Min skat

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Intervenants : Ivar x lectrice

Remarques : aucune. J'avais juste besoin d'un peu de "fluff", en gros d'une histoire mignonne, gentillette et dégoulinante de bons sentiments !

Lexique : min skat = mon trésor / min elskede = ma chérie / min konge = mon roi

Avertissements : aucun. Sauf si l'abus de "mignonneries" vous fait peur.

Mots : 2527 (j'ai fait un effort pour Luna_ann ;-)




Les mains au niveau des reins dans une vaine tentative de soulager la douleur lancinante de ton dos, tu progresses lentement dans la chambre

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Les mains au niveau des reins dans une vaine tentative de soulager la douleur lancinante de ton dos, tu progresses lentement dans la chambre. La faible lueur de la lune te permet de voir qu'Ivar n'a pas bougé. Recouvert par une montagne de fourrures, il est couché sur le côté, les yeux clos, et tu peux entendre sa respiration régulière.

En toute honnêteté, tu lui en veux un peu de pouvoir dormir alors que toi tu n'y parviens plus depuis ce qui te paraît être des semaines. Entre ton besoin incessant de vider ta vessie, ton impression d'étouffer dès que tu t'allonges, tes fringales de minuit, ton incapacité à trouver une position confortable et le fait que la petite créature qui grandit en toi semble s'évertuer à faire la fête dès que tu essaies de te reposer, tes nuits sont pour la plupart sans sommeil et tu en es venue récemment à appréhender le moment du coucher.

Tu t'approches du lit et t'y laisses tomber lourdement en poussant un gros soupir. Immédiatement, Ivar bouge et grogne et tu sens aussitôt la colère te gagner. S'il ose se plaindre, il va t'entendre ! « Ivar, je te préviens, ne t'attends pas à ce que je m'excuse ! », tu commences rageusement. « Porte un bébé pendant neuf putains de lunes et après tu auras le droit de dire quelque chose ! »

Il se redresse, allume une bougie posée sur la petite table à côté du lit et s'assoit finalement à côté de toi. Quand tu le regardes tu vois que ses grands yeux bleus ensommeillés te fixent avec étonnement. Puis un sourire plein de tendresse fend son visage. « Min elskede, tout va bien ? Je peux faire quelque chose ? » Il n'y a pas une once d'énervement ou d'impatience dans sa voix. Juste une infinie douceur qui te bouleverse, te chamboule et te retourne. Tu l'aimes tellement... Ta colère de l'instant d'avant s'évanouit, remplacée par un tourbillon d'émotions positives qui te mettent les larmes aux yeux.

Comme tu ne réponds pas, il se rapproche de toi et enserre tes deux mains dans l'une des siennes. « Y/N, min elskede, pourquoi tu t'es levée ? hein ? dis-moi ? » De sa main libre, il glisse derrière ton oreille une mèche de tes cheveux. « Je ne sais pas... » Tu hausses les épaules. « J'avais... J'avais trop chaud. Et puis il fallait que je... fasse pipi... », tu te sens rougir. « Et maintenant je regrette de ne pas être passée par la cuisine, j'ai faim ! Et puis j'ai froid ! », tu finis avec une moue en te blottissant un peu plus contre lui.

Il te sourit et dépose un baiser sur le bout de ton nez. « Je m'occupe de tout. Rallonge-toi, min elskede. » Il le dit avec autorité et tu te sens si lasse que tu n'as de toute façon pas la force de lutter. Il repositionne les coussins et t'aide à t'installer le mieux possible avant de rabattre une fourrure sur toi. Tu vois qu'il a choisi sa préférée, celle en poils de chacal, aussi chaude mais bien plus légère que les fourrures usuelles.

Ivar's ImaginesWhere stories live. Discover now