Seventeen.

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《Bonjour!》Avait-il dit en accompagnant ce simple mot avec un grand sourire.

Tel un rayon de soleil qui s'est faufilé dans un cachot sombre; tel un coup de vent qui a balayé une odeur nauséabonde; tel fût son entrée; aussi soudaine que plaisante.
Nous l'avions accueilli dans le même entrain; avec la même gentillesse, mais aucun de nous n'avait son sourire éclatant ni ses belles fossettes, encore moins ses yeux brillants.

Comme il se doit, nous l'avions hébergé avec politesse; mon père nous a préalablement averti de le traiter comme un membre de notre famille. Nous qui n'avions pas l'habitude de recevoir des gens chez nous; se sont retrouvés à avoir avec un peu du mal car notre maison n'était pas vaste et que nous avions nos petites habitudes. Nous ne possédons même pas de chambre d'amis et de ce fait, il fût décidé que je céderai la mienne et que j'irai  m'installer dans celle de mon frère. Mais ma mère a su convaincre mon père la veille de l'arrivé de ce nouveau venu que la chambre de mon frangin est mieux que la mienne et que je dois rester dans mon propre espace.  Donc; avec mon aide, ma mère l'a arrangé aussi bien qu'elle a pu; la nettoyant de fond en comble.

Kim NamJoon; Voilà le nom qu'il nous a présenté. En murmurant timidement mes salutations; j'ai saisi sa grande main qui était chaude, osant à peine plonger mes yeux dans les siens.

Mon père l'a conduit avec amabilité dans la pièce qui allait lui servir de refuge pendant ces trois semaines. Sa voix douce et claire lui avait remercié. C'est à ce moment là que mon père me fit venir; lui disant de faire appelle à moi s'il avait besoin de quoi que ce soit.

C'est à cause de cette simple formalité que je me suis retrouvé à jouer les hôtes serviables envers lui. En étais-je contrarié? Oui.


Au début seulement.


L'Amérique. Ma mère était obnubilé par ce mot. Et mon père en était presque fasciné. Moi; entre eux, je suis resté indifférent. Je rêvais de m'y rendre en jour, mais cela resta un rêve d'enfant qui berçait secrètement mes nuits.

La désinvolture, comme un air dédain s'émanait de lui et connaissant mes parents, ils auraient déjà été énervés. Mais à mon incompréhension; ils continuèrent de se comporter et de parler toujours aussi aimablement à ce jeune d'homme que j'ai qualifié d'étranger un peu discourtois.

C'était les vacances d'été. Mes plans initiales étaient de me rendre chez mon frère à Seoul qui en réalité était un prétexte. En vrai, j'ai prévu de rester chez mes amis. Mais l'arrivée de ce parfait étranger a fait tomber à l'eau mes projets si longuement planifiés. À cause de cela, je lui ai voué de la rancœurs.

NamJoon. Il avait cette manie de sourire continuellement; de rejeter sa tête en arrière lorsqu'il riait; de changer subitement de sujet en passant d'une plaisanterie à un thème sérieux ou troublant ou encore profond. Il nous appris qu'il préférait rester à la maison que sortir; malgré la chaleur estivale qui était écrasante et étouffante. Sous les ordres de mon père; je me retrouvais également confiné avec lui; chose qui me mit d'humeur particulièrement morose.

je suis certain qu'il a deviné, qu'il a vu mais pas une seule fois; il n'avait pensé à s'excuser. Peut être estimait-il qu'il ne me le devait pas; ces excuses.

《Non. Je ne songe pas à vivre ici en Corée.
    Pourquoi?》 Demanda mon père en le regardant fixement.

Je revois parfaitement la façon dont il a haussé ses épaules, son air détaché et sa voix insouciante. Combien je méprisais cette impassibilité; cette légèreté d'expression; cet air de détachement et de désintéressement.

Au cœur de la fiction (Première Partie ) ⁿᵃᵐᵍⁱ Where stories live. Discover now