les sentiments commencent à changer...

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Six semaines plus tard


Je rentrais d'une longue soirée lorsque je surprends des rires et une discussion dans le grand salon. C'était
une voix que je reconnaîtrais parmi milles : Assad était là.

Au moment où je franchis l'entrée principale, ils se taisent d'un coup et tournent leur regard vers moi.



- Ma mère : tu es finalement rentré ?




- Ma mère : voilà deux heures qu'il t'attend patiemment.



- Ma mère : il est passé nous rendre une petite visite.



Il sourrit un peu en baissant la tête ( vous voyez le genre d'homme timide et en même temps à l'aise ou pas du tout )

En même temps j'avais oublié de vous dire qu'il s'est un peu trop rapproché de la famille au cours de ces dernières semaines. Il passe souvent dire bonjour à ma mère qui l'apprécie énormément.



- Moi : je peux savoir ce que tu fais ici Assad et à cette heure ?



- Assad : parce que tu me chasse à présent ?



- Moi : qu'on soit clairs entre nous, je ne suis pas entrain de te chasser.



- Moi : je t'ai simplement posé une question, et si tu pouvais me donner une réponse rapide ça serait bien.



- Assad : ....... .......

( il ne dis plus rien, conscient que j'étais de mauvaise humeur ce soir là )



- Ma mère : soubhan'allah pourrais - tu m'expliquer quelle est cette manière d'accueillir tes visiteurs Saranah ?



- Ma mère : wallah al a'azim je ne t'ai pas éduqué ainsi.



- Ma mère : comporte toi comme une dame civilisée bon sang. Lorsqu'une personne t'offre son respect tu te dois de le respecter en retour.



- Ma mère : et puis je te rappelle que s'il est venu, c'est pour te voir



- Ma mère : que tu sois de mauvaise humeur ou pas ne t'autorise pas à le traiter ainsi.

( je ne réponds pas )


Pour éviter de s'interposer encore plus entre nous, ma mère se lève dès lors pour nous laisser en privée.



- Ma mère : je montes, j'ai des obligations et des appels à passer



Il se lève également pour lui faire un bisous sur la main ( en signe de respect )


- Ma mère : qu'Allah te protège.




- Ma mère : passe le Salam chez toi de ma part.



- Assad : bien sûr, je leur dirai sans faute en rentrant.



Elle remonte aussitôt, pour nous laisser seuls.



- Lui : viens assieds toi.




- Moi : c'est chez moi je te signale.




Une Femme Pour Quatre Frères !Where stories live. Discover now