Through their shadows

By grenatlixia

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Chacun a sa part d'ombre. On choisi de la cacher, ou de la montrer. Pour certains, c'est une lutte au quotidi... More

Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9 :
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Chapitre 55
Chapitre 56
Chapitre 57
Chapitre 58
Chapitre 59
Chapitre 60
Chapitre 61
Chapitre 62
Chapitre 63
Chapitre 64
Chapitre 65
Chapitre 66.
Chapitre 67

Chapitre 28

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By grenatlixia

Blake

Sybille s'est assoupie dans mes bras. Après ce qu'elle a vécu aujourd'hui, et ce quelle garde enfoui en elle depuis des années, je ne suis pas surpris que son corps lâche.

Je comprends un peu mieux sa façon d'être . Son inconscient est gouverné par ces blessures qu'elle se traîne. À un moment, l'esprit et le corps ont besoin de s'abandonner . Peu importe comment d'ailleurs .

Lorsque j'étais Dom, il m'est arrivé de pousser une soumise, voir un soumis à extérioriser sous les coups de fouet, ce qui le ou la tourmentait. Que Carotte se soit épanchée, est une marque de confiance inestimable. Même si, ce qu'elle m'a a dit, est dur à entendre, c'est aussi ce qui a fait d'elle cette femme si forte.

Lorsque je la regarde, je vois une femme qui se protège, qui dresse des murs entre elle et ceux qui l approchent . Mon instinct me dit qu'elle tire sa force de sa fragilité. Je sais, que c'est assez paradoxal de penser ça. C'est ce qui fait d'elle , ce qu'elle est à ce jour. Elle sait souffler le feu, me rendre les coups tout autant qu'elle sait réveiller mon instinct protecteur, que ma nature dominante.

Ce sacré bout de femme, à moitié endormi contre moi, me terrorise. J'ai le sentiment de revivre, de sortir de ce cycle auto destructeur dans lequel je m'abîme. Et en même temps, j'ai peur de m'y brûler les ailes.

Carotte a ce pouvoir sur moi, et comme un con, je reviens sans cesse. Ce qui partait comme une petite aventure, prend une dimension autre. Je ne cesse de penser à nos rencontres, à cette relation que nous entretenons, à ce que c'est en train de devenir. Sommes-nous des sex-friends ? Sommes-nous seulement amis d'ailleurs , ou sommes-nous plus que ça ?

Toujours est-il, que durant ce mois, je me suis vu plonger vers mes abymes et j'ai dû lutter pour ne pas partir en vrille. Seul, le souvenir de ce que nous partagions avec elle m'a permis de ne pas tomber plus encore. Et alors, que je suis là avec son corps chaud contre moi, je me rends compte que je me sens apaisé.

J'en suis là dans mes réflexions, quand un ronflement me ramène à la réalité. Je dois être complètement barge pour trouver ça mignon. La pauvre est crevée de sa journée. J'hésite un instant à la réveiller et rentrer chez moi. Tant pis pour la conversation que j'espérais que nous aurions.

La simple idée de partir me tord l'estomac . Jai peur qu'en reprenant ses esprits, elle refuse tout bonnement de me revoir. L'autre option me parait plus envisageable, mais tout autant risquée.

Ma décision est vite prise, je me lève le plus doucement possible du canapé et délicatement je la soulève dans mes bras.

Son corps chaud contre ma poitrine, je me dirige silencieusement vers sa chambre. Sybille me semble plus légère que la dernière fois où nous nous sommes vus et je n'aime pas particulièrement ça.

La chambre de la jeune est telle que dans mes souvenirs, et un flash de nos derniers ébats s'abat sur moi. J'aimerai chasser cette vision de mon esprit, mais impossible avec elle dans mes bras.

Une fois posée sur le lit, je vois cette dernière se recroqueviller. Ayant peur qu'elle ait froid, je tire sur elle le drap qui gît au pied du lit l'en recouvre. Je reste un court instant à l'observer , une ride creuse son front comme si elle était tendue jusque dans son sommeil. Silencieusement, je m'apprête à sortir de la chambre quand une petite voix se fait entendre.

–Reste s'il te plait.

–Je ne m'en vais pas, je lui réponds doucement. Je serai à côté.

–Ne me laisse pas seule, me dit-elle encore sa main se tendant vers moi.

Ni une, ni deux, je me rapproche du lit et m'assois au bord avant de prendre sa main. Cette dernière est glacée, tremblante et lorsque je croise le regard de Sybille, je me sens pousser une envie de la protéger d'une puissance.

–Rendors-toi, lui dis-je. Je reste ici, je ne vais nulle part.

–Dors avec moi, s'il te plaît, me dit-elle.

Je suis partagé, j'aimerais beaucoup rester dormir avec elle dans son lit, seulement mon esprit lui, me dit que je devrais attendre que l'on ait fait table rase des tensions qui sont nées de ma réaction Ô combien déplacée. La meilleure chose à faire serait d'aller dormir sur le canapé. Mais face à elle, face à sa détresse, je me sens devenir guimauve. J'accède donc à sa requête et me déshabille, ne gardant que mon boxer avant de la rejoindre dans son lit.

Sitôt sous les draps, je viens me coller à son dos et la serre contre moi. Immédiatement, je la sens se détendre et son souffle apaisé, lent et profond m'indique qu'elle lle a replongé dans le sommeil. Je ferme les yeux à mon tour, mais je sens que je n'arriverais pas à rejoindre Morphée. Sa chaleur, son parfum, la façon dont elle se colle à moi, me maintiennent éveillé.

Trop de choses tournent en boucle, beaucoup trop. Le corps de Sybille me rappelle à quel point, elle me fait du bien. Mon cerveau, ou ma conscience quant à elle me renvoi mes démons en pleine face et ça me dit que je ne devrais pas m'attacher à elle. Que rien de bon nen sortira, que je la briserai.

Cette simple pensée provoque des ratés à mon cœur . Je crois que je finis tout de même par m'endormir peu avant que l'aube ne se lève.

Quand je me réveille, je suis un très court instant désorienté. Quelque chose, non plutôt quelqu'un me dévisage. Ma tête me fait mal comme si je m'étais pris la veille une bonne cuite.

Très vite, la mémoire me revient et je fixe sans rien dire la femme splendide qui me fait face. Ses cheveux étalés sur l'oreiller reflètent les rayons de soleil qui percent à travers les rideaux. Cette image est unique, une pure merveille qui restera gravée en moi comme sur le marbre. Carotte est d'une beauté à couper le souffle et sexy en diable. Quand, je la vois lever la main, je ferme aussitôt les yeux. Je crains que cette main qui se lève, ne vienne rencontrer ma joue.

J'attends et rien ne vient. Je me risque à ouvrir un oeil, puis l'autre et je la regarde droit dans les yeux. Sa main est toujours levée et alors que je pense que ce qu'elle va minfliger est mérité, elle me surprend par son geste. La jeune femme pose sa main sur ma joue, et caresse l'ombre qui orne ma mâchoire. Son toucher est léger comme le battement d'une aile de papillon. Cela déclenche en moi un véritable tsunami, un ras de marée d'émotions , que je m'empresse de refouler.

Sybille me regarde avec un air serein, loin, bien loin, de celui qu'elle renvoyait hier. Sans que je m'y attende, la belle sauvageonne me grimpe dessus, s'installe sur mes jambes qu'elle emprisonne des siennes. Ses prunelles viennent accrocher les miennes. Ma première pensée est que cette position, me donne une vue plus que satisfaisante sur sa poitrine. Je pense d'ailleurs qu'elle doit sentir sous elle, l'effet que ça produit sur moi.

Faisant un effort, je tente de me concentrer sur la raison de ma présence. Saisissant mon cracheur de flamme par les hanches, je me redresse et m'assois avec elle toujours sur mes hanches. Nos visages se frôlent presque tellement ils sont proches. Je la vois qui passe sa langue sur sa lèvre comme si elle était aussi affamée que moi. Sa peau, si douce sous mes mains m'appelle , mais je dois me faire une raison. Il ne se passera rien, tant que nous n'aurons pas eu cette conversation qui semble s'éloigner au fur et à mesure des minutes qui passent.

Je suis le premier à rompre le contact. D'un geste vif, je dépose un baiser sur ses lèvres et la dépose à côté de moi avant de sortir précipitamment du lit. Mieux vaut séloigner de la tentation. Si Carotte ne dit rien, son air outré est rapidement remplacé par autre chose. Ses yeux suivent les mouvements de mon corps dans la chambre, alors que je ramasse mes vêtements. Je peine à fermer mon jean à cause de l'érection que provoque la présence de Sybille dans la même pièce. Une fois terminé, je me dirige vers la porte avant de me retourner et de lui balancer la première chose qui me vient à lesprit. Pour le côté sympa et poli, on repassera.

–Toi et moi, on doit parler. Je t'attends à côté.

Je ne dis rien d'autre et me rue dans la cuisine de la jeune femme. Il faut que je mette de la distance entre elle et moi, et vite. Chaque fois, que nous sommes ensemble, l'air se charge d'électricité et nous finissons par nous embraser. Histoire de patienter et de m'occuper en attendant que ma compagne se pointe, je me décide à préparer le petit déjeuner.

Après ma bourde du mois dernier, je me suis un peu renseigné sur le diabète et je me donne pour mission de nous préparer un petit déjeuner qui ne perturbera pas sa glycémie. Comme, je m'y attendais, les placards de Sybille sont peu garnis, mais ne regorgent pas de cochonneries pour autant.

Me débrouillant avec ce que je trouve, je nous prépare une omelette aux légumes grillés, du café et du thé, des toasts quon pourra beurrer. Lorsque tout est prêt je mets les assiettes dans le four que j'ai mis à chauffer pour tout garder au chaud. Sybille traine, j'entends du bruit provenant de la chambre. Faisant comme si tout était normal, je commence à faire la vaisselle, ne supportant pas de laisser traîner des choses.

– Ce n'était pas qu'une impression alors ? Me fait sursauter sa voix.

– Quoi donc ? Je lui demande en retour.

– Tu es un maniaque de l'ordre !

– Si seulement tu savais, maugréé-je dans ma barbe en me retournant.

– Qu'est-ce que tu as dit ?

–Rien, va t'asseoir le petit déjeuner est prêt.

Je la vois qui hésite et qui me regarde étrangement, avant de mobéir et de s'installer sur un des tabourets. J'installe rapidement le tout et la regarde brièvement, mais suffisamment longtemps pour voir à quel point elle est sublime. Nos premières bouchées sont silencieuses. J'ai du mal à trouver du goût à ce que j'avale . Je veux lancer la discussion, mais je me connais, je vais foncer, dire des choses brusques alors que tout ce que je souhaite, c'est y aller mollo et gagner le droit de revenir dans sa vie.

– Toi aussi, tu m'as manqué, me dit-elle en rompant le silence.

– Je...

J'aimerai formuler une réponse, mais elle m'en empêche en levant la main. Je suis à l'agonie , Sybille n'est pas pressée d'en venir à la suite. Le temps et mon cœur qui vient de rater un battement sont comme en suspens. Ils observent, j'observe ses lèvres qui continuent de manger, alors que je souffre mille morts. La sentence va tomber et ça me coupe le peu d'appétit que javais.

– Tu m'as déçue, Blake. Ce que tu as fait, tes accusations, je le tolère de personne, commence-t-elle en se levant de table.

Sybille est nerveuse, elle marche de long en large, pendant que j'attends le verdict. Elle me tourne le dos, elle est agitée. La seule vue que j'ai d'elle, suffit à réveiller mon excitation. L'arrondi de ses fesses en mouvement me fait bander comme un âne. Je n'y peux rien, c'est l'effet qu'elle me fait. Malgré la réaction de mon corps, je suis intrigué par la façon dont elle se comporte.

J essai de ne pas la presser, mais c'est une torture. N'importe qui d'autre , je l'aurais attrapé par les épaules, et je lui aurais ordonné de s'agenouiller avant de parler. Mais ça, c'était il y a longtemps. C'est sa voix, et la chaleur dégager par son corps qui me ramènent au présent.

– Tu m'as déçue, me répète-t-elle, beaucoup. Mais tu n'es pas le seul fautif. Tu avais le droit de savoir. Me dit-elle avant de venir s'installer à califourchon sur moi.

– Sybille.

– Chut. Merci d'avoir été là, hier. C'est...

Je ne sais pas ce qu'elle a voulu dire ensuite, je m'en cogne. Lorsque les fesses de Carotte se sont posées sur mon érection qu'elle na pu que sentir, j'ai déraillé. Un fusible à sauter, j'en sais rien. Je n'ai rien retenu que la chaleur de son corps, et celle de ses mains sur mes joues.

Mes mains muent d'une vie propre, se sont animées et sont venues se poser sur ses cuisses imprimant leur marque sur sa peau laiteuse. Nos lèvres finissent par se retrouver d'abord doucement, puis furieusement. Nos corps se retrouvent comme s'ils ne s'étaient jamais quittés.

Carotte est déchainée, elle ne me laisse pas prendre le contrôle. Son corps tout entier se frotte à moi, m'envoyant des décharges puissantes et aphrodisiaques. Les gémissements de ma belle sauvageonne manquent de me faire venir, quand elle se met à balancer son bassin sur mon érection.

L'urgence est telle, que je finis par me lever et lâcher la jeune femme sur le canapé. Impossible d'aller plus loin, je la veux et elle aussi. Pas question de traîner, pas de préliminaires, non juste nous, et la fusion de nos corps.

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