Beaucoup de gens s'en émeuvent. Depuis hier soir, tout Gryffondor s'inquiète et même au-delà. James Potter, le premier, m'a dit qu'il était scandalisé, qu'il irait voir McGonagall lui-même parce qu'il ne pouvait pas la laisser m'écarter de manière si odieuse. Il a conclu en agitant sa cape qu'il écrirait une chanson engagée pour réclamer mon retour au poste de Préfète-en-chef. Roxanne a essayé d'avoir des détails de la bagarre. Elle a beaucoup ri en imaginant Emeline me mordre le bras. Elle s'est calmée quand Fred lui a donné un fort coup de coude. Effie n'a fait que fixer mon nez avec un regard étrange, se demandant sûrement s'il n'avait pas légèrement changé de place. Au petit déjeuner, j'ai eu le droit à des tapes sur l'épaule de gens à qui je n'ai jamais parlé et à quelques moqueries de la part des Serpentard.
« Je vous le répète, c'est très bien comme ça. »
Ils me regardent tous avec de grands yeux ronds. C'est vrai, ça me va. Ils ont l'air d'attendre impatiemment le moment où je vais craquer et m'effondrer mais je garde juste un léger sourire satisfait aux lèvres, non pas que je sois si contente que ça mais au moins pour les perturber davantage. Lysander Scamander arrive en trombe dans la Grande Salle et pousse presque Roxanne pour s'asseoir en face de moi.
« Eugénie m'a prévenu, dit-il un peu essoufflé. Tu vas bien ? Tu prévois de tuer Lovener prochainement ? Est-ce qu'on peut participer au meurtre ou tu réserves ta vengeance rien qu'à ta petite personne ?
– Personne ne va mourir. Tout va bien.
– Alors c'est que ça ne doit pas du tout aller. Pas du tout, Molly Weasley, répète-t-il. Pas de vengeance ? Aucune ? Tu dois être sacrément atteinte...
– Aucune vengeance. »
Je secoue doucement la tête en portant mon bol à mes lèvres. Lysander n'en revient pas. Il m'observe comme si j'avais la dragoncelle.
Je vois de loin Eugénie qui discute avec Léon, les sourcils un peu froncés, l'air sérieux et les bras croisés. J'attends qu'ils s'éloignent l'un de l'autre pour fausser compagnie à Lysander et aux Gryffondor. Je rejoins mon amie de Serdaigle qui soupire en se mordant l'ongle du pouce nerveusement.
« Ah, Molly, je suis tellement désolée, dit-elle en me voyant.
– De quoi ? »
Elle hausse les épaules, se recroquevillant un peu. Je lui fais un petit sourire en lui proposant d'un geste de sortir de la Grande Salle pour aller marcher un peu.
« Je préfère largement que ce soit toi plutôt que n'importe qui d'autre, Eugénie, dis-je pour la rassurer.
– T'es gentille, Molly, mais je ne pense pas être ... Enfin, ça me tombe dessus comme ça, je ne sais pas vraiment ce que je dois faire.
– Tu connais bien le règlement, il y a juste à le faire respecter et si tu as la moindre question, je suis là. »
Elle hoche la tête en regardant ses pieds. Elle est un peu pensive. Puis elle relève la tête et les sourcils froncés, elle m'annonce :
« Léon vient de me dire que les Aurors devaient arriver à dix heures. »
– Pendant l'heure de Botanique ?
– Oui. Enfin, moi, je n'ai pas Botanique alors j'essaierai de me renseigner pour savoir qui a été envoyé.
– Tu me tiens au courant ? Et fais attention si tu les croises. Je pense qu'ils sont plus là pour nous surveiller que pour nous protéger. »
Elle me regarde avec un petit hochement de tête. Elle s'en doute aussi, certainement. Je remonte à la Tour de Gryffondor pour finir de me préparer. L'arrivée des Aurors en même temps que ma suspension, ça me laisse pensive. Je suis mitigée. Est-ce que Minerva essaye de me protéger de quelque chose ou est-ce un simple hasard ? Je pourrais lui demander ce soir, pendant la retenue. J'aurais plein de belles occasions maintenant pour lui poser des questions sur la situation. Elle va regretter de m'avoir mise en retenue avec elle.
En cours de Botanique, je ne peux m'empêcher de me mettre près de la porte, au cas où on pourrait y voir passer quelques hommes du Ministère. Je suis un peu étonnée quand je vois Lorcan s'approcher et se mettre à la place juste à côté de la mienne. Je lui fais un petit sourire étonné. Il a l'air un peu embarrassé et sort ses gants en peau de dragon avec précaution.
« Tu ne te mets pas avec Coralie ? »
Il me foudroie du regard et semble s'en excuser immédiatement après avec un sourire un peu crispé. Il soupire. Je jette un coup d'œil à Coralie qui est attentive à ce que dit le Professeur Londubat. Elle est à la table d'un groupe de Serdaigle. Mon regard revient vers Lorcan. Il se mord nerveusement la lèvre avant de chuchoter :
« Elle a exprimé le souhait de ne pas rester tout le temps à côté de moi. »
Je ne peux pas m'empêcher de rire discrètement. Il a les joues qui rougissent de plus en plus. Il fait semblant de s'intéresser de très près à un petit trou dans son gant. Je lui donne un léger coup de coude.
« Ce n'est rien, Lorcan. Si elle a besoin d'espace, mieux vaut lui en donner.
– Je sais, bougonne-t-il.
– Vous êtes collés l'un à l'autre à longueur de journée en même temps ...
– Je sais, répète-t-il un peu plus fort en me faisant encore plus ricaner.
– Et puis globalement, ça a l'air de bien se passer avec elle, non ? »
Il déglutit en évitant mon regard. Je lève les yeux au ciel. J'ai compris, ce ne sont pas mes affaires. Je ne suis certainement pas la meilleure interlocutrice mais, en même temps, il est venu à côté de moi de son plein gré et en pleine conscience des risques qu'il encourt. Il finit par hausser les épaules en regardant fixement Coralie et son sourire bienveillant à l'autre bout de la Serre. Il souffle :
« Peut-être. Mais je sais pas, j'ai l'impression qu'elle veut plus. Ou qu'elle s'ennuie un peu avec moi. Je sais pas.
– Tu crois vraiment que je peux te donner un conseil en terme de relation ? »
Cette simple idée me fait rire. Les relations, elles n'existent pas longtemps avec moi. Il peut toujours écouter ce que je dis et faire l'inverse après tout. C'est un garçon intelligent et il doit savoir par expérience qu'on ne peut pas vraiment me faire confiance pour ce genre de chose. Il fronce les sourcils, presque déçu de ma réaction. J'arrête de rire pour lui faire remarquer :
« Pourtant à Halloween, ça avait l'air d'avoir bien avancé, non ? »
Je retiens un nouveau petit rire en voyant sa mine défaite alors qu'il enfonce sa petite pelle dans la terre.
« Halloween ... Je ne sais pas ce que tout le monde a avec Halloween mais il ne s'y est rien passé.
– Ce n'est pas ce que j'ai entendu dire ...
– Oui et tu es bien placée pour savoir que toutes les rumeurs ne sont pas vraies ! »
Il jette un coup d'œil un peu anxieux autour de lui en espérant que personne n'ait entendu ce qu'il avait eu du mal à chuchoter. Je souris en hochant la tête. Il a raison. Après tout, Léon nous a juste dit qu'ils étaient entrés dans une salle vide. Il y a plein de choses à faire dans une salle vide, surtout à deux. Je le regarde du coin de l'œil. Il est rouge, un peu gêné et il essaye de se concentrer sur le travail mais je le vois réfléchir à tout à fait autre chose.
« C'est peut-être ça, le problème, qu'il ne se soit rien passé à Halloween, dit-il d'une voix un peu distante.
– Halloween a posé beaucoup de problèmes, murmuré-je.
– Il s'est passé quelque chose avec Léon à cette soirée, non ? »
Je me sens rougir un peu alors que j'aplatis la terre en pressant ma paume dessus. Ce geste est un peu plus brusque que je ne l'aurais voulu. Ma main s'enfonce dans le pot.
« Je croyais que tu savais à quoi t'en tenir avec les rumeurs ? »
Il affiche un petit sourire et approuve d'un signe de tête. Mais il n'a pas l'air convaincu pour autant. Il laisse échapper :
« Tu t'es quand même battu avec Lovener pour quelque chose.
– Pas pour Wilkes, en tout cas. »
Il hoche à nouveau la tête en lançant un petit coup d'œil amusé vers les quelques hématomes qu'il me reste. Je fais mine de ne pas donner de l'importance à ses soupçons et relance le sujet de sa propre relation.
« Mais, avec Coralie, ça va bien se passer. Vous avez le temps et je pense qu'elle t'aime beaucoup. »
Son nez se fronce un petit peu. Du revers de la main, il dégage ses cheveux qui lui reviennent dans les yeux. Il ne répond rien de plus, concluant la conversation par un simple soupir. Je garde un petit sourire amusé aux lèvres.
Je vois soudain passer dans le parc quatre silhouettes sombres. Ce sont sûrement eux. Ça me démange de demander à Monsieur Londubat si je peux juste prendre l'air deux minutes parce que j'ai la tête qui tourne mais ça m'embête toujours de profiter de l'amitié que me porte le directeur de la maison Gryffondor. Je me mords légèrement la lèvre. Les mots menaçants de Lovener me reviennent en tête. Il ne vaut mieux pas me faire trop remarquer. J'ai peur qu'ils soient un peu trop fidèles à leur Ministre et un peu moins à leur chef de département. Percy a du mal à cohabiter avec les équipes de Robards. Le vieil Auror semble penser qu'il est indépendant et qu'il ne doit obéir qu'aux ordres de Vilnius Lovener. Je frissonne légèrement et reste à ma place. J'ai déjà suffisamment de problèmes comme ça.
Je bâillonne ma curiosité jusqu'au soir. Je ne pars pas à leur recherche dans tout le château pour les espionner, je ne demande à personne s'ils ont croisé des Aurors, je ne demande pas leur avis aux professeurs. Je me rends juste dans le bureau de McGonagall, comme elle me l'avait demandé. Je n'ai aucune idée de ce à quoi pourrait ressembler une retenue avec elle. Mais étrangement, c'est peut-être la première fois que je vais en retenue avec un petit sentiment de satisfaction. Je frappe à la porte. Avec un peu de chance, la porte est fermée car les Aurors sont à l'intérieur. J'entends Minerva à l'intérieur dire :
« Messieurs, vous pouvez disposer. Il faut que je me consacre à mes obligations de directrice. »
Je réprime un petit sourire en percevant des pas s'approcher. La porte s'ouvre, je recule de quelques pas. Deux hommes me considèrent du regard sans rien dire. Je ne les reconnais pas. L'un est grand, blond et assez filiforme. L'autre est plus râblé et a la tête qui ressemble étrangement à celle d'un bulldog. Je tente de leur faire un sourire poli, totalement hypocrite. Ils s'en vont rapidement, chassés par le regard sévère de Minerva. Je pénètre dans le bureau un peu timidement.
« Bonsoir, Miss Weasley. »
Elle pousse un petit soupir en regardant la porte se refermer derrière eux. Je n'ose pas lui demander qui sont ces Aurors. Ça me démange comme pas possible mais elle ne me laisse pas le temps de poser les multiples questions qui me traversent l'esprit.
« L'autre jour, dit-elle tout à fait sérieusement, Peeves est entré dans mon bureau. Il a mis sens dessus dessous plusieurs piles d'archives. Je devais les emmener dans la réserve mais les dossiers ne sont plus rangés dans l'ordre alphabétique. Je voudrais que vous vous en occupiez. »
Elle me fait signe de la suivre vers les étagères au fond de son bureau. En effet, tout semble dans un désordre sans nom. Je grimace. De la paperasse, super.
« Et si vous pouvez, mettez-les par ordre chronologique dans ces caisses. »
Elle me lance un regard par dessus ses lunettes pour voir si j'avais bien compris. Une fois que j'ai hoché la tête, elle retourne s'asseoir à son bureau, me tournant le dos. Je fronce les sourcils et m'accroupis pour récupérer les papiers qui jonchent le sol. Je m'attarde sur leur contenu et un sourire passe sur mes lèvres. Minerva est-elle folle ? Laisser ça entre mes mains ? Je ne peux pas imaginer qu'elle ne l'a pas fait exprès. Elle a forcément une idée derrière la tête. Ce sont les dossiers d'anciens élèves. Je reconnais certains noms.
Diana Ellis, une des meilleures amies de ma cousine Dominique. Il y a une photo d'elle à onze ans accrochée sur le parchemin. Elle a bien changé. La dernière fois que je l'ai vue, elle avait rasé la moitié de son crâne et chantait fort du Célestina Moldubec. Il faut dire que l'anniversaire de Dominique était particulièrement mouvementé.
Leeroy Parker. C'est le grand-frère de David, le meilleur ami de James. Un très bon joueur de Quidditch de l'équipe de Gryffondor, un gars sympa. Roxanne était amoureuse de lui avant de sortir avec Evan. Je la revois encore aller dans les gradins pendant chaque entraînement dès la première année pour regarder le beau poursuiveur. Plus tard, il est sorti avec une amie à moi, Moira. J'espère qu'ils sont toujours ensemble. Je n'ai pas eu de nouvelles récemment.
Je pose son dossier sur l'étagère poussiéreuse et quelque chose attire mon regard. Je sens comme un frisson me parcourir. Une très mauvaise idée. Je jette un coup d'œil à McGonagall. Elle est concentrée sur autre chose, penchée sur son bureau. Ma main se glisse jusqu'à un dossier un peu abîmé. L'étiquette est un peu décollée mais je lis facilement le nom.
Ivy Reeve. Est-ce que ça peut être de la même famille que Scott ? Discrètement, je l'ouvre. Il y a une photo d'une jeune fille avec de longues nattes brunes qui sourit un peu timidement. Née en 1993, à Plymouth. Fille de Sebastian et Violet Reeve. Élève à Poufsouffle entre 2004 et 2011.
Il est possible que ce soit sa sœur. Est-ce qu'il ne m'a pas dit un jour qu'il avait une sœur qui avait une petite fille qu'il avait gardé pendant les vacances ? Ça pourrait tout à fait être elle, l'âge pourrait correspondre. Ivy Reeve. Je me sens un peu coupable de me retrouver avec son dossier entre les mains et la forte tentation de l'ouvrir. Juste pour voir ce qu'il y a dedans. Juste prendre quelques informations sur Scott et sa famille. Innocemment. Minerva ne regarde pas et, après tout, je ne peux pas croire qu'elle ait pensé un instant que je pourrais résister. Si c'est un test, j'échoue immédiatement. Mais ça peut tout aussi bien être une main tendue.
J'ouvre le dossier rapidement. Il n'y a pas grand-chose. Des notes, des appréciations des professeurs. Ivy était appréciée, discrète et plutôt sage. Ses premières années n'ont pas de grand intérêt. Mais je tombe soudain sur un parchemin détaché des autres. Un mot de l'Infirmière. J'ouvre la bouche en le lisant avant de refermer le dossier et de le reposer sur l'étagère. Merlin, je ne m'attendais pas à ça. J'imagine que ça arrive plus souvent que l'on ne peut le croire. Elle est tombée enceinte lors de sa dernière année et n'a pas pu passer ses Aspics. L'Infirmière évoque la situation visiblement compliquée de sa famille et son refus catégorique de dire qui était le père de l'enfant.
Je grimace. Ce sont des choses qui ne me concernent en rien. Je ne devrais pas faire ça. J'aligne correctement les dossiers sur l'étagère, laissant en évidence la petite étiquette permettant de voir le nom. Sagement, je les empile par ordre alphabétique sans en ouvrir d'autre. Mais une idée naît dans un coin de ma tête. Je pourrais essayer de trouver les dossiers des élèves actuels, celui de Scott, par exemple, ou d'Astrid Selwyn, et savoir tout ce qu'on ne m'a pas dit. Ce serait tout aussi malhonnête mais j'aurais moins de scrupules à lire leurs dossiers. La sœur de Scott, je ne la connais pas et je ne tire aucune satisfaction à connaître des détails intimes de sa vie, juste de l'embarras.
Je pourrais même accéder à mon propre dossier, jeter un coup d'œil à ce que l'on dit de moi. Sûrement quelque chose d'un peu élogieux qui se dégrade petit à petit.
« Miss Weasley, vous avancez comme vous voulez ? »
Je sursaute en entendant la voix de la directrice juste à côté de moi. Elle a les bras croisés et regarde les étagères de ses yeux sévères par dessus ses lunettes.
« Je fais de mon mieux, Professeur. »
Elle tourne la tête vers moi et je crois apercevoir un sourire. Elle n'est visiblement pas dupe. Elle sait bien que le temps passé là sera surtout utilisé pour fouiller dans des dossiers qui ne devraient plus être ouverts. On reste toutes les deux plantées là avant qu'elle ne me dise :
« Le Ministère a envoyé une équipe de quatre Aurors pour enquêter sur les agressions. »
Je hoche la tête, le regard toujours fixé sur les étagères.
« Tenez-vous à l'écart d'eux, Miss Weasley.
– Ce sont des fidèles de Lovener ?
– J'ai espéré un instant qu'ils envoient des personnes compétentes. »
J'ai presque envie de sourire mais c'est trop inquiétant pour ça. C'était sûr que ça n'allait pas être Harry et ses amis. Elle tourne des yeux durs vers moi.
« Il ne me semble pas que vous ayez fini votre retenue, Miss Weasley.
– Je ... »
Elle hausse un sourcil et me montre l'étagère encore en bazar du doigt. Elle s'éloigne sans un regard de plus. Mais j'ai comme l'impression qu'elle sourit. Je soupire en me baissant pour récupérer les derniers dossiers éparpillés sur le sol.
Presque une heure plus tard, je peux m'extirper des étagères avec la petite satisfaction de n'avoir laissé aucun parchemin traîner par terre. Minerva m'adresse un signe de tête pour tout au revoir et je file vers la Grande Salle où je retrouve James, Roxanne et Rose qui sont en pleine discussion.
« Mais ça peut être très grave, fait James sérieusement. Imagine si David tombe sur lui et se blesse, ce serait catastrophique. »
Je fronce les sourcils en m'asseyant devant une assiette vide.
« Mais c'est toi qui m'a dit que David serait capable de le faire.
– Pourquoi ne pas demander l'avis de David directement ? interroge Rose en levant les yeux au ciel. D'ailleurs, il est où ?
– Il ne devrait pas tarder. Il met juste longtemps sous la douche. »
Je plisse les yeux.
« Ah, oui, la douche ! On peut en parler de ça ! Les gars, la douche après l'entraînement ... Il faut la laisser un minimum propre ! J'en ai ma claque de supporter les petites remarques de Stella Van Elter.
– Mais on fait exprès de ne pas tout nettoyer quand Stella passe après nous, chuchote James avec un sourire.
– Vous êtes dégueulasses. »
Je soupire. Ils parlent de Quidditch. Merlin, j'ai pensé un instant qu'il était arrivé quelque chose à David. Roxanne foudroie James du regard alors que Rose affiche un petit air dégoûté en touchant du bout de sa fourchette ses petits pois. James ajoute en marmonnant :
« Elle n'a qu'à pas passer son temps à me suivre...
– Tu n'es pas très sympa avec tes fans, fais-je en souriant. Elle adore peut-être juste ta musique.
– Non, ça fait cinq ans qu'elle s'obstine. Elle veut juste sortir avec moi parce que je suis le fils de Harry Potter.
– Et parce que tu as un charme incomparable. »
David s'assoit à côté de James en lui adressant un clin d'oeil. J'aurais juré voir James rougir un peu. Roxanne saute sur l'occasion pour incendier le nouveau venu à propos de leur stratégie pour le match de samedi prochain. Je me tourne de l'autre côté et je croise le regard de Rose. Elle fronce les sourcils, retroussant son petit nez tacheté. Je soupire. Ça suffit largement à me rappeler que je lui avait promis de lui raconter l'avancée sur l'agression de Kiran et qu'elle attend toujours. J'esquive autant que possible son regard mais je peux encore sentir ses yeux noirs sur moi.
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Bonjour chers lecteurs, j'espère comme toujours que vous allez bien et que le chapitre vous a plu ! On se retrouve bientôt pour la suite :)