Math se fait des films X Ambre (P 4) 🍋

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Présence de lemon à la fin du texte.
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Point de vue de Math:

Depuis plus d'une heure Ambre et moi sommes assis dans ce foutu ascenseur. L'électricité n'est toujours pas revenue tout comme le réseau et la 4G, bref on est dans la merde.
La petite puce s'est endormie sur mon épaule pendant que je réfléchissais à comment sortir de là. J'ai eu beau chercher, je tourne en rond: impossible d'ouvrir les portes, on ferait face à un mur. Passer par le toit de la cabine? Suicidaire. Il faudrait grimper au mur et ouvrir les portes de l'étage supérieur. La seule solution viable serait donc d'attendre le retour de l'électricité, pendant quelques temps.

Perdu dans mon cerveau, je n'avais pas vu qu'Ambre se réveillait. Ce n'est que quand elle m'appela que je m'en rendis compte:

Ambre: Math, ça va?

Math: Hein, que quoi? Ah... Ouais, ça va, t'inquiète pas pour moi.

Ambre: Il est quelle heure?

Math: 18 heures 20. Ça fait plus d'une heure qu'on est coincés ici.

Ambre: Putain... J'ai peur, Math. Et si on ressortait pas?

Je soupire: j'y avais pensé, mais je ne veux pas paraître pessimiste. Je l'enlace fermement pour la rassurer, et lui dit à l'oreille:

Math: On va s'en sortir, je te le promets... Je te laisserai pas ici, peu importe si j'y reste. Ambre... Regarde moi, Ambre!

Elle lève ses yeux dorés vers moi, accrochant mon regard.

Math: Je te promets que tu sortiras de là, avec ou sans moi. D'accord?

Je pose ma tête sur la sienne, et murmure:

Math: Je t'aime.

Elle reste immobile quelques instants, puis se blottit contre moi.

Ambre: Moi aussi je t'aime.

Des lèvres caressent ma mâchoire, descendent dans mon cou. Elle tire un peu mon t-shirt pour embrasser ma clavicule, sur laquelle elle laisse une petite trace violette. Je me détache d'elle et imprime tous les traits de son visage dans ma mémoire, avant de loucher sur ses lèvres. Je colle mon front au sien, unissant nos souffles.

Nos lèvres se frôlent, se découvrent mutuellement, et elle rit alors que je deviens un peu plus entreprenant. Mes mains passent sous son pull, espérant trouver sa peau, mais elle porte un bustier. Merde! Je me couche sur elle, la plaquant sur le sol glacé. Elle continue de m'embrasser fougueusement, faisant augmenter la température dans la petite pièce.

À ce moment, une sorte de sursaut secoue la cage de fer, et les lumières se rallument. L'ascenseur remonte, à vitesse grand V. Nous nous dépêchons de nous relever, encore essoufflés. Les portes s'ouvrent au 2ème étage sur le père de Mathieu.

Ce dernier nous prend dans les bras tous les deux, visiblement soulagé de nous revoir en un seul morceau chacun.

Père: Oh j'ai eu peur pour vous... Il y a eu cette coupure de courant, et je savais que vous étiez coincés là-dedans...

Math: T'inquiète pas, nous aussi on a eu peur!

Le vieux monsieur saisit nos sacs de courses, relégués au fond de l'ascenseur pour nous donner "plus d'espace".

Père: Bon, je vous rentre ça et je vous laisse!

Math: Mais papa... On peut le faire, tu sais?

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