L'art de la Nudité {Terminé}

De AlbaneF

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Elle est libertine, il est son prof. Alors que Sy fait vivre toutes ses envies, même les plus sulfureuses, el... Mais

Partie 1
Partie 2
Partie 3
Partie 4
Partie 5
Partie 6
Partie 7
Partie 8
Partie 9
Cast
Partie 10
Partie 11
Partie 12
Partie 13
Partie 14
Partie 15
Partie 16
Partie 17
Partie 18
Partie 19
Partie 20
Partie 21
Partie 22
Partie 24
Partie 25
Partie 26
Partie 27
Partie 28
Partie 29
Partie 30
Partie 31
Partie 32
Partie 33
Partie 34
Partie 35
Partie 36
Partie 37
Partie 38
Partie 39
Partie 40
Partie 41
Partie 42
Partie 43
Partie 44
Partie 45
Partie 46 Jade
Partie 46 Tim
Partie 46 Margot
Partie 46 Sybille 1/2
Partie 46 Sybille 2/2
Partie 47
Partie 48
Partie 49
Partie 50
Partie 51
Bonus Lemon
Partie 52
Partie 53
Partie 54
Partie 55
Partie 56
Partie 57
Partie 58
Partie 59
Partie 60
Partie 61
Partie 62
Partie 63
Partie 64
Partie 65
Bonus Lemon
Partie 66
Partie 67
68 - Le bal - Préparatifs
69 - Le bal - Attente(s)
70 - Le bal - La fosse
71 - Le bal - Louis
72 - Le bal - Léo
73 - Le bal - Demande officielle
74 - Le bal - Le prix
Partie 75 1/2
Partie 75 2/2
Partie 76
Partie 77
Partie 78
Partie 79
80 - Le réveillon - Léo
81 - Le réveillon - Sy
Partie 82
Fin.

Partie 23

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De AlbaneF

Son cœur martela sa poitrine. L'organe palpitant tenta de s'enfuir lorsque Léo discerna enfin l'ombre sous la porte. Il se releva, ses genoux étaient grippés. Il sentir une vague fraîche déferler sur sa peau. Ses pieds s'approchèrent lentement de la porte. Comme si sa démarche était au ralenti, comme dans ces films d'épouvante où le suspense est à son comble, juste avant qu'un personnage effrayant ne se penche sur notre épaule, il respirait bruyamment. À quelques centimètres de la porte qui dissimulait l'intrus, il tendit sa main encore dégoulinante d'une peinture aussi rouge que le sang brûlant dans ses veines. Il attrapa enfin la poignée et la tourna.

Il avait ruminer toute la journée sur la façon dont Sy s'était envolée de son appartement, sur le fait qu'elle l'utilise comme un jouet. Il était furieux contre elle. Mais en tournant la poignée de ma porte, contre toutes attentes, il s'aperçut que tout ce qu'il voulait était elle. Laissant de côté toute amertume, il entrebâilla la porte et s'apprêta à l'embrasser avec douceur.

Mais quelle ne fut pas sa surprise de voir sa concierge sur le pas de porte. La vieille fille portait encore et toujours le même tablier de travail et arborait sur son visage une mine toute aussi bien aigrie que bougonne. Elle se força pourtant de lui offrir un demi sourire.

« Wouah. Cette femme a le don de faire redescendre la plus grande des excitations ! Que me veut encore cette vieille commère ? »

_ Bonjour monsieur Tourvel. Dit-elle en tentant d'examiner l'appartement au-dessus de l'épaule de Léo.

« Quelle petite fouineuse celle-là. Systématiquement, je la retrouve à espionner, à vérifier si je tiens convenablement mon appartement... Pire que ma mère ! »

_ Bonjour Sylvie. Cracha-t-il avant de se grandir sur la pointe des pieds pour écourter le contrôle indiscret de la gardienne. Que voulez-vous ?

Sylvie reprit une position correcte et lui présenta un petit tas de lettre.

_ Votre courrier.

Il accepta le paquet de lettres et prospectus et la remercia par un hochement de tête. Léo recula pour fermer la porte mais la commère affirma quelques chose de manière hautaine et réprobatrice :

_ Je vous l'aurai volontiers monté plus tôt mais je ne voulais pas vous déranger avec votre sœur...

_ Ma sœur ?

_ La jeune fille qui est monté chez vous toute à l'heure...

_ Oh...

_ Je dois avouer que cette fille a été fortement désagréable avec moi. Elle m'a presque marché dessus !

_ Quoi ?

_ Oui ! Et ça m'a d'ailleurs étonné qu'une personne aussi mal élevée soit votre sœur... Vous qui êtes si gentil.

Le sourire hypocrite de la concierge démontrai sa vile intention de connaître le dernier potin de l'immeuble.

_ C'est bien votre sœur ? Demanda-t-elle en haussant un sourcil.

« Bordel. Pourquoi Sya cru bon d'inventer un truc pareil ?! Curieuse comme est Sylvie, jamais elle ne me laissera tranquille temps qu'elle n'aura pas d'info croustillante... »

Léo mordit ses joues et se força de lui adresser un sourire pour masquer son mensonge :

_ Oui... Par alliance. Bafouilla-t-il. Son père et ma mère sont... Sont ensemble.

_ Oh, je vois. Et c'est pour ça qu'elle voulait être plus proche de vous ?

De quoi parlait-elle ? Qu'avait dit Sy exactement ? Que diable avait vu ou entendu Sylvie ? Et voilà maintenant que la concierge allait s'imaginer une relation incestueuse si jamais elle avait entendu leurs ébats plus tôt...

Léo détourna le regard et observa son courrier. Il remarqua le cachet de l'école des Beaux-Arts tamponné sur l'une des enveloppes. Pourquoi recevait-il leur réponse chez lui ? Sa demande de visite scolaire dans leur école était pourtant dans un but pédagogique, non personnel. À moins que ce n'était tout autre chose...

Léo regarda brièvement Sylvie avant de fermer la porte sous son nez. La gardienne essaya de poursuivre son investigation mais le professeur était bien trop préoccupé par cette enveloppe pour s'intéresser à elle.

Sa bouche devint sèche et pâteuse. C'était dorénavant la troisième lettre de cette école qui arrivait chez Léo. Les deux premières était des lettres de refus, qui justifiaient leur décision de ne pas intégrer Léo à leur programme éducatif seulement car ce dernier avait proposé un travail qui manquait de « profondeur »... En effet, les postulants qui souhaitaient intégrer les Beaux-Arts devaient fournir un dossier d'une cinquantaine d'œuvres originales.

Mais c'était impossible que ce troisième courrier soit une lettre comme les deux autres. Quelques jours après la rentrée de Septembre, Léo avait organisé les diverses sorties, visites et voyages qui se dérouleraient au long de l'année. Toutes ses demandes avaient été acceptées. Sauf la visite de l'école d'art ainsi que l'exposition permanente des anciens élèves. Cette visite, programmée pour le mois de Février, demeurait sans réponse. Jusqu'à aujourd'hui.

Léo déchira rapidement l'enveloppe et déplia la feuille manuscrite.


... Nous comprenons et apprécions l'intérêt que vous portez à notre établissement. Néanmoins, les visites de ce genre se programment plus d'une année à l'avance. Malheureusement, notre calendrier est dors et déjà complet.

Cependant, nous nous permettons de vous inscrire sur la liste d'attente si toutefois une annulation ce faisait savoir.

Nous ne pouvons que vous orientez à vous présenter, vous et vos élèves, lors de nos prochaines portes-ouverte en Avril prochain.

...


« Et merde...La journée ne va pas en s'améliorant... »

Léo lâcha nonchalamment la lettre et le reste de son courrier dans la corbeille près de la porte. Il se rendit compte que la peinture rouge sur ses mains avait colorée les lettres, la poignée de porte et toutes les autres choses sur lesquelles il avait posé les mains. Léo leva les yeux au ciel avant de cracher un juron. Il nettoya rapidement et se passa ensuite de l'eau sur le visage.

Finalement, c'etait encore un refus.

Il se faisait jeté, encore. Jeté par les Beaux-Arts. Jeté par Sy. Jeté par tous ceux pour qui il avait de l'intérêt. Le sentiment qui montait doucement en lui ne lui plaisait pas. L'amertume réapparaissait. Dans ces moments là, Léo remettait tout en doutes. Son boulot, ses choix, sa vie. Tout cela semblait n'avoir plus aucun sens, aucun intérêt. Léo n'arrivait plus à relativiser, à ne pas prendre tout ceci au sérieux. Peu à peu, le professeur sombrait dans la contemplation de sa vie ratée. Il n'avait pas encore trente ans et Léo se demandait déjà si ...

« ... Si toute cette merde vaut vraiment le coup d'être vécue. Option A,me tirer une balle tout de suite. Option B, sortir et prendre un peu l'air. De toute façon, ma vie sera toujours aussi pourrie une fois revenue à la maison... »

Léo enfila un tee-shirt et se couvrit de sa veste en cuir avant de sortir de l'appartement.

Il pleuvait dehors. Mais qu'est ce que cela pouvait bien faire ? Léo avait d'autres soucis, et il n'était plus à ça près. La tête baissée et le dos courbé, Léo se mit à arpenter les rues. La pluie fraîche ne calma pas sa fièvre. L'eau coulait le long de son dos et dégoulinait sur son visage. Son poing serré dans sa poche cramponnait un trousseau de clés. Loin d'être aiguisées, les dents d'une clé écorchèrent néanmoins la paume de Léo, tant celui-ci serrait fort l'objet.

Il sortit de son autre poche son paquet de cigarettes. Malheureusement, le sort s'acharnait sur le professeur. La pluie avait inondée tout le pantalon, incluant le cigarettes, maintenant molles et infumables. Léo écrasa entre ses doigts le paquet trempé et le jeta sur le trottoir. Bouillonnant, Léo leva les yeux et aperçut l'épicerie de Souf de l'autre côté de la rue. Il descendit du trottoir et traversa la route sans regarder les voitures.

Dans un bruit aiguë et mécanique, une voiture se stoppa seulement à quelques centimètres des jambes de Léo. Dans un état second, le professeur fusilla des yeux l'automobiliste qui sortit de sa voiture pour l'engueuler :

_ Non, mais tu ne peux pas regarder où tu vas, connard ?

À cet instant, la colère de Léo avait atteint le point de non retour. Il se rua vers celui qui venait de l'insulter et le fit tomber sur la route. Frénétiquement, Léo commença à lui donner des coups. Il lui infligea plusieurs violents coups de poings avant de se rendre compte qu'il n'avait pas lâcher son trousseau de clés. Le regard de l'automobiliste était terrorisé et le suppliait d'arrêter.

Léo ne se reconnut pas. Lui aussi fut terrorisé par ce qu'il venait de faire. Il observa les fines coupures sur l'arcade et la joue de sa victime. Le poing figé en l'air, une petite goutte rouge tomba du bout d'une clé. Était-ce vraiment lui qui avait fait ça à ce parfait inconnu ? Il déglutit en comprenant qu'il voulait continuer. Léo voulait continuer à transformer son visage en marre rouge. Il voulait lui faire mal, peut-être pour échapper à son propre mal.

Mais une main se posa délicatement sur son épaule et une voix familière chuchota à son oreille :

_ Ça suffit.

Coucou... Je me rends compte que ce chap ne ressemble pas aux autres. C'est vrai que je ne pensais pas du tout mettre ce genre de choses dans l'histoire, de la violence gratuite... J'espere ne pas vous avoir choqué...

Cette scene de bagarre est venue se greffer a la scene originale que j'avais dans la tete sans que je m'y attende. Mais je pense que ce coté un peu bad boy de Léo permet de mieux le comprendre et d'interpreter son comportement qu'il aura dans les prochains chap...

Dites-moi ce que vous en pensez.

Gros bisous.

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