La passion n'est pas toujours une bonne chose pour nous ou du moins, elle ne l'est que pour quelques très rares exceptions d'entre nous. Sauf que c'était une grande vérité qu'ignorais Saranah Arweed lorsqu'elle avait fait la connaissance de son âme...
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J'ouvre finalement les yeux et ne trouve plus Aymar ( Hayn ). Je panique donc et commence à crier de nouveau pour l'appeler pendant que ma mère pleurait de toutes ses forces tandis qu'elle essayait de me retenir contre elle. Toutefois je n'arrivais pas à m'apaiser et continue de tout casser dans la chambre.
- Ma mère : سبحان الله ما الذي يحدث لك؟
- Ma mère : فتاتي المسكينة ما الخطأ الذي فعلته ليختبر الله لك هكذا
( elle crie donc pour demander de l'aide )
Mon père n'était pas loin et donc il accourt pour venir l'aider mais ils ne parviennent toujours pas à me maîtriser même à deux. C'est ainsi que deux autres médecins arrivent en renfort et le premier sort sur place une seringue de sa blouse. A la vue de celle - ci, je suis devenue doublement plus agité et j'ai commencé à les frapper et à me débattre pour les empêcher de me piquer une nouvelle fois.
Inconsciemment, je donne un coup à mon père dans le ventre. Ce dernier perds l'équilibre et heurte le premier médecin qui tombe aussi au - dessus de lui. J'arrive donc à tacler ma mère et à leur échapper avant de m'enfuir à toutes jambes de la chambre.
Ils se relèvent dès lors pour se mettre à ma poursuite dans les couloirs de l'hôpital. Puis au moment où je courrais pour leur échapper, je tombe accidentellement sur un homme qui perds l'équilibre et chute sur le sol.
Aussitôt après m'avoir vu, il m'avais reconnu du premier regard même si pour ma part je n'étais pas en possession de toutes mes facultés mentales. Je vois ensuite une fenêtre ouverte et donc je me lève au dessus de lui pour grimper sur celle - ci.
J'étais vraiment sur le point de sauter du 26e étage de l'immeuble lorsqu'il se relève en courant pour me secourir : il suffisait de très peu pour qu'on parle définitivement de moi au passé.
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Mon père et les deux autres arrivent à ce moment là et nous tire tous les deux vers l'interieur et cette fois, je n'ai pas pu échapper à la seringue. Ils m'ont drogué sur place avant que je ne ferme très lentement les yeux dans ses bras tout en répétant en boucle le prénom de " Aymar ".
Imaginez donc la peine et la douleur de mon père qui n'a pas tardé à fondre en larmes.
- Le médecin : nous sommes vraiment désolé de vous le dire ainsi monsieur, mais cette fois nous sommes contrains de prendre les choses en main et de l'isoler pour son propre bien.
