Nouveau départ

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Deux jours plus tard


Ma seule routine habituelle était mes appartements et l'autre partie du jardin. Étant donné que j'étais logé dans l'une des parties de la villa j'évitais de sortir au risque de croiser qui que ce soit ou pire celle qui me sert de belle mère.

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Dans la matinée, j'étais encore allongé au milieu du lit devant la télévision, lorsqu'une personne toque à la porte avant de s'annoncer. Je me relève de suite de cette position.



- Hayfa : as'salamou alleyki. Puis - je entrer ?

( derrière la porte )



- Moi : bien sûr, entre. Ne sois pas gêné et mets - toi à l'aise.





- Hayfa : merci.

( par respect, elle retire donc ses escarpins et entre avant de prendre place sur le bord du lit près de moi )



- Hayfa : est - ce normal que je ne te vois presque pas dehors ? c'est important pourtant de voir le soleil dans ton état.




- Hayfa : regarde comment il fait beau à l'extérieur. Tu n'as pas envie de te promener un peu ?




- Moi : je n'ai pas envie de sortir Hayfa.





- Hayfa : et tu n'es vraiment pas obligé de sortir jusqu'en ville. Cette propriété est suffisamment immense pour cela.




- Hayfa : tu pourrais tout à fait te promener de temps à autre dans le jardin et crois moi vraiment sur parole si je te dis que tu pourrais même t'y perdre tellement il est immense.




- Hayfa : sinon c'est très déconseillé dans ton état, de rester constamment cloîtrée entre quatre murs.




- Hayfa : je suis médecin, alors je sais de quoi je parle. Tu dois te motiver à sortir de temps à autre même si tu n'en a pas forcément envie.




- Moi : merci de t'inquiéter pour moi Hayfa mais pour l'instant je suis bien à l'aise dans cette chambre. Au moins je profite du calme ainsi et je sais que personne ne viendra me prendre la tête ici.



- Hayfa : dans ce cas nous avons un sérieux problème toutes les deux parce que je viens justement pour te faire sortir de ces quatre murs.





- Hayfa : nous allons faire les boutiques en ville.


- Moi : ne crois surtout pas que je ne vois pas tes efforts Hayfa. Je t'assure que j'apprécie tout ce que tu fais mais je n'ai vraiment pas le morale pour ça.




- Hayfa : tu plaisantes j'espère ? j'ai pris mon après - midi à la clinique, spécialement pour toi.




- Hayfa : imagine donc un peu le nombre de patientes et de rendez - vous que j'ai reporté, rien que pour toi.




- Hayfa : est - ce que tu crois me faire justice ainsi en refusant mon invitation ?

( je ne parle plus )


Une Femme Pour Quatre Frères !Where stories live. Discover now