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Le Grand JD X Maya

À DesCutsEtDesZooms

Point de vue de JD:

Julien: Maya? Eh, t'es où?

Je chuchote dans le grand bâtiment, par peur de ne pas être seul. La petite tête de ma copine passe à travers un mur, et elle me fait signe de la rejoindre. En me précipitant, je manque de faire tomber ma caméra et de perdre les rushes... Je me rattrape à un pilier par réflexe et Maya pouffe poudre de rire en me voyant perdre l'équilibre.

Julien: Roh c'est bon, t'avais qu'à pas m'appeler aussi.

Je m'apprêtais à râler de nouveau, quand elle saisit mon menton et me fit lever les yeux. Une chapelle Sixtine à la française... Sur le plafond du château, une bataille semble se dérouler entre les anges de droite et des démons de l'autre côté, mais au milieu deux se trouve une femme. Ses ailes noires se déploient de chaque côté du combat, semblant stopper chacun dans son action. Dans sa main droite, la fourche rouge de Satan et à gauche une croix blanche. Son visage, la courbure de ses hanches... Maya et elle étaient semblables en tous points, on les aurait crues jumelles!

Maya: Je sais pas ce qui se passe avec ça, mais... Elle me perturbe. Dit-elle en désignant l'ange noir.

Julien: Une de tes ancêtres, sûrement...

Maya: Ça va exciter les abonnés, ça, non?

Julien: Je sais, je sais... Mais on est ensemble, je leur prouve que le champ n'est plus libre! T'es MA copine!

Ce disant, je claque un baiser sur sa tempe. Je suis possessif, oui, mais je dois m'affirmer! Je ne compte pas le nombre d'hommes de tous les âges qui la reluquent, le nombre d'abonnés (hommes ou femmes, d'ailleurs) qui la draguent... Bref, à un moment, je dois prouver au monde qu'elle est à moi!

Soudain, une voix sourde nous fait sursauter:

-: Bah alors? Ça fait quoi, ici? On exploooore?

Nous nous retournons à l'instant, et faisons face à un 3 hommes, riant à gorge déployée.

Comment j'ai pu ne pas les entendre? Merde!

-: Eh, les gars, je rêve! Genre c'est le grand explorateur, le monsieur qui fait de l'urbex... Mais oui, JD couilles d'acier! Et sa copine, Maya la bien gaulée... Encore mieux en vrai, je confirme.

Son ton est moqueur, méchant et surtout... Son regard ne dit rien qui vaille. Il n'est ni ivre, ni drogué, et son regard est froid. Je commence sérieusement à avoir peur... Pas pour moi, pour Maya!

Julien: Euh... Qu'est-ce qu'il se passe? Y a un problème?

-: Ouais, ouais... Y a le problème que la demoiselle elle est pas toute seule, ouais! Raille-t-il en descendant quelques marches, réduisant l'espace entre nous et lui.

Le reste du groupe suit, et bouche complètement l'unique sortie. On est piégés.

Julien: On veut pas d'emmerdes, les gars. Laissez nous partir.

-: Ooooh, mais il a peur le petit? Mais faut pas, on est gentils, nous... Enfin... Quand on coopère. Hein les mecs?

Ils ricanent et acquiescent, et font quelques pas. Nous sommes maintenant presque contre le mur, et nous n'avons aucun moyen de nous défendre. Je passe devant Maya et lui tiens la main, autant pour nous enfuir que pour me rassurer... J'ai peur.

La main de Maya saisit son téléphone, mais l'homme braque un pistolet sur nous.

-: Non non non, mademoiselle, on range ça tout de suite, sinon... Boum. Hahahahahaha!

Son sourire de psychopathe s'efface presque aussitôt, et j'ai à peine le temps de comprendre ce qui m'arrive.

-: Je veux la fille. Vivante. Débarrassez moi de lui, j'en aurai aucune utilité. Alors qu'elle... J'en ferai mon goûter pour un moment, juste le temps de l'apprivoiser et... AAARGH!!!

Maya lui a balancé son plus beau coup de genou là-où-ça-fait-mal, le pliant en deux. Sans réfléchir, nous traçons à travers la pièce jusqu'à la sortie, mais... Deux hommes nous sautent dessus à peine la porte ouverte.

Merde. Ils avaient des guetteurs!

Je tente de me battre, de la protéger à tout prix, mais rien n'y fait. Les autres arrivent et nous séparent, nous neutralisant.

Maya se débat, elle griffe, frappe, mord, bouge dans tous les sens, mais ne parvient pas à s'échapper. Je fais de même de mon côté, et les deux gorilles, bien que costauds, ont du mal à me maintenir en place! C'était sans compter sur leurs coups bas... Le chef, d'un crochet du droit soigneusement préparé, le frappe droit dans la tempe.

Trou noir.

Je ne vois rien. Tout est noir. J'entends les voix des hommes mais elles sont comme étouffées par un oreiller. Un cri plus perçant que les autres me rend mes sens:

Maya: Julien! JULIEN! NON, LÂCHEZ-MOI, PUTAIN!

J'ouvre les yeux subitement, et une voiture démarre en trombe à quelques mètres de moi. Mes yeux glissent sur le pare brise arrière, puis sur la plaque. La plaque.

ZT-094-C78

J'écris cette suite illogique de chiffres et de lettres dans la terre battue, puis ma tête retombe. À peine ai-je le temps de donner les informations nécessaires à la police que je perds conscience de nouveau, en leur ayant donné la plaque d'immatriculation.

Maya....

Ils ont Maya...
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Ah ah... La suite au chapitre prochain!

Bisous mes p'tits bouchons!