L'art de la Nudité {Terminé}

By AlbaneF

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Elle est libertine, il est son prof. Alors que Sy fait vivre toutes ses envies, même les plus sulfureuses, el... More

Partie 1
Partie 2
Partie 3
Partie 4
Partie 5
Partie 6
Partie 7
Partie 8
Partie 9
Cast
Partie 10
Partie 11
Partie 12
Partie 13
Partie 14
Partie 15
Partie 16
Partie 17
Partie 18
Partie 19
Partie 20
Partie 21
Partie 22
Partie 23
Partie 24
Partie 25
Partie 26
Partie 27
Partie 28
Partie 29
Partie 30
Partie 31
Partie 32
Partie 33
Partie 34
Partie 35
Partie 36
Partie 37
Partie 38
Partie 39
Partie 40
Partie 41
Partie 42
Partie 43
Partie 44
Partie 45
Partie 46 Jade
Partie 46 Tim
Partie 46 Margot
Partie 46 Sybille 1/2
Partie 46 Sybille 2/2
Partie 47
Partie 48
Partie 49
Partie 50
Partie 51
Bonus Lemon
Partie 52
Partie 53
Partie 54
Partie 55
Partie 56
Partie 57
Partie 58
Partie 59
Partie 60
Partie 61
Partie 62
Partie 63
Partie 65
Bonus Lemon
Partie 66
Partie 67
68 - Le bal - Préparatifs
69 - Le bal - Attente(s)
70 - Le bal - La fosse
71 - Le bal - Louis
72 - Le bal - Léo
73 - Le bal - Demande officielle
74 - Le bal - Le prix
Partie 75 1/2
Partie 75 2/2
Partie 76
Partie 77
Partie 78
Partie 79
80 - Le réveillon - Léo
81 - Le réveillon - Sy
Partie 82
Fin.

Partie 64

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By AlbaneF

Kikou !!! Je sais, je sais, je suis en retard. Mais c'est la folie au boulot et je suis crevée quand je rentre. Donc wattpad: les lettres tournent sur l'écran, les touches tactiles se confondent et mes textes n'ont aucun sens...
Bref, tout le monde s'en fout de mes capacités de concentration aussi élevées que celui d'une petite cuillère. Ce qui vous intéresse c'est le chapitre 64 !! Ah moins que je me trompe... 😆 Dans ce cas là je peux vous raconter tout ce qui me passe par la tête. Genre est ce que je mets un pull ou un short demain ? Pourquoi ma batterie est tout le temps à plat ou pourquoi les journées ne durent pas 72h pour faire tout ce que j'ai à faire...
Nonnnnn. Ce qui vous intéresse c'est la suite de la soirée chez les Valmont.  OK,  je reste seule avec mes pensées  😆😙

Sy observait Martine poser plusieurs tasses de café sur la table de salon. Ses amis écoutaient avec attention le récit de monsieur Lutz sur son périple ferroviaire. Un orateur né. Un beau parleur qui avait réussi en seulement quelques minutes à mettre dans sa poche les lycéens naïfs.

Sybille regardait sa mère croiser gracieusement ses jambes et tendre son bras vers une tasse en porcelaine. Son père quant à lui  sortit un bouteille de cognac de son bar personnel et versa le liquide ambré dans deux verres.

Les regards admiratifs de ses amis sur la figure satisfaite de Lutz serrèrent la gorge de Sy. Il les avait happé, il se les était approprié. Monsieur Lutz accepta le verre que son confrère lui tendit et trempa ses lèvres dans le cognac à la fin de son histoire. Sy planta ses ongles dans l'accoudoir du fauteuil dans lequel elle était assise. Il la regardait.

Il pouvait la regarder, autant qu'il le souhaitait. Mais il fallait qu'il se taise. Ses mots pouvaient avoir un effet catastrophique si jamais l'envie lui prenait de conter d'autres histoires. L'histoire.

_Sans déconner ?! Vous êtes Duc ? Sourit Tim.

_ Mon grand-père était comte pour être exact. L'aristocratie n'est pas une chose dont nous nous vantons sans cesse. Le peuple à tout de même décollé la couronne du corps du roi... Ricana Lutz.

_ Oui, ce serait dommage que ta charmante tête soit séparé de ton corps. Se moqua Jean-Philippe.

_ Moi je trouve ça génial qu'il existe encore des titres de noblesse comme ducs ou comtes. S'émerveilla Jade.

_ Oui. S'exclama Margot. Ça fait croire que le prince charmant existe encore. Est-ce qu'on doit vous faire une révérence ou quelque chose du genre ?

"Non mais je rêve ? Faire la révérence à cet homme ?! Un prince charmant ? Lutz ? Quelle bonne blague."

Sybille se pinça les lèvres aussi fort qu'elle le put mais la question de Margot était tellement aberrante que la jeune-fille ne put réfréner un ricanement nerveux.

Le sourire de monsieur Lutz disparut à l'entente de se rire dégradant. Il plissa les yeux et regarda plus en détail la fille de ses amis :

_ À tes souhaits. Grinca-t-il.

_ Excusez-moi. Dit Sy toujours hilare.

Sybille se leva et voulut sortir du salon, le temps que son rictus incontrôlable disparaisse. Mais les prochains mots du Juge pour enfants la figèrent sur place :

_ Je suis heureux de voir que Sybille ait su se trouver des amis tels que vous. Ce n'a pas été facile pour elle l'année dernière...

_ Je ne crois pas que... Commença Caroline.

_ Elle ne vous a rien dit ? Une sombre histoire... Grimaça ironiquement Lutz, les yeux toujours rivés sur Sybille.

Le diable avait placé son masque de bal. Monsieur Lutz révélait son vrai visage. Et en dépit de la présence de monsieur et madame Valmont. Pourquoi un tel risque ? Parce que Sy avait osé se moquer de lui.

_ Racontez-nous. Dit Jade, avide d'apprendre.

Sybille se retourna lentement sur l'homme qui avait son bonheur entre ses mains. Son bonheur, sa tranquillité, son espoir fragile de vivre un jour une adolescence normale. Mais la malice que Sy reconnaissait dans l'iris bleu de monsieur Lutz présageait un terrible dénouement.

La lycéenne se sentit blêmir. Elle devinait déjà les visages atterrés de ses amis une fois l'histoire rendue publique. Elle suffoqua en imaginant Margot, Tim, Mattéo et Jade lui tourner le dos, et répendre la nouvelle à toute l'école, à toute la ville, et aux médias. Comme ses anciens camarades s'étaient empressés de faire...

Le passé se conjuguait au présent. Et à en voir le sourire perverti de Lutz, cet homme infâme s'en délectait.

Tous avaient le visage concentré sur le conteur d'histoire. Et ce fut sans plus aucune fierté que Sybille se réduit à le supplier du regard. Lutz inspira une grande bouffée d'air, comme pour révéler les pires choses en un seul souffle :


_ Peut-être une prochaine fois. Je suis las de mon voyage. Si vous le permettez, je vais prendre mes affaires dans la voiture et me retirer dans ma chambre.

_Bien sûr très cher. Fais comme chez toi. Dit affectueusement Caroline.

_ Merci ma douce. Murmura monsieur Lutz en lui faisant un baise-main digne des films de capes et épées.

Monsieur Lutz se leva avec autant de grâce qu'un Comte pouvait le faire et marcha vers le hall. Le souffle de Sy se coupa lorsqu'il fut assez près pour qu'elle puisse respirer son parfum. Sans une once de hasard, les doigts du Juge vinrent s'emmêler dans une mèche de ses longs cheveux. Il tira malencontreusement ses doigts sur les fils bruns, ce qui aracha une grimace à la jeune fille.

Cultivé, riche, adulé, aristocrate et foutrement rancunier. Sybille allait amèrement regretter cet affront.

_ C'est vrai qu'il est tard. Dit Mattéo en se levant du canapé. On ne va pas vous déranger plus longtemps.

_Nous n'avons pas eu beaucoup l'occasion de discuter mais j'espère remédier à cela dès demain. Dit Jean-Philippe en tendant la main à Matt.

_ Avec plaisir monsieur. Répondit le photographe en lui empoignant la main. Bonne soirée, madame. Ajouta-t-il en souriant à Caroline.

Le reste de la bande salua à son tour les Valmont et tous quittèrent le salon. Sy ferma la marche, un goût aigre dans la bouche. Ils passèrent la porte d'entrée et s'engouffrèrent dans la nuit.

La pluie tempêtueuse s'était transformée en une bruine volatile. Mais la météo adoucie ne calmait pas les palpitations de Sy. Peut-être seulement la bonne humeur infatigable de Tim pouvait lui redonner le sourire :

_ Super soirée. Souffla Jade.

_ Ah ouais. J'ai trop bien manger ! S'exclama Tim en se tapant la panse.

_ C'était ironique, mon coeur. Sourit la métisse.

"Au moins une personne sensée." Se dit Sy.

_Moi je trouve que ça ne s'est pas trop mal passé. Dit Mattéo. Ta mère est sacrément flippante mais ton père était très sympa. Et leur ami était cool.

_ Carrément. S'écria Margot. Et puis il est très sex' avec ses cheveux poivre et sel. Il me faisait penser au docteur Glamour.

_ Mais grave ! Enchérit Jade. Depuis tout à l'heure j'essayais de trouver à qui il me faisait penser.

_ Ouais bah calmez vous. Le mec est Comte. Et vous n'êtes que deux petites et pauvres roturières. Se moqua Tim en imitant grossièrement la voix de madame Valmont.

Dorénavant au pied du portail, les adolescents rigolaient. Ils avaient passé une bonne soirée. Ils s'étaient régalé au repas, conversé avec un comte et n'avaient pas pris au sérieux les paroles insultantes de Caroline.

Sy aurait dû se sentir soulagée. Mais un troublant pressentiment l'empêchait de rire avec ses amis.

_ Elle était sérieuse ta mère, tout à l'heure ? À propos des mariage d'argent ? Demanda Margot à Sy.

_ Ma mère a un humour particulier. Se força-t-elle à sourire.

_Tu crois qu'on leur a plu ? S'inquiéta Mattéo.

Non.

Instinctivement, Sy s'approcha de son ami pour réajuster son noeud papillon :

_ Ils vous ont adoré. Répondit Sy dans un sourire.

Sybille salua ses invités et les laissa partir arpenter les rues de la ville en quête d'un bus. Une fois qu'ils ne furent plus à portée de vue, Sy s'autorisa à expirer un profond soupir.

Elle ferma les yeux un instant, essayant de profiter du calme de la nuit. Tentant d'oublier l'orage qui allait sûrement gronder à l'intérieur de la maison.

La jeune fille frictionna ses bras nus, mouillés par la bruine. Alors qu'elle remontait l'allée elle se stoppa tout près du porche. Un bruit dans les buissons l'alerta. Mais se fut une voix à son oreille qui la fit sursauter :

_ Nous n'allons pas en rester là. Tu en es consciente ?

Sybille décrocha ses yeux des buissons et tourna la tête vers Lutz.

Les yeux plantés dans les siens, le Juge la défiait. Arborant encore son sourire de gendre idéal, Sy déscellait tout de même de la fourberie cachée quelque part sur le visage de l'ami de la famille.

Sans rien rajouter, monsieur Lutz passa son sac de voyage par dessus son épaule et pénétra fièrement dans la maison.


_...Sérieusement Caroline ? Pourquoi leurs as-tu dit ça ?

Alors que Sy cherchait à éviter l'affrontement en montant discrètement dans sa chambre, la jeune fille entendit le trio inquisteur en pleine conversation dans la cuisine. Elle se pencha sur la rambarde de l'escalier et tendit l'oreille :

_Ces jeunes étaient tout bonnement ennuyeux. J'avais envie de me divertir...  Répondit Caroline.

_Je te comprends, chérie. Je suis navré de t'avoir laissé seule dans un tel moment. Les indigents sont...

_Non mais vous vous entendez ? Les interrompa Lutz. "Les indigents", "le mendiant et la princesse"... Ce ne serait pas étonnant que Sybille vous prennent pour deux vieux cons superficiels et passéistes. Se moqua-t-il.

_ T'as-t-elle rapporté de tels propos à notre égard ? Gronda Jean-Philippe.

_Non. Bien sûr que non. Votre fille sait se tenir parfaitement à sa place...

_Eh bien, je sais que sa place n'est pas auprès de ces jeunes. Rétorqua son ami.

_Ils sont très bien. Laissez-la fréquenter ses amis. Souffla Lutz.

_Ils n'ont tout de même pas la stature de prétendre à un quelconque succès avenir. Elle ne devrait pas fraterniser avec des boulets comme eux. Dit une voix claire et féminine pourtant si dure.

_ Tu es dure Caroline. Rit Monsieur Lutz. Croyez-moi, mon travail me fait voir tout un tas d'adolescents sans avenir. Et ces quatre là sont... Disons que le seul défaut que l'on puisse leur reprocher est qu'ils soient provinciaux.

_Heureusement qu'elle retournera à la capitale dès l'année prochaine pour ses études de droit. Soupira Jean-Philippe.

_Il me tarde... Enchérit sa femme.

_Cela tombe bien que vous abordiez le sujet. Tiqua Lutz. Je ne pense pas que Sybille soit prête à vivre seule dans l'appartement que vous lui avez acheté.

Silencieuse et le ventre collé à la rambarde, Sy écoutait attentivement. Elle trouvait étranges les paroles de monsieur Lutz. Il plaidait sa cause, sa liberté et son libre choix d'amitié. Cela cachait quelque chose.

_ Elle a besoin d'être entourée. Continua Lutz. Paris n'est pas... sûre pour une jeune fille seule.

_ Que proposes-tu ? Demanda le Juge.

_J'y ai réfléchi et vous pourriez garder un oeil discret sur ses fréquentations si... Elle vivait chez moi.

Prête à passer par dessus la barrière, Sy balança son poids dans l'autre sens. Ce qui provoqua un atroce bruit de cognement dans le mur.

_Nous en reparlerons demain. Je suis fatigué. Je monte me coucher. Dit précipitamment monsieur Lutz.

Affolée, Sybille monta les marches deux par deux et se réfugia dans sa chambre. Le dos collé à la porte, l'adolescente se demandait si elle avait bien entendu. Avait-il réellement proposer qu'elle aille vivre chez lui ?

Impossible. Ses parents n'y concèderaient jamais. Mais ils écoutaient ses conseils. Des conseils d'éducation alors que le Juge n'avait jamais eu d'enfant. Des conseils qu'ils avaient appliqué à la lettre lorsqu'il leur avait suggérer Nantes pour s'éloigner des mauvaises fréquentations de cette jeune fille en perdition...

Sybille porta sa main sur le derrière de son crâne. Elle s'était cogné la tête contre le mur. Ses doigts s'enfoncèrent dans son chignon défait avant qu'un nouveau cognement la fasse sursauter.

Quelqu'un toquait la porte. Sybille resserra l'élastique autour de ses cheveux et entre-baîlla la porte : Sybille ne dit rien pendant plusieurs secondes, trop subjuguée par le faux sourire de monsieur Lutz. Son sac sur l'épaule, l'homme à la coiffure parfaitement étudiée essayait de regarder par dessus l'épaule de Sy.

_La chambre d'ami est la deuxième porte à gauche. Murmura Sy dans un souffle.

_ J'aimerais visiter. Ta mère m'a dit de faire comme chez moi... Dit-il en essayant de forcer le passage.

_Ma chambre n'est pas chez toi. Le repoussa Sy, le regard noir.

Du bruit se fit entendre dans le couloir.

_ Ça ne saurait tarder. Sourit Lutz avant de se diriger vers la chambre dite d'ami.

Sybille claqua violemment la porte derrière elle. Fixant méchamment le bois blanc de la porte, elle tentait de foudroyer à distance cet invité non-souhaité. Elle y donna un coup de pied avant de repartir vers sa commode, là où elle cachait ses cigarettes.

Elle cherchait son briquet parmi ses culottes lorsqu'elle entendit à nouveau toquer. Sy se promit que si elle retrouvait son briquet, elle brûlerait cette main qui s'acharnait sur sa porte.

Mais le bruit venait d'ailleurs.

Sybille tourna la tête vers sa fenêtre et découvrit une silhouette se découper dans la nuit. La colère la quitta pour ne laisser qu'une profonde incompréhension. Que faisait-il là ? Elle lui avait pourtant dit de l'oublier...

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