La passion n'est pas toujours une bonne chose pour nous ou du moins, elle ne l'est que pour quelques très rares exceptions d'entre nous. Sauf que c'était une grande vérité qu'ignorais Saranah Arweed lorsqu'elle avait fait la connaissance de son âme...
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Dans la soirée, je me rends donc à l'aéroport avec les enfants pour l'embarquement ; prête à affronter mon passé de nouveau.
- Maher : quand penses - tu pouvoir me revenir ?
- Moi : le plus vite possible. Je ne risque pas de tarder dans un pays que je déteste ça c'est certain.
( il se rapproche dès lors pour me donner un dernier baiser pour la route avant de s'accroupir au niveau de Amir dans la poussette )
Il dormait déjà et alors il touche très délicatement sa douce chevelure avant de l'embrasser.
Je tourne ainsi le dos pour le laisser discuter quelques instants en privée avec sa petite protégé ( kenza ) qui refusais toujours de partir.
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J'ignore totalement ce qu'ils se sont dis ni comment il s'est pris pour la convaincre mais quelques minutes plus tard, elle cède finalement et monte dans la navette censé nous conduire jusqu'à l'avion. Ainsi nous décollons une heure plus tard pour l'Égypte.
Pendant toute la durée du vol elle s'est refusé de m'adresser la parole jusqu'à ce qu'on atterrisse dans la matinée. Les gardes de la maison nous réccupère ensuite et une heure plus tard ils nous conduisent finalement à la villa : Selim nous attendait déja devant les marches d'entrées avec Hayn, Amra et bien sûr Myria.
Comme si les caprices de la première ne suffisais pas, le plus petit se mets également à pleurer pour que je le sorte de la poussette.
- Moi : مرحبا أبي وسيم
- Selim : marhaban bikûm, bienvenue chez toi bien aimé, ma joie est tellement immense de vous avoir tous ici avec moi.
- Moi : إن شاء الله تبقى هذه الابتسامة على شفتيك دائما
- Selim : merci beaucoup mais qu'est - ce qui arrive à mon héritier dis moi, pourquoi pleure t - il autant ?
- Moi : il va très bien. Il est simplement un peu turbulent, le mieux serait qu'il reste à l'intérieur.
- Selim : soubhan'allah, mais laisse le respirer Saranah, pourquoi l'étouffer ainsi ? qu'il fasse autant de bêtises que le mont Everest s'il en a envie, ici c'est chez son grand père.
