Trahison

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Je remonte donc dans ma chambre et tombe par surprise sur Maher assis sur le lit dans l'obscurité de la chambre.

J'ai failli faire une crise cardiaque sur place avant de reculer en arrière devant ses yeux immobiles qui me fixais comme un fantôme.






- Maher : tu es étonné de me voir encore dans la maison n'est - ce pas ?

( je panique et perds mon calme )






- Moi : MAHER ? MAIS QU'EST - CE QUE TU FAIS ICI. SAMIA M'AVAIS POURTANT DIS QUE TU AVAIS QUITTÉ LA VILLA EN URGENCE.








- Maher : ... je sais.










- Maher : c'est moi qui lui ais dis de te dire ces mots tout comme j'ai fais exprès également de donner rendez - vous à mon frère ici pour pouvoir me cacher et vous voir vous confronter devant mes yeux.








- Maher : ... la vérité est que je ne suis pas autant stupide contrairement à ce que vous pensiez tous. Je me suis peut - être et j'ai gardé le silence en faisant semblant d'être aveugle jusqu'à ce jour mais au délà de cela, sache que je suis parfaitement au courant de tout ce qui se passe dans ma maison.







- Maher : absolument tout !










- Maher : et ce depuis le premier jour.









- Moi : TU ÉTAIS DONC DERRIÈRE TOUT CECI MAHER DEPUIS LE DÉBUT ?







- Maher : toute chose ne mérite pas réaction tout de suite. J'ai pris mon mal en patience et je vous ais observé jour après jour et semaine après semaine sur les nombreuses camera espion que j'ai placé au quatre coin de cette villa parce que je voulais connaître la part de vérité dans cette relation.






- Maher : et j'ai finalement eu ma vérité pour laquelle j'ai été tant patient jusqu'à aujourd'hui parce que tu viens de me choisir mon amour.








- Maher : ... tu m'a choisi moi.









Sous le coup de la panique je recule dès lors encore plus en arrière avant de prendre mes jambes à mon cou pour m'enfuir en courant de sa maison en larmes. Je ne voulais plus jamais le revoir car pour moi il n'était plus mon ange gardien mais plutôt un démon déguisé.

Je regagne la rue pieds nu et totalement découverte sans pour autant cesser de courir jusqu'à la maison de mon père ( j'ai fais le trajet à pieds )

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J'arrive comme une furie à la grande villa où je trouve toute ma famille assise à table entrain de déjeuner tranquillement.

Tout le monde se lève alors en me voyant rentrer dans la maison et dans cet état mais je refuse d'adresser la parole à qui que ce soit et monte directement à l'étage pour aller m'enfermer à double tour dans mon ancienne chambre.

( imaginez dès lors l'inquiétude et la panique qui a gagné tout le monde )

Mes frères se sont mis à toquer très fortement sur la porte au point de vouloir casser la serrure pour entrer mais je me suis refusé à leur ouvrir l'accès. Je ne faisais que pleurer à chaudes larmes et je ne voulais voir encore moins parler à qui que ce soit.




Une Femme Pour Quatre Frères !On viuen les histories. Descobreix ara