La passion n'est pas toujours une bonne chose pour nous ou du moins, elle ne l'est que pour quelques très rares exceptions d'entre nous. Sauf que c'était une grande vérité qu'ignorais Saranah Arweed lorsqu'elle avait fait la connaissance de son âme...
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Je termine de donner le sein à Noor - Alya et remarque qu'elle me fixais toujours avec ses petits yeux curieux.
( Aymar tout craché )
J'ai beau vouloir m'éloigner de lui, cette enfant me le rappelle à chaque seconde.
- Moi : qui y'a t - il ? pourquoi est - ce que tu me regarde ainsi.
- Kenza Noor : uwh ..hhh
( je crois bien qu'elle essayait de parler ou alors de m'engueuler )
- Moi : mais qu'est - ce j'en sais moi d'où est ton père ?
- Moi : il n'est simplement pas venu te voir hier et aujourd'hui parce que je le lui ais interdit et c'est mieux ainsi.
- Kenza - Noor : uwh awhw...hh
- Moi : n'importe quoi, tu ferai mieux de dormir à présent que tu es rassasié.
- Moi : pour l'instant tu es trop jeune et je ne te demande pas ton avis. Lorsque tu sera suffisamment grande, tu comprendra mieux les choix que j'ai dû faire pour toi et pour te protéger.
- Kenza - Noor : aa.. owh whuu.
- Moi : wallah al a'azim tu seras pire que ta mère toi. Tu es destiné à être avocate, cela se voit de loin.
Elle continue donc de vouloir parler toute seule ( même si je ne comprenais absolument rien de ce qu'elle disait ) encore moins la raison pour laquelle elle était autant agité. Quelques minutes plus tard, la porte de ma suite s'ouvre derrière l'un de mes frères.
- Saoud : as salamu alleykoum, puis - je entrer ukhty ?
- Moi : bien sûr, viens.
( il fonds aussitôt devant le petit visage d'ange de sa nièce )
- Saoud : bonjour mon petit amour, c'est tonton...🧸
Elle lui sourit et alors il se rapproche pour la reprendre de mes bras. Il commence ensuite à la bercer très doucement. Au bout de quelques instants, elle commence à fermer petit à petit ses yeux.
