Une Femme Pour Quatre Frères !

Attente et réalité

Je rentre finalement à la villa un moment plus tard.

Je nous prends à la dernière minute des billets - retour avant d'aller faire nos valises très rapidement.

En attendant l'heure de notre départ, je m'asseye un moment sur le lit et ouvre une seconde fois le lien du livre car j'étais décidé cette fois - ci à découvrir le contenu de ses pages.

[...]

Au beau milieu de la nuit, je plonge ainsi dans une évasion en parcourant le bouquin page par page, phrase par phrase et mots par mots pour essayer de comprendre ses sentiments et l'univers de son esprit en allant en profondeur de ce désir et de cette passion attachante qui le retiens autant par des liens invisible et qui le pousse au delà du raisonnable.

Les heures passent et le temps défile mais je ne m'en rends pas compte car j'étais beaucoup trop loin. Plus je lisais ses mots plus je prenais conscience de certains détails devant lesquels j'ai été aveugle jusqu'à ce jour. Pour moi c'étais tout juste impossible qu'il ait réalisé tout cela en seulement cinq (5) jours. J'étais convaincue qu'il avait commencé son projet d'écriture depuis des mois ou qui sais ? peut - être même depuis des années et c'étais ce qui m'effrayais le plus.

Une heure après le lever du jour, j'arrive finalement au bout des 184 pages de sa folie et alors j'éteins le téléphone avant de le poser sur la table de chevet.

( j'ignore pourquoi mais j'ai laissé échapper un petit sourire bien que ce roman venait de m'arracher toute ma dignité )

Je reste assise sur mon lit pour profiter du calme pendant quelques instants avant de me résoudre à me lever pour aller m'apprêter pour mon retour au Koweït.

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Trois heures plus tard, nous arrivons à l'aéroport et je laisse le temps aux enfants de dire aurevoir à leur grand - père et à leur oncle avant qu'on embarque.

Nous décollons finalement une heure plus tard pour environ ( trois ) 3h de temps de vol en tout.

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La garde de la maison nous réccupère depuis l'aéroport mais je remarque quand bien même l'absence de Maher. Je comprends dès lors la situation et me dis qu'il a dû probablement apprendre pour le livre et qu'il doit être terriblement en rage contre moi.

Toutefois je ne dis rien et garde toujours le silence. Pendant quelques instants j'ai serieusement hésité à rentrer dans cette voiture car je me suis demandé si cela en valait la peine de retourner chez un homme qui ne me veux plus dans sa vie mais j'ai eu peur de dieu encore une fois et je me suis rappelé qu'il me voyais très bien : peu importe ce que je ressentais à cet instant, j'étais toujours son épouse tant qu'il n'a pas formulé de lui même, le vœux d'un divorce entre nous.