Une permission ~ Antoine Griezmann

6 ~ Coup de fil

Après la dure soirée d'hier, Didier leur a laisser la matinée de libre. Fidèle à mes habitudes, je me lève et par dans une séance de renforcement musculaire. Pour finir, je termine dans la piscine pour travailler mon apnée. Alors que je reprenais mon souffle mon téléphone sonne.

- Allo ?
- Major Katherine LLORIS ?
- Oui Général SCOTT ?
- Je vous annonce que l'adoption a été accepté.
- Merci de m'avoir aider Général !
- De rien, vous êtes un excellent major, vous le méritez. Vous avez un hélico qui partira demain matin à 6h45. Vous pouvez choisir un autre soldat pour vous accompagner.
- Des choses à savoir sur la situation là bas ?
- Oui, quelques unes. La situation s'est aggravée depuis votre départ. Le même groupe terroriste. Celui contre lequel vous luttiez, il a repris de le puissance quand vous êtes partie, vous êtes celle qui le connait le mieux, vous avez passez plus de six mois là bas, vous savez comment il fonctionne, comment il réagit. Si vous arriviez a mettre un peu d'ordre en récupérant Arman, ce serait d'une grande aide pour les équipes déjà sur place.
- Bien Général.
Je raccroche. Je me sèche et par me doucher dans ma chambre.

Après cette douche, je m'habille et tente de trouver Didier. Je tombe sur Grégory Dupont, le préparateur physique :

- Excuse-moi Grégory, saurais-tu où puis-je trouver Didier ? m'enquis-je.
- Les gars ne travaillaient pas ce matin, donc Didier non plus, il devrait être dans son bureau surement... Si non, je ne sais pas.

Je le remercie et disparais à l'angle du couloir pour rejoindre le chemin qui mène au bureau de Didier. Il est effectivement dans son bureau, je l'entends discuter... Mai je n'entends pas de réponses d'un possible interlocuteur, il doit être au téléphone. Je croise Olivier Giroud.

- Salut la tortureuse Katherine ! dit-il avec un sourire au lèvres.
- Salut Olivier ! Comment vas tu ?
-Bien, je n'ai pas été torturé ce matin ! Et toi ?
- Ca va aussi, mais pourquoi es-tu là ?
- Je dois voir Didier pour un détail pour les matchs... Et ai-je le droit de savoir pour toi ?
- J'ai reçu un appel ce matin, je vais devoir partir en Afghanistan pour deux jours tout au plus...
- Pourquoi maintenant ? Tu es en permission ! Et pourquoi juste deux jours ?
- Je pars récupérer Arman, je fais juste l'aller retour !
- Pourquoi tu n'es pas rentrée dans le bureau de Didier ? demande-t-il.
- Il est au téléphone !
- Comment tu sais ?
- Il discute, on entend sa voix, mais on a pas de seconde voix qui lui répond, donc l'interlocuteur n'est pas dans la même pièce, et on a les moyens technologiques maintenant ! Il n'est pas fou à parler seul si sa peut te rassurer, lui répondis-je en riant légèrement.
J'entendis le coach raccrocher et le signala à Olivier.
- Tu as l'ouïe fine ! Vas y, tu es arrivée avant moi ! m'incite-t-il.

Je toque puis entre.
- Bonjour Katherine ! Comment vas-tu ?
- Bien, très bien, et toi ? Après les journalistes ?
- Ça va. Les journalistes sont toujours les mêmes... Je sais que toi aussi tu ne les aimes pas trop.
- A vrai dire, je les déteste !
- Tu étais venue pour me dire quelque chose non ?
- Oui, je dois partir demain, pour récupéré mon fils, l'adoption vient d'être accepté !
- Félicitations ! Je suis très heureux pour toi ! Tu pars pour combien de temps ?
- Deux jours maximum.
- Je lui aménage une chambre ?
- Ne t'embête pas avec ça Didier, je dormirai avec lui !
- Il s'appelle comment ?
- Arman, Arman LLORIS, dis-je en souriant.

Au repas de midi je m'assois à côté de mon frère.
- Ça ne vas pas ? me demande-t-il, comme si il savait.
- Si si. Il faut juste que je t'informe que je repars demain.
Tous se retourne vers moi.
- Quoi ? Mais tu viens tout juste d'arriver ! se lamente il.
- C'est juste l'affaire de deux jours tout au plus. Je vais récupérer Arman et m'assurer que tout va bien là-bas.
- Il y a des problèmes ? demande Leti.
- Depuis que je suis partie oui.
Hugo me prend dans ses bras et me murmure :
- Tu as intérêt a revenir p'tite sœur !
- Toujours ! promis-je.
- Tu pars à quelle heure demain ? demande Antoine.
- 5h30, j'ai une heure et demi de route puis je dois rejoindre l'héliport, répondis-je.
- Je t'aime beaucoup Katherine, mais je ne me réveillerai pas à cette heure là pour te dire au revoir..., lança Paul.
Je souris avant de lui dire :
- C'est entièrement compréhensible, lui répondis-je en me remémorant sa tête lors du premier renforcement musculaire que l'on a fait ensemble.

On termina de manger, ensuite les garçons ont une pause d'une heure pour digérer ensuite ils ont rendez vous sur le terrain pour commencer l'échauffement avec les kinés.

- Didier ? Est-ce-que je pourrai participer à l'entrainement cette après-midi ?
- Bien sûr, tu es la bienvenue Katherine !
- Même en temps que joueuse ?
Il rit et répondit :
- Mais oui ! On verra si ton frère à déteint sur toi !

Je profite de l'heure de pause pour préparer mon sac. Je ne prends pas toutes mes affaires, je vais revenir. Je prends un sac plus petit que d'habitude, y mets une tenue, ça devrait allez pour deux jours, des affaires pratiques, quelques vêtements pour Arman et quelques trucs qui pourrait être utiles. J'appelle Kate pour la prévenir de notre départ demain.

- Kate ? On part demain chercher Arman !
- KATHERINE ! TU VAS ÊTRE MAMAN ! JE SUIS TROP CONTENTE ! hurla-t-elle si fort que je du éloigner le téléphone de mon oreille, je l'entendais encore.
- Merci ! lui répondis-je simplement. Tu es prête pour retourner voir nos pitis élèves ?
- Ces petits êtres trop mignons ?
- OUIIIII ! cria-t-elle de nouveau.

Je rejoins les garçons sur le terrain, les kinés s'occupent d'eux, et je m'échauffe de mon côté pour ne pas les déranger. Ensuite ils font quelques exercices pour terminer leur échauffement. Enfin Didier fait les équipes :

- Hugo, à droite. Katherine tu joues sur quel poste ?
Mon frère me regarde en riant, il vient de comprendre, contrairement au autre.
- Tous, répondit-il.
- Mais ça fait un moment que je n'ai pas jouer, ça risque de ne pas être fantastique...! rigolais-je.
- On va tester tes capacités en gardienne !
- Parfait !
Il continue les équipes, Antoine et Paul sont avec moi ! Premier match :
Antoine récupère le ballon, il cours vers Hugo, Paul est en soutien mais il est prit entre Varane et Umtiti... Il ne parvient pas à se dégager et perd. Un défenseur la donne à Blaise Matuidi. Il progresse, gagne du terrain... Où sont les défenseurs ? J'ai deux options : j'attends qu'il arrive ou je sors de la cage et tente de l'intercepter. Je choisis la deuxième option, bien que je ne sache pas si c'est la meilleure... Je quitte mon poste, m'avance vers lui, il semble si surpris qu'il ne se rend même pas compte qu'il vient de perdre la balle !
- Il est où le ballon ? s'exclame Matuidi.
- Parti ! lui répondis-je.
Il tourne sur lui même pour regarder autour de lui... Il l'aperçoit au loin et cours en sa direction. Un de mes attaquants l'a récupéré et n'ayant pas une bonne fenêtre l'envoi à Antoine. Ce dernier vise. Tire. Et marque.
- Alors le frangin ?! C'est pas moi qui est censée être en équipe nationale ! chambrais-je Hugo.
Il fit mine de bouder. La même tête que quand il était enfant !
Après ce petit match 2-1 pour nous, Didier changea de nouveau les équipes. Je suis cette fois si, avec Hugo - au goal bien sûr - Olivier, N'Golo Kanté et Samuel Umtiti. Paul récupère le ballon en face et fonce vers nous... Je réfléchis moins de deux secondes avant de crier :
- Paul ! Par là !
Il tourne la tête et je récupère le ballon. Je fonce vers le but adversaire et quand je me fais arrêter par un de leurs défenseurs je tire en visant du mieux possible avec ma fenêtre... et c'est réussi ! Ensuite Steve Mantanda renvoie à Varane qui passe à Antoine. Et là, plus personne n'ose s'interposer face au grand Griezmann... Il fonce vers Hugo. Je décide de couper la route d'Antoine sinon Hugo aura des difficultés à arrêté le tir qui se prépare... Je me place juste devant Antoine qui pile net, désarsonné.

- Que vas-tu faire maintenant Griezmann ? demandais-je.

Le temps qu'il réfléchisse, je fais signe à Olivier de ce placer derrière Antoine, il met un temps à comprendre ce que je lui demande, mais se place à bonne distance derrière sans comprendre pourquoi... Antoine feinte à droite, à gauche, mais je reste de marbre. Prit au dépourvu, il se prépare à me contourner d'une manière ou d'une autre et je shoot dans le ballon entre ses pieds qui file entre ses jambes pour être réceptionner par Olivier. Antoine me regarde ahuri.

- Alors ça ! C'est du génie Kath ! me lance-t-il, n'en revenant toujours pas.
- T'inquiètes pas Antoine, tu vas t'en remettre, lança à son tour mon frangin.
Ils accusent tous le coup et Olivier en profite pour marqué notre premier but !
Au final ce match sera un 2-2.

Salut mon p'tit pote de Wattpad !
Comment vas tu en ce jour de finale ? Je souhaite (bien évidemment) le meilleur pour les bleus et surtout LA COUPE 🏆
Si ce chapitre t'a plu tu peux en parler autour de toi, faire ce que tu veux car la est to droit et je te dis à plus tard dans l'après-midi pour un deuxième chapitre...