Demande de @ManganimesGirl
Anime : Black Butler
Sebastian x maid!reader
- - - - - - - - - - - -
Sebastian et Ciel se promenait, tranquillement, dans les rues de Londres. Aujourd'hui, ils n'avaient rien de spécial à faire. On était en hiver et les rues grouillaient de monde. Noël approchait, les familles cherchaient des cadeaux à offrir pour leurs proches. Cette pensée rendait toujours Ciel un peu mélancolique et surtout irrité. Il savait que personne, sauf Lizzie, lui ferait un cadeau. Il soupira, tandis qu'il s'imaginait déjà le jour de Noël en compagnie de sa fiancé, Sebastian et ses servants.
-My Lord ?
La belle voix de Sebastian l'interrompit de ses pensées mornes.
-Qu'y a-t-il, Sebastian ?
-Vous soupirez, quelque chose vous déplaît ?
-Non, je pensais juste.
Ils passèrent devant une boutique de chaussures. A côté, se trouvait une boutique d'objets fragiles. Ainsi, de la porcelaine y figurait dans les vitrines. Ciel s'arrêta devant celle-ci, réfléchissant. Après tout, un petit cadeau pour sa chère Lizzie ne serait pas de trop.
-Sebastian, allons faire un tour dans ce magasin.
Le majordome passa devant son maître et lui ouvrit la porte. Une petite clochette sonna, annonçant la présence de client dans la boutique.
-Bienvenue, messieurs ! déclara une femme d'âge mûre. Que cherchez-vous ?
Ciel devint soudainement embarrassé. Il ne sut dire qu'il cherchait un cadeau pour une fille. Voyant la détresse évidente de son maître, Sebastian lui porta secours :
-Nous cherchons un joli assortiment féminin pour sa jeune fiancée.
Avec cela, il fit un sourire si charmant que la femme en rougit.
-Très bien, je reviens. J'ai ce qu'il vous faut...
*
Une nouvelle fois, Ciel soupira, mais de soulagement. Tous les deux étaient sortis du magasin, le cadeau de Lizzie, porté par Sebastian.
-My Lord, étiez-vous nerveux ?
-P-pas du tout, Sebastian ! Contente-toi de faire ton travail !
Il marcha rapidement, boudant, mais fut surpris par une voix lui hurlant une mise en garde. Puis, tout se passa très vite. Ciel sentit une forte pression sur son torse, le repoussant en arrière. Il croisa le regard (couleur) affolé d'une fille et ses fesses rencontrèrent le sol recouvert d'un léger tapis de neige. Des bruits énormes percèrent ceux de la ville, la mettant au silence.
-My Lord, est-ce que vous...
Il fut coupé par Ciel, justement, qui s'écria.
-Ne t'occupes pas de moi ! Va voir comment elle va !
Écoutant les ordres de son maître, Sebastian accourut jusqu'au lieu de l'accident. Une voiture avait percuté une jeune fille. De sa force extraordinaire, il repoussa la calèche, qui s'était renversée sur ses jambes. Puis, il la prit dans se bras et la ramena sur le côté. Sebastian admira son visage, lui trouvant une beauté sans égal. Le majordome caressa la joue de cette jeune fille, essuyant au passage la saleté. Il regarda ensuite ses vêtement, pour analysant son rang social. Quelle fut sa surprise lorsqu'il vit son uniforme de domestique !
-Sebastian ! Alors, est-elle encore vivante ?
A cette question, il se rendit compte qu'il n'avait même pas vérifié. Mais, bien évidement, elle l'était encore. Elle avait un pouls et un souffle irrégulier mais c'était bien présent.
-Elle l'est, My Lord. Cependant, elle est inconsciente, son pouls est irrégulier et ses jambes ont été écrasées par la voiture.
-Eh bien, emmenons-la au manoir ! Elle m'a quand même sauvé la vie ! Allons-y, Sebastian.
*
(Nom), car c'était elle, séjournait chez Ciel Phantomhive depuis une semaine. Elle était alitée, ses jambes étant en mauvais état. Elles guérissaient lentement mais sûrement. Le majordome venait la voir, de temps à autre, pour vérifier sa santé. (Nom) sentait l'intérêt que Sebastian lui suscitait. C'était presque une évidence, pour elle, qui avait appris à vivre avec et savait reconnaître les regards. Car, oui, elle avait conscience de son charme et en avait été plusieurs fois la victime. Son maître lui portait de petites attentions particulières, qu'elle tentait de refuser... Dans la rue, elle attirait aussi les regards ; des hommes la sifflaient et des femmes la jalousaient.
Le plus souvent, Mey-rin était avec elle, quand ses tâches étaient "terminées". Ni Sebastian ni Ciel ne pouvait interdire à leur hôte convalescente la présence d'une femme auprès d'elle. Il était normal, après tout, que des filles discutent bruyamment à longueur de journée.
Alors que (Nom) et Mey-rin discutait, on frappa à la porte. Après autorisation, Sebastian apparut au pas de la porte, une sorte de bourse dans les mains. Toujours son sourire énigmatique accroché aux lèvres, il s'approcha des deux jeune filles. D'un regard, il intima à la domestique de s'en aller. Ce qu'elle fit sans hésiter, après une courbette maladroite adressée à (Nom).
-Mon maître m'a donné ceci pour vous.
(Nom) se leva de la chaise où elle était assise et avança jusqu'au majordome, dont le sourire s'était élargit pour on-ne-sait-quelle raison.
-Que contient cette bourse, Sebastian ? demanda-t-elle, en l'examinant sans pour autant la saisir.
-Ne devriez-vous pas le découvrir par vous-même ? Je ne suis qu'un majordome, après tout...
-Oh, oui... vous avez peut-être raison.
Alors, la jeune convalescente le prit, délicatement. Sa main toucha celle de Sebastian. Elle rougit, le contact lui semblant long, et leva les yeux vers ceux de Sebastian, qu'elle rencontra sans aucune difficulté car il fixait de ce regard flamboyant. Aussitôt, cet échange fait qu'il fut brisé par (Nom). Elle retira rapidement sa main, oubliant complètement de récupérer la bourse. Si cela était encore possible, Sebastian sourit encore plus, plissant légèrement ses yeux. La jeune fille se détourna, montrant son dos au majordome. Ses joues bouillonnaient d'embarras.
-Miss ? Que se passe-t-il ?
Il s'approcha de deux pas mais se stoppa bien vite en voyant le visage de (Nom), tout rouge de gêne. En le voyant proche d'elle, la domestique s'écarta de lui, vers le centre de la pièce. Sebastian la suivit du regard.
-Miss, avez-vous un problème ?
-N-non...
(Nom) était dans un profond embarras. Et Sebastian, lui, était en proie à une drôle d'attirance. Ce genre de chose qu'il n'avait jamais connu l'intriguait. Le majordome s'avança d'une marche féline. Plus il s'approchait d'elle, plus (Nom) reculait, se rapprochant du mur qui la bloquerait sûrement, un moment où à un autre.
Sebastian s'arrêta au moment où son dos rencontra le mur. (Nom) sentait son souffle chaud sur son visage. Soudainement, il pressa ses lèvres sur celles de la jeune fille. Ce baiser dura plus longtemps qu'elle ne l'avait imaginé. Lorsqu'ils séparèrent, elle s'exclama sans dissimuler sa gêne, les joues rouges :
-Qu'avez-vous fait !?
Il sourit, semblant presque éclater de rire. Il était fière de l'état dans lequel il l'avait mise.
-Je vous embrassé, Miss.