5 ~ Interviews

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Jour que je redoutais. Didier m'en a informé hier. Cet après-midi on va à une conférence de presse, avec plein de journalistes partout ! Je toque à la porte d'Hugo. Il ne répond pas alors j'entre. Il est à la douche.
Lorsqu'il sorti enfin, il me regarde étonné :
- Katherine ? Depuis combien de temps tu es là ?
- Assez longtemps pour savoir que tu sais chanter, très mal mais tu sais, et que tu ne t'es pas rasé depuis deux semaines, répondis-je calmement.
- Okay, okay. Qu'est-ce-que tu fais là ?
- Je voulais avoir les conseils d'un frère pour savoir ce que je peux mettre ce soir.
- Bah une robe !
- J'en ai pas.
- Un jean ?
- Les seuls vêtements que j'ai ce sont des vêtements que j'utilise à l'armée pour les entrainements : pantalons cargos noirs, beiges, kaki et camouflages ! Et en hauts, des hauts sportifs et camouflages... Ça t'aide ou pas ?
- Tu me désespères. Viens !
Il me traine hors de Clairefontaine. Après quelques longues minutes il me fait sortir de la voiture et m'emmène dans une boutique de la banlieue parisienne.
- Là tu va trouver des robes, des chaussures à talons, du maquillage et plein d'autres trucs...
- Trucs tellement féminin que je ne connais pas !
- C'est vrai...! Allez entre, toute les robes que tu essaieras je veux les voir !
Je choisis quelques modèles de robes, les essaies, lui montre mais aucune ne lui plait. Au final j'en essaie une simple, ma préférée de toutes celles que j'ai vu et Hugo me donne son approbation. On rentre ensuite à Clairefontaine. Durant l'après-midi banalisée, je fis toutes sortes d'exercices de renforcement musculaire, mais aussi des exercices de français car j'en ai un peu perdu lors de ces six mois en Afghanistan.
Aux environs de dix-neuf heures, je m'habilla

cette robe  laissait apercevoir mes plaques d'identifications jusque là restées cachées

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cette robe laissait apercevoir mes plaques d'identifications jusque là restées cachées. Je laisse mes cheveux libres et mis juste une touche de mascara. J'en utilise tellement souvent que je m'en suis mis dans l'œil. J'ai progressée, la dernière fois (il y a plus d'un an) je m'en suis mis partout sauf là où il fallait. C'est finalement ma belle sœur, Marine, qui me l'a mis. Je mets ensuite une paire de converses noires, j'ai hésité avec les turquoises mais je me suis dis que noir serait plus discret. Cinq minutes top chrono ! Je sorti de ma chambre et croise mon frère.
- Très joli costume.
- Je te retourne le compliment !
- Eh, je porte pas un costume moi !
- Vous êtes très jolie Major LLORIS ! me dit Antoine.
- En voilà un qui sait faire des compliments flatteurs, contrairement à toi Hugo !
Sur les coups de dix-neuf heures vingt, tout le monde était en bas quand Letizia arriva :

 - En voilà un qui sait faire des compliments flatteurs, contrairement à toi Hugo ! Sur les coups de dix-neuf heures vingt, tout le monde était en bas quand Letizia arriva :

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Une robe blanche avec de la dentelle, elle a retiré ses plaques. Bien coiffée et très bien maquillée, elle porte aussi des chaussures avec de hauts talons.
- Sérieux ? Des converses avec une robe de soirée ? me lance-t-elle.
- Je n'ai pas de chaussures à talons et je ne sais pas marcher avec... Et puis les converses c'est tellement confortable !
- D'accord d'accord. On règlera ça entre filles.
- Oh, ça sent pas bon pour moi...!
Didier fit son apparition dans le hall.
- Tu es très jolie ma fille !
- C'est loin de ce à quoi elle ressemble sur le terrain ! répondis-je à sa place.
- Je suis en permission ! répliqua-t-elle.
On se dirige tous vers le bus. Didier vérifie visuellement que tout le monde est là. Je m'assois à côté de mon frère.
- Prête ?
- Psychologiquement et physiquement, non.
- Ce n'est jamais arriver ça ? Comment ce fait-ce que ma sœur toujours prête ne le soit pas ?
- Les journalistes. Je les détestes.
- Ah, je comprends mieux. C'est vrai que je ne les aimes pas trop non plus...
- Ça doit être de famille !
Il y eu un silence, rien de gênant ni pesant, mais je le rompu.
- Il faut que je te parle d'un truc...
- Qu'est-ce-qu'il ne va pas frangine ?
- Tout va bien. Mon supérieur, le Général SCOTT, m'a proposer de terminer ma mission en Afghanistan et de partir faire un entrainement.
- Je ne vois pas où est le problème ?
- Kate fera le même entrainement que moi, mais pas en même temps. Elle le fera une fois que j'aurai finis le mien. Elle accepte que si j'accepte.
- Alors accepte !
- Le problème c'est que c'est l'entrainement des SEAL's.
- Attends, l'entrainement des NAVY SEAL's ?
- Oui ! Mais le problème c'est que la formation est de trente mois. Soit deux ans et demi.
- Et ?
- Je ne veux pas rester tant de temps loin de ma coéquipière. Et de toi aussi.
- Je ne peux pas t'aider. C'est à toi de choisir. Je pense que tu aura quand même quelques permissions.
- Je ne sais pas. J'ai l'impression d'être perdue.
- Ton cœur est ta boussole !
- Tu sais que je t'aime ?
- Oui, je le sais depuis très longtemps ! Moi aussi je t'aime !
Je pose ma tête sur son épaule et hume son odeur qui m'avait tant manquée. Sa présence, sa voix, ses paroles, tout chez lui m'avait manqué !
Le bus s'arrête et me sort de mes pensées.
- Oh non on est arrivé ! bougonnai-je.
- Allez la frangine, on décolle.
- Ah oui ? Où sont les hélicos Capitaine ?
Je descendis du bus et laisse passer Didier et les joueurs pour rester à l'arrière. Quand j'entre dans la salle, il y a une grande table devant nous, avec des micros. Je ne suis pas à l'aise, je n'ai qu'une envie : partir. Mais je ne renoncerai jamais. Les garçons et Didier s'assoient et des journalistes commencent à les interviewer. Je reste dans mon coin, debout. Letizia est elle aussi debout, à côté de son père.
- M. Deschamps, qui sont les deux jeunes femmes qui vous accompagne ?
- Ce sont deux... on va dire "stagiaires" qui vont m'aider aux entrainements.
- Mais je croyais que les présences féminines étaient interdites ?
- C'est un cas ici un peu spécial. Ces deux jeunes filles vont expliquer.
Oh non, il ne manquait plus que ça !
- Je suis Letizia Deschamps, ici avec une collègue pour aider mon père sur un projet d'entrainements, mais tous les détails en sont confidentiels.
Elle me regarde l'air de dire : Va s'y c'est à toi !
- Katherine LLORIS. Avec Mlle. DESCHAMPS nous avons accepter d'aider son père sur un programme d'entraînement qu'il voulait mettre en place. Voici donc pourquoi nous sommes ici, mais comme elle l'a précisé, aucun détails ne sera donner sur cet entraînement.
Depuis le début je tenais nerveusement les plaques, et je sais que je ne les lâcherai pas avant d'être sortie de la salle.
- Vous êtes la sœur de M. Lloris ?
- Oui.
- Madame, m'appela un autre journaliste.
- Mademoiselle, répliquais-je, ne supportant pas d'être appeler Madame.
- Mademoiselle, reprit il. Pouvez vous nous éclairer sur le programme d'entrainement ?
Il ne faut jamais dire non à un journaliste.
- Nous avons précisez la confidantialité de ce programme ! m'énèrevais-je un peu. Et si M. DESCHAMPS ne vous en a pas parler je ne le ferai pas à sa place. Et il a été plutôt clair que nous ne le divulguerions pas !
Après la conférence de presse qui me sembla durer une éternité, j'ai bien cru que j'allais dépérir ici même. Lors d'un moment j'ai eu une sorte malaise, j'ai même dû me tenir au bras d'un des garçons à côté de moi, et le plus proche était Antoine.



SALUT MON P'TIT POTE DE WATTPAD !
Je sais qu'il est un peu tôt, minuit au Pays de Galles 🏴󠁧󠁢󠁷󠁬󠁳󠁿, mais je voulait souhaiter le plus tôt possible aux bleus une bonne chance pour ce match ! VOUS ÊTES LES MEILLEURS 🇫🇷
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Une permission ~ Antoine GriezmannWhere stories live. Discover now