Trente Et Deux : Depuis Quand ?

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- en tout cas ne te tracasse pas, viens on va se coucher et demain tu iras lui parler.

-c'est tout ? Tu ne me demande pas plus que ça ?

- seth il est 3 heure de matin alors non je ne te demande pas plus que ça.

Ce soir là seth n'a pu trouver le sommeil, il était cloîtré dans la position fœtal à écouter 100 fois les vocaux dalex qui lui envoyait toutes les excuses du monde. Ça s'entendait dans sa voix qu'il était inquiet et désemparé mais il ne lui a pas répondu. Même quand il vit son téléphone s'allumer en affichant "châton" à l'écran.

Comment il allait faire pour lui faire face ? Il était fatigué, complètement vidé de son énergie. Mais d'un autre côté, Alex ne lui avait jamais menti, mais c'était peut être ce mensonge là qui allait tout détruire.

A cet instant, Seth imagina une vie sans lui, sans son blond, 20 fois plus dur que la première fois, quand il était parti. Malgré tout s'il s'agissait d'une tromperie, en aucun cas il ne pourrait lui pardonner.

C'était l'heure de rentrer, après avoir remercier Warren il parti.

Il est resté quelques minutes dans sa voiture dans la rue juste en face de chez lui. Le regard dans le vide, l'esprit ailleurs, le cœur battant. Il n'arrivait plus à réfléchir, il avait sommeil, il était quelque peu énervé et Alex allait lui répéter la même chose : ce n'est pas ce que tu crois.

Le voilà, jestimais à écrire quelque chose de valorisant mais ce qui me viens à l'esprit à cet instant est... Le voilà le Seth craintif, apeuré et très peu sûr de lui. Sa voiture juste devant le garage. Alex venait d'apparaître par la fenêtre de la cuisine puis disparaît furtivement sûrement pour aller ouvrir la porte d'entrée.

Il n'avait pas envie de se disputer, et fuir n'était pas la solution, ça il avait bien compris parce que maintenant il se sentait encore plus mal qu'hier.

Ses yeux piquent, il s'en veux d'être parti d'avoir fui la situation. Quel crétin...

Il entre dans la maison et Alex était devant lui les bras croiser les yeux rouges et gonflés, lui non plus n'avait pas dormi. Seth voulait camper sur sa position tant il était têtu. Personne ne parlait. Personne ne voulait parler alors que tout deux avaient besoin de réponses.

Seth l'esquive pour se diriger dans le couloir mais Alex l'intercepte, cette dispute, cet état ne pouvait pas durer plus d'une journée.

- seth s'il te plaît...

-laisse moi !

-mon chéri.

Seth se débattait jusqu'à ce que le Blond finisse par le plaquer au mur pour le regarder dans les yeux.

- depuis quand ?

-laisse moi tranquille Alex.

- pas avant que tu m'ai répondu.

D'un coup seth se mit à détaillé le vase posé dans le couloir, il la regarde comme s'il venait de l'avoir. Il se mit à penser que ces couleurs irait bien dans le bureau ou dans la salle de bain... Il savait pertinemment de quoi le Blond pouvait parler, de ses doutes, ses angoisses. Mais ce serait admettre quelque chose qu'il ne voulait pas admettre.

- Seth... Ça fonctionne pas comme ça. Dis-moi, depuis quand est-ce que tu penses à ça ?

- un petit moment déjà.

- tu es complètement con ? Regarde comme ça t'a rongé de penser que je pouvais te tromper ! Une seule chose s'est passé qui n'a complètement rien à voir et tu te fait des films seth je suis sorti pour prendre l'air mon amour. Comment tu as pu pensé... Seth je t'aime regarde moi.

Ça pique, il sentait les larmes venir remplir ses yeux. Sa gorge se serrait, une boule se formait.

-mais tu, tu es beau et moi je suis collant et exigeant, agaçant et jaloux et possessif... Met toi à ma place imagine tu découvres que je pars la nuit on ne sait où et que...

- je comprends l'ambiguïté de la situation je sais, je suis désolé mais je ne t'excuse pas de m'avoir accuser de t'avoir trompé. Je t'aime,regarde moi...

-je me sens stupide, laisse moi maintenant je vais me coucher.

-pourquoi tu es si pressé tu as autre chose a me dire?

-non !

-si ?!

- je vais pleurer !

Sans même avoir fini de parler une larme coule le long de sa joue il se sentait stupide, absurde à pleurer devant lui par un surplus de sentiment, d'anxiété et d'hypersensibilité.

-viens là. Viens dans mes bras.

Seuls, au beau milleu du couloir seth pleurait dans ses bras. Les deux mains sur ses homoplates. Sa confiance en lui s'est dénigré au fil des mois passé au côté du Blond. Son assurance en avait pri un coup.

- on va dormir un peu d'accord ?

-mmh

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