Un déshonneur sans précédent

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Je reviens à moi plusieurs heures plus tard, sur un lit d'hôpital.

( Hayfa était assise près de moi )


( Hayfa était assise près de moi )

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Aussi brusque que fut mon réveille, je ne me préoccupais que de mon fils.




- Moi : Amir ?

( en inspectant mon ventre aussitôt après avoir ouvert les yeux. Elle me rassure alors tout de suite )



- Hayfa : ne t'inquiète pas, il est toujours là, bien accroché.



Je m'allonge alors en douceur, soulagé d'entendre qu'il va bien.




- Hayfa : Amir ?




- Hayfa : tu lui as déjà donné un prénom ?



- Moi : en prison, je n'avais pas d'autre ami à qui parler, ni une autre compagnie si ce n'est la sienne.



- Moi : il est fruit d'une réconciliation et d'une situation que je n'aurai jamais imaginé. C'est le dernier cadeau que m'a fais ton frère avant de partir. Je l'aime tellement que je risque de mourir si je le perds aussi.



- Moi : incha Allah je compte l'éduquer de la meilleure des façons. Il sera un pieux parmi les pieux et un homme bon et droit, raison pour laquelle je lui ais donné ce prénom.



- Hayfa : tu ne crois pas si bien le dire. Ce prénom traduit parfaitement ce qu'il est en plus.




- Moi : je savais dès lors que tu allais dire cette stupide phrase mais saches qu'il n'est le prince de rien, ni de personne Hayfa.




- Moi : je refuse à ce que mon fils vive la même vie que son père et au milieu d'une atmosphère empoisonné.




- Hayfa : que tu le veuilles ou non tu portes le futur 👑Émir Saranah. Il est l'héritier de cette famille, et tu n'y peux absolument rien à ça.



- Moi : et moi je te dis que pour le moment c'est moi qui le porte, alors c'est moi qui décide.




Un silence sinistre s'est installé dans la pièce avant qu'elle ne se lève pour saisir la poignée de la porte.




- Hayfa : quoiqu'il en soit, il te reste encore beaucoup de temps pour y réfléchir et je n'ai pas non plus envie de me disputer avec toi dans ton état.




Une Femme Pour Quatre Frères !Where stories live. Discover now