Tartin X Charlotte (P 4)

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Point de vue de Charlotte :

Ça fait 2 semaines que je suis chez Valentin, et on est mi-novembre. Je sens que je couve quelque chose. J'ai des nausées, ma tête tourne. Bon, il est 18h30, je rentre à pied. Pour une fois qu'il ne pleut pas, cette semaine!
Mauvaise idée... Je passe dans une ruelle un peu trop sombre et étroite à mon goût, quand quelqu'un m'attrape le bras.

? : Pardon mamzelle, t'aurais pas une clope?

Un mec pas net aux yeux explosés me regarde. Il a l'air en manque de shit, lui.

Charlotte : Désolée, je fume pas. J'ai rien.

Je me dégage de son étreinte. Il a de la force, quand même. Il m'a limite fait mal!

Je reprends ma marche et arrive peu de temps après dans un endroit plus fréquenté. Je suis rassurée, je n'étais pas à l'aise, là bas. J'arrive devant l'immeuble de Valentin, mais, en devant l'ascenseur, j'ai un vertige. Je m'appuie au mur, le temps que ça passe. Puis, j'entre et je monte au 2ème étage. Dans l'appartement, tout empire. J'ai à peine le temps de dire à Valentin que je me sens mal, que je tombe. Mes jambes n'ont plus de force!

Valentin : Hey, Hey, Charlotte! Reste avec moi! Bordel de merde... Il court dans la cuisine et revient avec un coca pur sucre.

Valentin : Bois. J'appelle les urgences, t'es encore plus blanche que tout à l'heure!

Charlotte : Ça va passer, Val. C'est rien...

Je voulus ajouter quelque chose, mais je fus prise d'une violente quinte de toux. Je mis donc ma main devant ma bouche. En la retirant, je vis avec horreur qu'elle était pleine de sang.
J'écarquillai les yeux, horrifiée. Je tournai la tête vers Valentin, mais il avait déjà vu. Il expliquait la situation à un médecin au téléphone, et me posa quelques questions. Après quelques minutes, je me sentis encore plus mal. Une poussée de fièvre, sûrement. Je le dis savoir à Val, qui était toujours au téléphone. Je pris donc le mien et envoyai un message à Clément. Il comprit tout de suite, et me dit qu'il arrivait pour guider les secours jusqu'à chez Valentin.
5 minutes plus tard, des infirmiers déboulèrent dans le salon.

Infirmier 1 : Mademoiselle, vous allez bien?

Sérieux, mec?

Charlotte : Je pense que si vous êtes là c'est que ça ne va pas.

Infirmier 2 : M'enfin, Thibault, t'es con ou quoi ? Allez, on l'embarque.

Il s'adresse à Clément :

Infirmier 2 : Vous pouvez venir, comme vous êtes son frère.

Valentin : Et moi?

Clément : Oui, c'est son petit ami.

Thibault : Je crois qu'on peut faire une exception. Venez tous les deux.

Éllipse du trajet jusqu'à l'hôpital et des examens.

Après des radios, un scanner, une IRM, des examens médicaux, il a été décrété que j'avais une forte grippe. Cela pouvait faire cracher du sang, faire monter la fièvre... J'étais grimpée jusqu'à 40,6 degrés. Pas mal, non? Ils m'ont gardée 3 jours en observation, et j'ai enfin pu rentrer. J'étais presque guérie, seul persistait un gros rhume.
Après un ordre de Clément disant que je n'avais plus le droit de quitter mon lit pendant une semaine, cela fait maintenant 5 jours que je dois rester cloîtrée dans ma chambre à traîner sur YouTube. Valentin venait souvent me tenir compagnie. Il venait d'ailleurs de s'endormir à côté de moi. J'éteins mon PC et m'allonge sous la couette. Valentin se réveille.

Valentin : Hmpf... Tu fais quoi?

OMG! Sa voix est tellement sexy au réveil! Et en plus il rougit!
Je me blottis contre son torse.

Charlotte : Gné froid...

Il a chaud, c'est pas possible. Son coeur bat à la vitesse d'un TGV. Je me laisse bercer, et m'endors à mon tour.

~Une heure plus tard~

Je suis toujours dans contre Valentin. Je n'ose pas lever les yeux, de peur de me faire griller en train de le mater...

Valentin : Lotta, tu dors?

Pour une raison que je peux qualifier d'instinct féminin, je ne réponds pas à sa question.

Valentin : Heureusement. Je pourrais te dire ça que si tu m'entends pas, je sais que c'est pas réciproque. Je t'aime, Charlotte. Vraiment. T'es la plus belle et la plus forte, je te mérites peut-être pas, mais c'est plus fort que tout. Je t'aime.

Moooooooh... C'était mignon! Maladroit, certes, mais sincère.

Je lève la tête. Il se recule, mais je le tiens fermement par le t-shirt.

Charlotte : T'as 2 solutions : soit tu m'embrasses maintenant, au risque de tomber malade, ou tu attends quelque jours pour être safe. Qu'est-ce que t'en dit?

Valentin : J'suis un bonhomme, moi. J'crains pas les p'tits virus de merde!

Il prend mes mains dans les siennes.

Valentin : T'es gelée.

Puis il m'embrasse, c'est doux, mais passionné.

~Quelques jours plus tard ~

Valentin : Oh merde.

Charlotte : Je t'avais prévenu, hein. Et puis, c'est toi qui m'a dit que t'étais un bonhomme!

Valentin : Arrête de parler, passe moi la boîte de mouchoirs!
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Voilà, c'est la fin! Un petit Squeezie X reader, pour la suite?
Si vous voulez un ship, n'hésitez pas à me demander en commentaires!

La suite au chapitre prochain!

Bisous bisous.

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