Une permission ~ Antoine Griezmann

46 ~ Projets plein la tête 🤯

PDV de Katherine

Après une dizaine de jours à Mâcon, on s'apprête à partir.
- Merci beaucoup Anía et Amaro ! Promis, je vais essayer d'améliorer sérieusement cet espagnol ! leur dis-je. Vous êtes adorables merci beaucoup !
- Fais attention à toi ma petite ! me dit tendrement Anía.
- Théo ! Viens par là ! s'exclame Antoine.
Il attrapa la tête de son frère et lui ébouriffa les cheveux.
- Héééééééé !
- Allez ! Viens par là Mini-Griezmann ! dis-je en l'attrapant.
- ALED ! Tu m'étouffe Kath !
- C'est pour plus entendre tes conneries ! lança Maud.
- Merci Maud !

Après une dizaine de minutes à dire au revoir à tout le monde, je les remercie encore une fois et on s'en va.
- Ta famille est vraiment adorable Antoine...
- C'est aussi la tienne.
D'un regard je le remercie.
Je pose ma tête sur son épaule, attrape sa main d'un côté et celle d'Arman de l'autre.

Arrivés chez Antoine, on se pose enfin réellement. Sans stress. Maintenant qu'Antoine n'est plus silencieusement tourmenté, Isabelle va mieux, ses parents sont restés auprès d'elle, pour s'occuper d'elle le temps que sa convalescence.

On pose alors nos valises d'Italie, je prépare et lance une machine à laver avec nos affaires. 
- Antoine ? Viens par là chéri ! l'appelais-je d'une petite voix.
Il arriva rapidement et dit, lui aussi d'une petite voix :
- Qu'y-a-t-il Darling ?
- Euhhh... C'est un peu nul comme motif, mais je comprends pas ta machine...
- Okay, regardes. Là, c'est la température, ici, les tours par minutes... et elle a des programmes pré-programmés selon ce que tu laves. Algodón c'est coton, negro/oscuro c'est noir/sombre, claro c'est clair... ça va ?
J'hoche la tête. Okay, petit à petit on va se réconcilier avec l'espagnol, ça va le faire !

En revenant au salon je pense aux potentielles solutions pour que j'apprenne l'espagnol.
- Antoine ? Il n'y aurait pas un bar ou un resto dans le coin où je pourrais bosser bénévolement pour travailler mon espagnol ?
- Hum... si ce petit resto tout mimi ! Como en casa ça s'appelle. 
- Super alors j'y passerai prochainement !
- Pourquoi prochainement ? Tu as d'autres plans avant ?
- Moui...
- Comme...
- Aller voir la mer.
- On vient juste de rentrer, tu veux déjà repartir, ris Antoine. 
- Tu n'as pas idée de la dernière fois que j'ai vu l'océan Monsieur Griezmann.
- Et c'était ?
- J'avais 24 ans.
- Il y a plus de 3 ans ! Comment t'as survécu autant de temps sans contempler l'immensité bleue ?
- Comme j'ai survécu en Afghanistan et en Iran. Et Arman n'a jamais vu l'océan...
- Oh la la. Y a rien qui va dans ta phrase ! Il va falloir régler ça.
- La dernière fois c'était Hugo qui m'y avait amené. Avec les filles... ça date tellement.
- D'autres projets Katherine ?
- M'entraîner ! Et certains te concernes aussi, souris-je malicieusement.
- Ouhloulou, rigola-t-il.
- Aller viens par là mon grimlins coureur de ballon !
- Dis celle qui court après les méchants !
- Le méchant et le gentil ne sont que des points de vu. Aussi étrange que ça l'est, certains agissant comme des terroristes pour nous, sont convaincu de le faire pour le bien de leur communauté.
- Comment tu fais pour...
- J'essaie d'agir pour le bien des populations vivants sous les martyrs de tyrans... Mais la frontière est fine pour que ce soit nous qui devenions les agresseurs...
- En tout cas, tu es ma Katherine, l'humain que j'aime !
Il m'attrapa et me porta en sac à patate.
- Tu me considère comme un sac à patate pour me porter comme ça ?!
- Oh, si tu le prends comme ça...
Je le vis se diriger vers le jardin. Arrivé au niveau de la baie vitrée, je pose mon pied contre le mur et pousse un grand coup, Antoine perd l'équilibre et tombe. Je tends mes bras pour me réceptionner et fait rouler Antoine sur moi pour amortir sa chute. On éclate de rire.
- Je voulais pas finir mouillée !
- Qui a dit que ce serait l'eau de la piscine ?
- Eh !
Je le pousse pour pouvoir me relever. Une fois debout je lui tends - gentiment - la main pour le relever lui aussi.
- Ooown trop aimable, merci Darling !
Ensuite je le pousse sur le canapé. Haha !
- Contrattaque !
- Viens donc avec moi sur le canapé !
- Hum... Qu'est-ce que j'y gagne à céder ?
- Moi !