Samedi 11 avril 2020 (J+25) - Louis Tomlinson

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  Liam est fier de moi. Je ne l'invente pas, c'est ce qu'il a mis à la fin du fichier Word contenant la correction de mon histoire. Il a noté :

« Cette histoire est géniale, je suis fier de toi. Continue comme ça. »

C'est peut-être bête mais ça m'a fait beaucoup de bien. Et comme moi-même j'arrive à lui changer les idées avec ce... projet, je me suis empressé de corriger mes chapitres grâce aux annotations de mon frère. Cela m'a pris toute ma soirée, hier.

Ce soir, j'ai mis en route ma meilleure playlist et je vais essayer d'écrire, porté par la musique. Je me suis aperçu que, dans ses moments-là, j'oublie tout. Ce qui me tracasse, ce qui me rend heureux... Vraiment tout. C'est un moyen de me vider de toute pensée autre que celles centrées sur mon histoire. J'oublie la crise actuelle, le boulot, la situation de mon frère, l'éloignement de mes parents, ce Parisien bizarre....

C'est aussi un moyen de me retrouver intimement avec mon imagination. Et je crois que je prends goût à tout ça.

Les heures passent et pourtant elles ne sont pas improductives. Je me démène, me creuse le cerveau, m'énerve parfois lorsque je ne trouve pas le mot exact qui colle à ma phrase. Mais mes doigts, que ce soit par de légers effleurements ou par des gestes plus lourds quand je m'agace, finissent toujours par créer des mots, des phrases. La suite de mon histoire se construit, prend vie petit à petit sous mes yeux, dans le secret de mon ordinateur...

J'ai écrit cinq nouveaux chapitres.

ConfinementOù les histoires vivent. Découvrez maintenant