Chapitre 33 : Oublier son propre anniversaire...

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J'étais à la limite de pleurer tellement je rigolais. Enfin, j'aurais peut-être pas du.

Moi : C'est une blague ? **rigoles très très fort**

Louise : Hum non je ne crois pas.

Moi : Maman je croyais que tu n'aimais pas les prostituées ?

Ma mère : Pardon ? Surveille ton langage envers Louise. Je crois que je vais vous laisser.

Moi : Oh pas besoin elle va partir **sourire**

Pourquoi c'est quand on a oublié les gens, qu'ils reviennent ?

Louise : En fait non, j'ai à te parler.

Moi : Ah bon ? Bah si on parlait, toi sur le palier de la maison, avec la porte fermée et moi derrière ?

Louise : Non sérieusement !

Moi : Ça te plais pas ? On peut parler par télépathie si tu préfères ou alors tu peux parler toute seule aussi.

Je me mis derrière elle et commençai à la pousser vers la sortie. Elle se retourna et me stoppa.

Louise : Jo' tu me connais, tu sais que je suis plutôt du genre déterminée. Et si j'ai envie de te parler, je ferais tout pour que tu m'écoutes.

Elle a pas tord. Elle est du genre très déterminée et quand elle veut quelque chose, elle l'a.

Moi : Je t'accorde dix minutes et c'est chère payer.

Je refermai la porte et lui fis signe de monter là-haut.

Moi : Tu voulais ?

Louise : Tout d'abord pendant que je parlerai je veux que tu te taise.

Moi : Oh... Ok.

Louise : Je vais tout d'abord m'excuser. Ce que je t'ai fais est dégueulasse j'en suis consciente. Je suis venue dans la même université que toi dans l'espoir de me rapprocher de toi parce que tu me manquais. Mais arrivé là-bas tu étais déjà en guerre avec cette « Diana » et je me suis laissée embarquer dans ses combines. Elle m'a dit des choses horribles sur toi mais aussi sur moi. Mais surtout sur toi. Mais si je suis venue te parler aujourd'hui c'est pour te dire la vérité. Alors, par où commencer... Ah, si je t'ai laissé tomber c'était à contre cœur, elle m'a forcé. Elle m'a menacé de révèler tout ce qui s'est passé pour toi au collège/lycée. Elle voulait même faire venir le connard qui t'a humilié. Le prix à payer pour pas qu'elle le fasse était de te laisser croire que je te détestais. Je suis vraiment désolée, je sais que tu ne me pardonneras sûrement jamais, mais je t'aime. Tu es et tu resteras ma meilleure amie.

Elle se mit à pleurer.

Je ne sais pas si je dois la prendre dans mes bras, la réconforter ou lui gueuler dessus pour ne pas m'avoir dis la vérité. J'aurais pu l'aider, merde !

Finalement je la pris dans mes bras. Cela me semblait le geste le plus humain à faire. Ça a été ma meilleure amie, et je sais qu'elle a juste essayé de me protèger même si c'était maladroit de sa part.

Moi : Ne t'en fais pas. Tu as raison sur un point, je ne sais pas si un jour je pourrais te reconsidérer comme ma meilleure amie, mais je te pardonne.

Oui je la pardonne. Certains diront que je suis naïve ou même très idiote, mais non. J'ai juste décidé de prendre en considération plusieurs choses, comme : le fait qu'elle a été ma meilleure amie, qu'elle a fait en pensant m'aider et surtout je sais que Louise n'est pas méchante. Et puis on avance pas avec des regrets, ne pas la pardonner ne m'aurais servi à rien. De cette façon je tire un trait sur Louise et elle, elle aura bonne conscience. C'est gagnant gagnant.

Restart  ||EN RÉÉCRITURE||Où les histoires vivent. Découvrez maintenant