L'art de la Nudité {Terminé}

By AlbaneF

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Elle est libertine, il est son prof. Alors que Sy fait vivre toutes ses envies, même les plus sulfureuses, el... More

Partie 1
Partie 2
Partie 3
Partie 5
Partie 6
Partie 7
Partie 8
Partie 9
Cast
Partie 10
Partie 11
Partie 12
Partie 13
Partie 14
Partie 15
Partie 16
Partie 17
Partie 18
Partie 19
Partie 20
Partie 21
Partie 22
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Partie 38
Partie 39
Partie 40
Partie 41
Partie 42
Partie 43
Partie 44
Partie 45
Partie 46 Jade
Partie 46 Tim
Partie 46 Margot
Partie 46 Sybille 1/2
Partie 46 Sybille 2/2
Partie 47
Partie 48
Partie 49
Partie 50
Partie 51
Bonus Lemon
Partie 52
Partie 53
Partie 54
Partie 55
Partie 56
Partie 57
Partie 58
Partie 59
Partie 60
Partie 61
Partie 62
Partie 63
Partie 64
Partie 65
Bonus Lemon
Partie 66
Partie 67
68 - Le bal - Préparatifs
69 - Le bal - Attente(s)
70 - Le bal - La fosse
71 - Le bal - Louis
72 - Le bal - Léo
73 - Le bal - Demande officielle
74 - Le bal - Le prix
Partie 75 1/2
Partie 75 2/2
Partie 76
Partie 77
Partie 78
Partie 79
80 - Le réveillon - Léo
81 - Le réveillon - Sy
Partie 82
Fin.

Partie 4

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By AlbaneF

Il était dix heures onze lorsque Léo gara sa Triumph Bonneville sur le parking réservé aux profs. Il descendit de sa moto de collection et se précipita dans le sas près du réfectoire. La pluie n'avait pas cessé et les cuisses de son jeans noir étaient trempées. Il se frictionna les jambes pour retirer les plus d'humidité possible mais la fibre du tissu se colla à sa peau. Il croisa quelques lycéens qui sortaient de l'enceinte de l'école pour fumer en toute légalité. Se pressant jusqu'à la salle des profs, le retardataire dédramatisa la situation en se disant qu'il venait seulement de louper une présentation de diapos sur l'art égyptien avec les Secondes SES, et que ce n'était pas si grave. Léo se dévêtit de sa veste en cuir et de son casque et les rangèrent dans son casier. Il trouva Benjamin, adossé au mur, l'attendant avec un gobelet de café fumant.

_ Panne de réveil ? Soupçonna Ben en lui tendant le café.

_ Ouais... Et un sommeil un peu trop lourd.

Benjamin et Léo se connurent à la première rentrée des classes de Léo, trois ans auparavant. Benjamin avait été le petit nouveau l'année précédente et prit naturellement Léo sous son aile. Étant quasiment du même âge, le prof de maths et le prof d'art sortir ensemble dans les bars branchés de la ville et enchaînèrent les coups d'un soir. Ils étaient sur la même longueur d'onde jusqu'à ce que Ben se case avec une certaine Mathilde, peu de temps avant les grandes vacances. Leur amitié en prit un coup, et leur chasse à la fille facile prit fin. L'inconnue de la ruelle était la première, depuis l'arrivée de Mathilde, à s'aventurer dans le pantalon de Léo.

Léo but goulûment le café en espérant dissimuler sa gueule de bois.

_ Qu'as-tu fait ce week-end ? Demanda-t-il avant de finir le gobelet d'un seul trait.

_ Oh, repas de famille en Bretagne. Dit le prof de math sans grand enthousiasme. Et toi ?

Léo réalisa qu'il ne voulait absolument pas raconter sa soirée de samedi. Il savait que Ben s'appropriait son histoire torride et qu'il fantasmerait sur cette fille dès que Mathilde refuserait ses avances. Le prof barbu resta vague :

_ Pas grand chose. J'ai dormi. Un peu trop.

Benjamin se contenta de sourire en coin. Il savait que son ami ne lui disait pas tout. Il se doutait que Léo venait de passer un week-end « alcool et sexe », son allure ne trompait personne. Mais que pouvait-il faire ? Le grand blond de trente ans qu'il était ne pouvait pas le blâmer. Le célibataire et l'homme casé ne vivaient décidément plus du tout les mêmes expériences. Si Léo ne voulait pas lui raconter son histoire, Ben sauta sur l'occasion pour lui annoncer la dernière info croustillante du lycée :

_ Au fait, tu as les Terminales L2 tout à l'heure ?

_ Ouais, dans quelques minutes. Pourquoi ? Répondit Léo.

_ Parce que je les ai eu en première heure ce matin. Et je peux te dire qu'ils sont bien excités les gamins...

_ Pourquoi ?

_ Il y a une petite nouvelle dans leur classe. Mignonne...

_ Les TL2 ...Elles sont pourtant mignonnes les gamines dans cette classe. Réfléchit Léo.

_ Ouais, tu dis ça parce que tu ne l'as pas encore vu, la gamine. Un avion de chasse... Enchérit Benjamin, des étoiles dans les yeux. Tu me diras ce que tu en penses.

_ Hum. Tu sais, pour moi, les lycéennes... Grimaça Léo.

Une alarme retentit, annonçant la fin de l'intercours. Les deux collègues se séparèrent et la discussion s'arrêta là. Léo resta un instant devant son casier en réfléchissant comment occuper sa classe puisqu'il n'avait rien préparé. Il s'avança alors vers la bibliothèque professorale et pris un classeur rempli de DVD.

Penché sur l'écran de son ordinateur portable, Léo acheva la connexion avec le vidéo-projecteur. Il sentit quelques gouttes de pluie ruisseler le long de son cou et se demanda si il allait finir par être sec. Le professeur ne tourna pas la tête lorsqu'il entendit la classe arriver bruyamment. Un des élèves populaires s'avança vers Léo :

_ Monsieur, on a une nouvelle élève.

_ Oui, on m'a mis au courant. Allez vous asseoir Mattéo.

L'élève s'exécuta tandis que Léo s'énervait à cause de la mauvaise transmission. Il s'accroupit, la bouche face aux trous des cordons de connexion et souffla dedans, espérant qu'il ne suffirai que de cela pour que l'image apparaisse sur la toile tendue derrière lui.

_ Eh monsieur, ce n'est pas une VHS. Nous ne sommes plus dans les années 90. Rigola le petit rigolo de la classe qui déballait ses affaires sur son bureau.

_ Merci Tim pour ce commentaire très constructif. Grommela le professeur. On m'a dit que vous étiez bien excités aujourd'hui. Alors pour la peine, ce sera visionnage d'un docu', prise de notes et interro à la fin du cours.

_ Et le cours sur sujet vivant ? Râla Mattéo.

_ Plus tard. Soupira Léo.

Le crâne du professeur comprimait de plus en plus son cerveau. Entendre tout les bavardages de ses élèves ne faisait qu'accroître sa mauvaise humeur. Et le matériel multimédia qui faisait de la résistance n'arrangeait rien. Léo insulta tout bas le maudit ordinateur.

_ Parce que si vous n'avez pas trouvé de modèle vivant, je peux arranger ça... Prétendit Mattéo. Tiens, Sybille déshabille-toi, on a besoin d'un modèle nue !

Sybille ? Quel genre de parents donneraient un prénom aussi archaïque à leur fille ? Léo sentit un courant d'air humide dans son dos. Il conclut que c'était la petite nouvelle qui venait de pénétrer dans la salle. Le professeur dévissa lentement son cou pour juger sa fraîche élève.

Les gouttes de pluies tombaient sur le sol comme les percutions d'une batterie fracassante. Perchée sur des talons de plus de douze centimètres, la lycéenne avait bravé une averse pour rejoindre son cours d'art. Les yeux du professeur lorgnèrent ses longues jambes, revêtus d'un collant opaque noir. Le dessin des ses jambes vertigineuses s'effaçait sous un pull gris à grosses mailles. Ses élégantes mains pressèrent le bas du pull pour laisser échapper quelques gouttes supplémentaires. Un large col en V bordait ses clavicules ambrées. Sa peau mouillée accentuait les courbes de sa poitrine juvénile. De longues mèches de cheveux tombaient sur ses épaules. Léo déglutit lorsqu'il découvrit sa belle bouche peinte en rouge et ses yeux. Noisette, vert et or.

Le professeur se leva et fit face à son amante, à sa nouvelle élève. La stupéfaction rendit Léo muet, hébété. La peau mouillée de Sybille le conduit à repenser à son fantasme de la douche. Il s'égara dans cette pensée et son jeans devint de plus en plus serré.

Sybille resta silencieuse. Elle fixait l'homme qu'elle pensait ne plus jamais revoir. Quelle chance y-avait-il pour qu'ils se recroisent ? Quelles étaient les probabilités qu'il soit son prof ? D'une oreille, Sybille écoutait le chahut de ses camarades, dont elle avait été le centre d'attention depuis son arrivée au lycée. Elle réprima un sourire quand elle entendit des allusions à son corps dénudé. Cette situation était finalement amusante. Le visage décomposé du professeur était si chou.

« Le pauvre... Je ne peux pas le laisser ainsi. » Se disait-elle.

L'élève sortit de son sac un papier que le Conseiller d'Éducation lui avait confié et le présenta au professeur abasourdi :

_ Il faudrait signer ce papier pour justifier ma présence, professeur. Murmura-t-elle, souriante.

Léo ne décrocha pas un mot ni un geste. Désabusé par l'inconvenance de la situation, il ne put décrocher son regard des yeux qui le fit jouir plus tôt. Face à l'inertie de son professeur, Sybille retint un rire et se mordit la lèvre. Elle frôla son amant pétrifié et déposa le papier sur le bureau.

_ Vous me le rendrez plus tard, professeur.

La lycéenne s'amusait à prononcer ce dernier mot. Elle se dirigea ensuite vers ses camarades masculins qui se battaient pour qu'elle s'asseye à côté d'eux. Elle choisit une place près de la fenêtre. Elle s'assit et croisa les jambes en direction de Léo.

_ Monsieur, de quoi parle le documentaire ? Demanda une des élèves dans le fond de la classe.

Cette question tira Léo de sa torpeur. Il avança alors droit devant lui et ferma la porte. Il retourna à son ordinateur en prenant soin de ne pas regarder Sybille.

_ L'art florentin. Toussa le professeur en manipulant le multimédia qu'il finit par faire fonctionner.

_ Est-ce en rapport avec notre voyage scolaire ? Demanda Mattéo.

Le professeur leva les yeux sur son interlocuteur. Mais il ne vit pas le jeune joueur de volley, blond à lunettes, qui faisait tomber les cœurs de ses demoiselles... Léo ne vit que sa voisine de table, diablement attirante dans sa micro-tenue. Sybille l'observait, elle attendait les explications de son professeur dans un silence intimidant.

Léo bafouilla un « oui » avant d'activer la lecture du documentaire.

_ Et l'interro ? Sybille est obligé de la faire ? C'est son premier jour, soyez cool... Continua arrogamment Mattéo.

Léo déglutit en entendant ce prénom. Le générique du film débuta et les élèves se mirent à être attentifs et se tournèrent vers l'écran. Seuls Mattéo et sa voisine fixaient encore le professeur. Léo avança d'un pas décidé vers les deux lycéens mais toute son assurance disparut lorsqu'il fut assez près pour remarquer la fine couronne d'or autour de l'iris droite de sa nouvelle étudiante.

_ Tu... Vous n'avez qu'à dessiner... N'importe quoi, pour que j'évalue votre niveau. Bafouilla-t-il.

_ Okay. Dit la jeune-fille.

Le regard perçant de la lycéenne ne décampait pas du visage de son nouveau prof préféré. L'intensité de son regard et l'énergie sexuelle que cette fille dégageait provoquèrent une nouvelle érection dans le jeans de Léo. Le professeur retourna rapidement derrière son bureau et sortit son nécessaire à dessin pour enfin exécuter son travail d'enseignant.

_T'inquiètes, si tu as des problèmes, je suis là. Chuchota Mattéo à l'oreille de sa nouvelle camarade.

_ C'est bon à savoir. S'amusa Sybille.

L'élève prit ses lourds cheveux et les rangea sur un seule épaule. Elle massa un instant son cou découvert et regarda par la fenêtre. Sybille observa la cour paysagée de son nouveau lycée et sa façade de brique rouge. L'endroit était calme. Cela la changeait de son ancienne école, située en plein cœur de Paris. La lycéenne se demanda si les choses seraient plus simples ici, si les gens de cette ville seraient plus distrayants qu'à la capitale. Sybille sourit en se rappelant les personnes qu'elle avait déjà rencontré depuis son emménagement. Pour la plupart des hommes.

Il y eut d'abord les déménageurs qui ne se firent pas prier pour monter ses cartons dans sa chambre, ceux-là étaient plutôt prévenants. Il y eut ensuite le cocktail de bienvenue au bureau de son père, Sybille s'était profondément ennuyé ce soir là, ces vieilles personnes pompeuses lui rappela Paris et ses mondanités interminables. Empreinte d'aventures, la jeune fille décida de découvrir la ville le lendemain. La fraîcheur de l'automne lui fit accélérer le pas mais une enseigne lumineuse attira son attention. « Ouvert H24 » brillait dans la vitrine d'une épicerie.

Sybille tripotait son pendentif dans le creux de ses seins quand elle se souvint le visage de l'homme qu'elle quitta précipitamment ce soir là, dans la ruelle de cette fameuse épicerie. Sa poitrine se gonfla d'air et ses yeux se posèrent sur le professeur.

Léo la fixait. Il observait la main de son élève flirter avec sa peau sucrée. La lumière était divine sur elle. Le professeur n'était absolument pas concentré sur son esquisse, ni sur son travail, ni sur la barrière déontologique élève-professeur. Léo essayait seulement de tempérer son excitation pour ne pas se lever et remplacer la main de Sybille à l'orée de son soutien-gorge.

Un petit commentaire de Tim sur les proportions du David de Michel-Ange interrompit l'échange silencieux. Sybille retint un rire lorsqu'elle reconnut le potentiel attrayant de ses camarades. Tim l'avait tout de suite mis à l'aise avec ses blagues et Mattéo paraissait être un garçon digne de confiance. Les autres garçons de la classe s'étaient effacé mais semblaient apprécier son intrusion dans la classe. Quant aux filles, elles n'étaient pas différentes des parisiennes : hautaines et distantes. La lycéenne finit par chercher une feuille ainsi qu'un crayon au fond de son sac et s'attela à dessiner « n'importe quoi ».

------- Coucou, wouah, partie un peu longue... Trop ? J'ai pensé que donner un moto à Léo le rendait encore plus sexy. Était-ce une bonne idée ? Que pensez-vous de ces retrouvailles ? Situation bizarre, n'est ce pas ?

Votre avis sur les nouveaux perso : Benjamin ? Tim ? Mattéo ?

Rdv à la partie 5, biz

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