Demande de @DarkLina
Anime : Boku No Hero Academia
Shouta x student!Reader
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Pendant toute l'heure de mathématiques, (Nom) ne cessait de stresser. Après ce cours, viendrait le moment tant attendu par toute la classe. Elle n'était pas la seule à stresser. Certains élèves aussi, appréhendait ça.
Dans la classe de (Nom), tous les élèves (sans exception) participaient à un jeu, organisé par le délégué lui-même. Ce dernier voulait donner une bonne ambiance entre eux. Ce qui fonctionnait bien, d'ailleurs. A la fin de chaque semaine, après le dernier cours et avant les activités des clubs, tout le monde se rejoignait dans la salle d'arts-plastique et chacun doit voter pour une personne. La personne élue doit faire un gage.
Pour l'instant, depuis le début de l'année (qui datait de cinq mois), (Nom) n'a encore jamais été "élue". Et puis, elle ne le souhaitait pas vraiment. Bien que les gages étaient, généralement, pas trop honteux ni compliqué, la jeune fille ne voulait pas trop se faire remarquer à cause de ça.
Donc, à cet instant, ses genoux devenaient du coton et son coeur s'accélérait. Elle regarda la pendule au-dessus du tableau et se mit à soupirer de désespoir. Chaque vendredi, c'était la même chose. (Nom)ne pouvait pas s'empêcher de s'inquiéter.
Quand la cloche annonça la fin des cours, tous les élèves se ruèrent sur la porte, pour se précipiter vers la salle d'arts-plastique. Pourquoi cette salle de classe ? Parce que le vendredi, le club d'art ne s'exerçait pas. Un artiste a toujours besoin de repos pour pouvoir mieux travailler, disait le président du club. Et parce que cette salle n'était quasiment pas côtoyer par les autres. N'oublions pas que ce jeu était seulement réservé à la classe de (Nom). Donc, ni les professeurs, ni les autres élèves du lycée n'étaient au courant de ça.
Enfin, tandis que ses camarades couraient en direction de la salle, (Nom), elle, ne se pressait pas. A quoi bon se dépêcher ? Il pourrait y avoir des accidents, à courir dans les couloirs. Bon, il fallait l'avouer, ce n'était pas pour ça qu'elle marchait le plus lentement possible. C'était surtout parce qu'elle faisait tout pour reculer cet événement. Mais, rien n'y fit : la jeune fille se retrouva dans la salle d'arts-plastiques, aux côtés des autres élèves. En soupirant, (Nom) s'assit à côté d'une fille.
Comme toutes les semaines, le délégué fit le même discours et déclara "l'ouverture" du jeu. Alors, un par un, chaque élève alla noter sur un papier pour qui ils votaient. La jeune fille vota pour le délégué, espérant que son jeu idiot pour s'intégrer se retourne contre lui. Alors, s'entama le dévoilement des votes. Tout allait bien, dans les premiers papiers. Mais, (Nom) fut surprise et désespérée quand son nom commença à être mentionner plusieurs fois. Elle voyait le nombre de bâtons dans sa colonne s'élargir. Au final, la jeune fille fut élue sur un total de vingt votes sur vingt-sept. La quasi-totalité de la classe.
-(Nom) ? Viens près de moi que l'on puisse procéder aux défis à faire.
Ce délégué ! Qu'est-ce qu'il avait en tête ? Sans grande motivation, l'élève se leva et marcha lentement vers le responsable du jeu, qui souriait bêtement. Une fois arrivée à ses côtés, le délégué saisi une boite qui renfermait d'autres petits papiers. Ces petits papiers contenaient des tas de défis, tous proposés par la classe.
(Nom) plongea sa main de la boite et en ressortis un papier mi-bleu mi-rouge. Les papiers avaient un code couleurs. Les rouges étaient ceux qui concernaient l'amour ou les couples. Les bleus étaient les plus risqués. Il y avaient des verts, les plus simples et les jaunes, ceux qui concernaient la vie sociale. En voyant les deux couleurs de son défi, (Nom) paniqua intérieurement, écarquilla les yeux en regardant le délégué.
-Eh bien, alors ? Lis-nous donc ton défi, (Nom) !
Alors, elle ouvrit le papier et se mit à rougit violemment en le lisant. Sa réaction ne passa pas inaperçue et les élèves commencèrent à s'agiter pour connaître le défi. Voyant que la pauvre victime de ce jour ne pouvait rien articuler, le délégué le lit à la place :
-"Embrasser langoureusement le professeur Shouta Aizawa".
Des cris hystériques féminins se firent entendre, dans toute la salle. Certains garçons souriaient narquoisement et d'autres râlaient de ne pas pouvoir embrasser (Nom). Car oui, (Nom) avait un charme qui ne laissait pas indifférents les garçons. Tandis que la classe s'émoustillait de toute part, (Nom), de son côté, semblait avoir perdu pied. Comment avait-elle pu tomber sur ce défi-là ? Elle pensait réellement qu'on l'avait maudit.
*
Le lendemain, les professeurs ne comprirent pas pourquoi toute la classe étaient si enjouée et si dissipée. Enfin arriva l'heure de cours tant attendus par tout le monde. Ils entrèrent tous dans la classe avec un silence qui en disait long sur ce qu'ils attendaient. Personne ne parlait, même une fois installés.
-Aizawa-sensei ! s'exclama le délégué en se levant de sa chaise.
Ce dernier leva ses yeux désintéressé et attendit qu'il parle. (Nom) redoutait ce qu'il allait dire.
-Eh bien, pouvons-nous faire de votre cours une heure d'étude ?
Tout le monde regarda le délégué, perturbés par sa demande. Comment pouvait-on demander une chose pareille, en espérant que ce soit accepter ? Mais, à la surprise générale, le professeur nonchalant sortit son sac de couchage et s'adressa au délégué.
-Faites ce que vous voulez. Moi, je dors.
Pendant de longues minutes, il y eut un silence monumental. Puis, tout à tour, les élèves se mirent à fixer (Nom), d'un regard appuyé. Soupirant et toute tremblotante, la jeune fille se leva de son bureau et se dirigea vers Aizawa Shouto.
-Aizawa-sensei ?
Il ne répondit pas mais (Nom) savait qu'il l'écoutait. Ses yeux étaient fermés et il avait vraiment l'air de dormir. La jeune fille tourna la tête vers la classe, d'un regard peu assuré. Tous les élèves la regardait et semblait jubiler. Certains le montrait avec un grand sourire significatif sur les lèvres. D'autres se contentaient d'attendre le moment fatidique.
-Pardonnez-moi, d'accord ? Je m'excuse sincèrement pour ce que je m'apprête à faire... dit-elle en attendant une réaction.
Réaction qu'elle eut car il ouvrit les yeux et la fixa en fronçant les sourcils. La jeune élue respira un bon coup avant de lui saisir la tête et de poser ses lèvres sur celles de son professeur. Après quelques secondes sans bouger, (Nom) demanda la permission d'introduire sa langue et à sa stupeur, Aizawa accepta en entre-ouvrant ses lèvres. Pour approfondir, le professeur mit une main sur la nuque de la jeune fille pour la rapprocher et l'autre dans son dos pour la maintenir. Le baiser langoureux fut parfaitement réussi et tous les élèves s'écrièrent quand tous les deux se séparèrent, à bout de souffle. Les joues rouges, (Nom) détourna le regard.
-Je... excusez-moi... ce n'était pas...
Il ne répondit rien.Aizawa était en transe, son coeur battait à tout rompre, sans qu'il en sache pourquoi. C'était ce baiser, qui l'avait tant chamboulé ? Non, c'était plutôt : ce baiser avec cette fille, qui le mettait en émoi.
-(Nom) (Prénom), dit-il, lui faisant tourner la tête vers lui. Tu viendras me voir à la fin de l'heure.
Cette phrase qui n'annonçait rien de bon fit frissonner la lycéenne. Dans quel pétrin s'était-elle mise, à cause de ce jeu ? Mais, ce qu'elle ne savait pas, c'était que l'homme aux cheveux noirs ne prévoyait pas de la réprimander à la manière d'un professeur... Mais, à la manière d'un homme.
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Bon, mon rythme d'écriture beaucoup plus lent et pour cause la rentrée au lycée. J'ai un emploi du temps complètement nul avec des trous partout et je termine tous les jours à 17h30... Enfin, j'accepte toujours les demandes mais je ne les ferais plus aussi vite qu'avant.