La passion n'est pas toujours une bonne chose pour nous ou du moins, elle ne l'est que pour quelques très rares exceptions d'entre nous. Sauf que c'était une grande vérité qu'ignorais Saranah Arweed lorsqu'elle avait fait la connaissance de son âme...
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Je reviens à moi quelques minutes plus tard. J'étais allongé sur le canapé et ma belle mère ( Dalillah ) était assise à mon chevet avec un bout de coton inbibé d'alccol dans la main.
J'ai cru avoir rêvé en l'espace de quelques secondes, mais il m'a simplement suffit de croiser les yeux de Ilyes de nouveau pour m'évanouir une troisième fois.
- Dalillah : soubhan'allah, mais qu'arrive t - il à cette fille au juste ?
( puis elle lève les yeux vers Ilyes )
- Dalillah : ... elle est encore parti.
( avant de chiper )
- Dalillah : monte à l'étage tout de suite et va me réveiller son époux. Hâte - toi d'y aller.
- Samia : oui madame.
Puis une fois seuls, elle récupère un autre bout de coton pour l'imbiber d'alcool avant de le rapprocher de mon nez. Je réagis de nouveau et commence à revenir à moi même avant d'ouvrir doucement les yeux quelques instants plus tard.
- Dalillah : alhamdoulillah.
- Dalillah : est - ce que ça va mieux bien aimée ?
Je ne réponds pas et me mets à fixer Ilyes droit dans les yeux. Il me regarde profondément aussi sans lâcher mon regard. La pauvre parlait toute seule sans être écouté jusqu'à ce qu'elle remarque finalement les regards haineux que nous nous lançons tous les deux.
- Dalillah : mais que se passe t - il exactement ici ? pourquoi tu regarde ta belle sœur de la sorte Ilyes.
- Dalillah : mal élevé que tu es, ne sais - tu pas que c'est la femme de ton cadet et que tu es très indiscret ?
( il ne l'écoutais pas )
- Dalillah : cesse cela je te dis, n'est - ce pas à toi que je parles ?
Puis au bout de quelques secondes, elle se lève pour lui flanquer une gifle pour le ramener à la raison. Pour ma part, j'étais complètement muette devant cette scène. Traumatisée, je n'arrivais toujours pas à placer un seul mot alors qu'au plus profond de moi même je demandais à dieu ce que j'avais fais de mal pour mériter cette situation.
Comme si le deuil et la folie ne suffisait pas, il fallait à présent que je me retrouve entre les sentiments de deux frères de sang.
