin de compagnie, lorsque tu seras loin de moi.

Teddy prit une profonde inspiration, et posa sa par main dessus celle d'Andromeda.

- Quand je rentrerai, quand tout ça sera fini, on organisera une grande fête avec tous nos proches. Et je vous raconterai mes supers aventures de fugitif né-moldu.
- Tu pourras dire à ton petit-fils que tu as défié les mangemorts en refusant de te soumettre.
- Il risque de me préférer à son propre père, plaisanta Ted.
- Ce ne sera pas bien grave, répondit Andromeda en gloussant.

Ils se regardèrent les yeux brillants, un sourire triste aux lèvres, et ce durant de longues secondes.

- À bientôt, Dromeda, dit Teddy la gorge serrée par l'émotion.
- À bientôt Ted. Je t'aime, répondit son épouse dans un murmure.
- Je vous aime plus encore, madame Tonks.

Andromeda posa délicatement ses lèvres sur celles de Teddy, et les deux s'embrassèrent passionnément. Andromeda tenta désespérément de mémoriser chaque sensation, chaque aspect de la scène. Elle sentit une dernière fois le parfum de son époux, caressa une dernière fois son torse et ses cheveux, écouta une dernière fois le ton de sa voix.
Puis, Teddy Tonks prépara sa valise, et passa le pas de la porte en suivant leur ami Pablo. Il lança un dernier regard à son épouse, un dernier sourire qui voulait dire « tout ira bien », et disparut dans un crac sonore.

Continue Reading

You'll Also Like

140K 2.9K 54
A tous ce qui croient au grand amour, Cette hisoire est pour vous... Fanfiction sur inoxtag x tp
1.1M 63.6K 65
Leurs parents sont rivaux depuis bien avant leur naissance. Suivant les pas de leurs géniteurs, ils se haïssent eux aussi. Mais est-ce qu'ils veulent...
36.6K 2.1K 48
Hello, Petite histoire Helenie. Ce passe durant la tournée. C'est vraiment une petite histoire, des dramas mais uniquement entre Helenie. Je garde...
3.6K 267 15
Stella une jeune parisienne va réaliser son rêve et intégrer l'un des plus grand théâtre de Londres! L'arrivée de la jeune comédienne va chambouler...