A LIRE !!!!!! TRÈS IMPORTANT !!!!!!!!! /!\
Bonjour tout le monde, vous allez bien ? Eh bien moi ça va super, et vous savez pourquoi? Parce que La Fille Gelée est officiellement en vente !!!! Eh oui ! Je suis super contente, j'ai enfin pu réaliser mon rêve, et il ne me tarde que d'une chose, le recevoir et le tenir dans mes mains ! Il est disponible sur le site de TheBookEdition avec le même titre si cela vous intéresse !
Mais je n'aurait rien pu faire sans vous, sans votre aide et votre soutien, donc pour vous remercier, j'ai mis le premier tome à jour sur Wattpad, c'est exactement la même version que sur papier (mis à part les sections des chapitres). Mais il me paraissait normal de vous remercier car c'est grâce à vous ! Donc si vous voulez relire La Fille Gelée ça sera sur papier, ou sur Wattpad ! Ce n'est que de l'auto-édition, mais je suis super heureuse ! Je n'ai pas fait intervenir de correcteur, donc il se peut que vous voyiez des fautes, et j'aimerais que vous me les signaliez (si toute fois vous avez envie de relire le premier tome).
Il faut aussi savoir, que rien n'est obligatoire, et que la version améliorée que j'ai mise à jour, ne change absolument pas l'histoire. J'ai juste modifié le nom du cheval d'Aïkida, qui ne sera plus une jument du nom de Suie, mais un mâle du nom de Mad. Il y a ensuite juste quelques modifications sur le contexte et la version de Caranth, mais absolument rien qui modifie le cours de l'histoire ou qui pourrait vous empêcher de comprendre la suite si vous ne relisez pas le premier tome.
Et encore une fois... MERCI A VOUS, MERCI A TOUS de m'avoir soutenue et encouragée à poursuivre cette folle aventure ! Je ne compte pas m'arrêter là, je vais tenter ma chance dans une "vraie" maison d'édition, mais pas immédiatement. Je fais une petite pause après 5 relectures du premier tome haha ! Encore MERCI ! MERCI INFINIMENT JE VOUS AIME !!!
J'espère que vous aurez tous lu, c'est vraiment important pour moi. Merci encore, et je vous souhaite une bonne lecture ! La Vallée vaincra !
PS: Allez jeter un coup d'oeil à L'Ordre de Dragonniks, c'est vraiment sympa comme histoire, une très bonne imagination de la part de l'auteur :) Merci à ceux qui avaient déjà été voir, j'encourage les autres à faire de même !
Promis, voici le chapitre :
Tarek avait sursauté quand le dragon noir avait rugi. Ce dernier n'avait toujours pas la force de se relever, mais la douleur lui faisait contracter ses muscles, et ses ailes étaient maintenant entièrement déployées.
— Athkor ! Calme-toi tu vas te blesser !
Le jeune brun, inquiet, tenta un contact pour utiliser sa magie et le soulager, mais le dragon rugit une nouvelle fois lorsqu'il posa ses mains sur les écailles tranchantes, presque menaçant. Le dragonnier comprit alors qu'il ne supportait pas d'être touché.
Fronçant les sourcils, le jeune brun réfléchit à vive allure, à la recherche d'un moyen pour apaiser la douleur d'Athkor. Celui-ci gesticulait violemment, inconscient du danger qu'il était pour lui-même. Ses ailes bougeaient dans tous les sens, et Tarek dut se baisser à plusieurs reprises pour éviter d'être blessé.
Le jeune homme leva la tête et aperçut des lianes, mais déchanta rapidement. Elles ne sont pas aussi solides que la corde d'Aïkida, elles se casseraient. Mais s'il ne faisait rien, Athkor risquait de déchirer la fine membrane de ses ailes. Et c'était la plus terrible des blessures pour un dragon.
Les arbres et les branches étaient trop près. Le mieux aurait été de transporter Athkor vers une colline dégagée, mais Tarek était incapable de déplacer une telle masse. Il n'avait pas le choix, il devait utiliser les lianes. C'était la seule chose qu'il pouvait faire.
D'un mouvement vif, il évita une nouvelle fois l'aile droite d'Athkor et se dirigea dans l'obscurité vers l'arbre le plus proche. Escalader était un jeu d'enfant, il avait fait ça tous les jours durant son entraînement intensif de quelques mois dans les montagnes. Rapidement, Tarek atteignit une épaisse branche sur laquelle naissait quatre lianes. Le jeune brun s'approcha, dégaina sa dague et trancha l'extrémité de ces dernières. Elles tombèrent au sol.
Lorsque le dragonnier redescendit, il fut accueilli par un nouveau rugissement de souffrance d'Athkor. Il ne perdit pas de temps et se précipita vers les lianes. Il en saisit l'une d'elles avec rapidité et se retourna vers le dragon. Son aile droite n'était qu'à deux mètres du jeune brun, et celui-ci s'avança.
Il devait faire vite.
Effectuant un nœud coulant avec agilité, Tarek se concentra. Et lorsque l'aile agitée passa tout près de lui, il fit passer la liane autour de celle-ci et tira de toutes ses forces, obligeant Athkor à refermer son aile pour ne pas se blesser. Mais ce contact en plus le brûla et ce fut cette nouvelle douleur qui le fit rugir férocement. Le dragon secouant sa tête, en proie à de violents spasmes tandis que sa queue balayait violemment le sol.
L'aile droite refermée, Athkor eut plus de mal à la bouger et Tarek en profita pour attacher l'autre extrémité de la liane à une solide racine qui sortait de terre, tout en priant pour qu'elle tienne le coup.
Il répéta les mêmes gestes pour l'aile gauche sans trop de difficulté, mais lorsqu'il voulut faire de même pour la queue du dragon, la liane se sectionna et les mouvements incontrôlés du dragon envoyèrent le jeune brun s'écraser contre un tronc d'arbre quelques mètres plus loin.
Sonné, Tarek mit quelques secondes avant de retrouver une vision nette et stable. Athkor se démenait sans en être conscient, possédé par la douleur. Cette scène déchira le cœur du jeune dragonnier. Il devait réessayer.
Il se releva en ignorant la migraine qui venait de surgir ainsi que le sang qui coulait dorénavant le long de sa nuque.
— Athkor, calme-toi je t'en prie !
Mais le dragon restait sourd.
Le jeune brun soupira et se concentra. Il s'avança pour saisir la dernière liane qui gisait au sol et s'apprêtait à en enrouler la queue du reptile légendaire, lorsque celle qui maintenait l'aile droite céda. Tarek jura et dut faire un choix. L'aile était beaucoup plus fragile, et beaucoup plus importante. Il se concentra là-dessus.
Après maints essais vains et de longues minutes d'esquive, le dragonnier réussit enfin à bloquer la membrane d'Athkor. Ce dernier semblait à bout de forces et s'était calmé.
— Ça va aller... ça va aller, lui répétait Tarek, essoufflé.
Il s'était assis en face du dragon, et le regardait avec compassion. Ses pensées dérivèrent vers Aïkida, et il supposa qu'elle aussi, avait dû souffrir.
Quelques minutes plus tôt, au château...
Aïkida hurla tout en mordant dans le morceau de cuir. La douleur lui lacérait toute sa jambe alors que d'effroyables spasmes secouaient son corps. Ce dernier s'était presque aussitôt couvert de sueur tant l'effort qu'il fournissait était immense.
Othar observait la blessure, les sourcils froncés. Lorsqu'il avait retiré la flèche, il avait vu le muscle de la Fille Gelée se contracter avec violence, et cela avait fait saigné abondamment la plaie. D'autant plus que cette contraction avait tiré à la jeune fille une terrible grimace de souffrance. Le noir recouvrait désormais toute sa jambe gauche, et le jeune elfe supposa qu'il avait déjà atteint le ventre de la blessée. Il devait faire vite.
Suron eut du mal à retirer le morceau de cuir de la bouche de son élève tant elle le mordait. Une fois cela fait, les hurlements d'Aïkida firent frissonner les deux hommes. Sa gorge brûlait tant elle s'époumoner, ses traits étaient crispés alors que ses yeux fermés laissaient échapper de terribles larmes de souffrance.
La porte s'ouvrit derrière les deux hommes pour laisser apparaître Leeroy et Ambre, les visages graves. La jeune femme ne put s'empêcher de porter ses mains à sa bouche grande ouverte devant ce spectacle. Le jeune dragonnier quant à lui, s'avança vers son amie et lui prit la main.
— Ne la touche pas, ordonna Othar. Tu la fais souffrir.
Leeroy lui décocha un regard noir avant de répondre :
— J'ai vécu la même chose qu'elle, et je sais que si j'avais eu quelque chose à broyer de mes mains, je l'aurais fait.
En effet, aussitôt que le contact s'était installé entre la jeune fille et le jeune homme, cette dernière lui avait violemment serré la main. Tous ses muscles étaient contractés sous la douleur, et elle tirait sur ses liens, se fatiguant d'autant plus.
Le jeune elfe prévint :
— Aïkida, je vais t'entailler la cuisse, à 3.
Un son rauque sortit de la gorge de la Fille Gelée tandis qu'elle secouait sa tête de droite à gauche, paniquée. Leeroy la rassura :
— Tout va bien se passer, je te le promets.
Pour lui prouver ses dires, le jeune dragonnier fit sentir à la jeune fille les cicatrices sur le dos et la paume de sa main droite.
— Tout va bien se passer, répéta-t-il.
Pendant ce temps, Suron avait placé des tissus sous la jambe de son élève, sous les ordres d'Othar. Ce dernier entama son décompte :
— 1...
Aïkida tira violemment sur ses liens. Elle ne raisonnait plus. Elle paniquait.
— 2.
Le jeune elfe n'attendit pas d'atteindre le chiffre 3 et entailla profondément toute la longueur de la cuisse de la jeune fille. Cette dernière hurla de douleur à s'en déchirer la gorge, broyant la main de Leeroy. Celui-ci s'exclama, furieux :
— Pourquoi tu n'as pas compté jusqu'à 3 ?!
— Elle s'y attendait trop, la panique l'aurait submergée.
Le jeune dragonnier grinça des dents mais ne répondit rien. Son regard se porta de nouveau vers son amie qui souffrait le martyr. Othar en profita pour donner deux autres coups de couteux, perpendiculaires au premier.
Ce n'était pas du sang qui s'écoulait sur sa peau, mais bel et bien du poison. Au fur et à mesure, le noir disparaissait de la cuisse de la jeune fille alors que la douleur semblait diminuer lentement. Aïkida serra les dents tandis que les larmes ruisselaient sur ses joues rosées.
Au bout de quelques minutes, qui parurent interminables, la dernière goutte de poison visqueux et noir fut absorbé par le tissus devenu sombre.
Aïkida tremblait de tout son corps, à bout de force. Elle ne criait plus, exténuée. Son visage, couvert de sueur et de larmes salées, était plus tendu qu'un arc. Leeroy soupira de soulagement et dégagea sa main de celle, désormais pantelante, de son amie. Il s'approcha de sa jambe et s'apprêtait à utiliser la magie quand Othar le stoppa :
— La magie ne pourra pas cicatriser la plaie. Seule la boisson que tu as bue chez nous peut le faire. Les pouvoirs ne sont pas actifs sur ce genre de blessures, pas même pour atténuer la douleur. Ce n'est possible qu'après avoir bu ce fameux breuvage que seul notre chaman sait faire.
Leeroy fronça les sourcils :
— Les plaies que tu as tracées sont profondes, elle sera handicapée pendant un long moment.
— C'était ça, ou la mort. Elle pourra marcher à l'aide d'un appui, une canne ou quelque chose qui puisse compenser sa jambe gauche en attendant la guérison complète.
Le jeune dragonnier et Suron soupirèrent tandis qu'Ambre s'était précipitée vers son amie. Cette dernière avait rouvert les yeux et observait faiblement la jeune femme qui se dépêchait de défaire ses liens.
Deux heures plus tard, Aïkida se réveilla dans cette même pièce. Courbaturée, elle s'assit difficilement et découvrit son bandage qui couvrait la totalité de sa cuisse. Le tissu blanc était déjà quasiment recouvert de sang. Elle soupira et s'essuya le visage avec un morceau de tissu qu'Ambre avait laissé en évidence sur la petite table près du lit.
La porte s'ouvrit dans un grincement et Leeroy apparut dans son champ de vision.
— Je vois que tu es réveillée. Comment tu te sens ?
— Exténuée, grimaça la jeune fille. Tu as eu plus de chance que moi, il va falloir que j'attende que ça guérisse naturellement.
Leeroy s'assit à ses côtés et lui adressa un sourire réconfortant.
— Tu devrais te rendormir, il fait encore nuit noire, tu as le temps. Tu as vécu une dure épreuve, tu ne peux pas gambader partout comme si tu n'avais rien subi. Tu es encore faible.
Aïkida répondit, la voix rauque mais déterminée :
— Non, il faut que j'aille voir Athkor.
Le dragonnier grimaça. Quand elle avait cet air-là, rien ne pouvait la faire changer d'avis. Ses sourcils froncés, sa mâchoire serrée et ses cernes étaient pourtant témoins des terribles souffrances qu'elle venait de vivre. Son amie l'épatait. Elle venait à peine de se réveiller qu'elle voulait déjà se mettre debout.
Aïkida insista :
— Othar a dit que je pouvais marcher avec un soutien. Je ne compte pas rester clouer au lit jusqu'à ma guérison.
Leeroy acquiesça à contrecœur et proposa :
— Je vais t'aider à marcher jusqu'aux écuries, nous irons à cheval, ce sera plus rapide. Mais vas-y doucement, et si tu ne te sens pas bien, on fera une pause.
La Fille Gelée lui adressa un sourire et le remercia. Il lui mit une couverture sur les épaules en expliquant que dehors il faisait froid, et se releva.
Elle posa ensuite son pied valide au sol, et attendit que son ami soit à sa gauche pour s'accrocher à son épaule et se lever. Ses courbatures lui rappelèrent que ce n'était pas très conseillé, mais elle les ignora et tenta de poser son pied gauche. Mais une violente douleur la rappela à l'ordre et elle se contenta de laisser sa jambe pantelante, ne pouvant pas totalement contrôler ses muscles meurtris.
— Accroche-toi bien, on y va.
Et avec l'aide de Leeroy, la jeune Ilewite sortit de la pièce à cloche pied.
Le jeune dragonnier n'avait pas menti quant à la température extérieure, et le froid les transit tous les deux. Après dix minutes de trot sur leur cheval, les deux jeunes gens arrivèrent enfin au ruisseau. La nuit était calme et peu d'animaux nocturne se manifestaient.
Aïkida descendit de cheval et atterrit dans les bras de Leeroy qui amortirent la descente avant de la soutenir. S'appuyant à nouveau sur son épaule, elle s'avança à cloche-pied vers le ruisseau, à travers les arbres, vers l'endroit fétiche de son dragon.
Mais alors qu'ils découvraient Athkor allongé sur l'herbe et endormi, une ombre surgit soudainement à leur droite, les faisant sursauter et tirant une grimace à la jeune fille. Leeroy dégaina sa dague de sa main libre et demanda d'une voix sévère et assurée :
— Qui êtes-vous ?
L'ombre afficha un sourire, qu'ils ne virent pas, et s'avança à la clarté de la lune, dévoilant son identité. Les visages des deux dragonniers se déformèrent en une expression de surprise.
— Alex ?!!