Échec et mat (la vengeance est un plat qui se mange - aussi - froid)

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Le couple : Modern Ivar x lectrice (Y/N = your name = ton nom)

Remarques : Voici la deuxième partie d'Échec et mat, à la demande de Worsewolf.

Je ne suis pas forcément très fière de cette deuxième partie mais j'ai fait du mieux que j'ai pu et j'espère que ce ne sera pas trop décevant.

Résumé : alors qu'Ida et Bent viennent de partir, Ivar fait le bilan de la soirée, qui s'est avérée cauchemardesque. Jusqu'où la lectrice est-elle prête à aller pour s'assurer qu'il ait compris la leçon ?

Le gif, posté originellement sur Tumblr, appartient à TheRealCaliCali.

Avertissements : colère et blagues déplacées sur les personnes à mobilité réduite.

Mots : 2017

Ivar, étendu sur votre lit, les poings serrés, fixe obstinément le plafond alors que tu te douches

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Ivar, étendu sur votre lit, les poings serrés, fixe obstinément le plafond alors que tu te douches.

Habituellement, tu lui proposes de t'accompagner mais ce soir, à peine Ida et Bent partis, tu t'es enfermée dans la salle de bain. À double tour.

Il est prodigieusement énervé. Il fulmine. Il est sur le point d'exploser. En vrai, il bouillonne de rage. Et s'il n'est pas très fier de lui, il t'en veut surtout terriblement.

Toute la soirée avait été un cauchemar et tu ne lui avais rien épargné.

Ça avait commencé lorsqu'il s'était enfin décidé à sortir de votre chambre. Ida et Bent, qui sirotaient un verre de vin, s'étaient retournés et l'avaient regardé avancer vers eux.

Soudain, tu étais apparue de nulle part et t'étais presque jetée sur lui, les mains sur les poignées de son fauteuil. Il en avait bloqué les roues immédiatement et sifflé entre ses dents « Qu'est-ce que tu fais ? Tu sais bien que je déteste qu'on me pousse, n'est-ce pas ? » Tu t'étais penchée vers lui et avais murmuré à son oreille « Et toi, tu sais bien que je déteste qu'on me prenne pour une idiote, n'est-ce pas ? » Tu avais déposé un baiser sur sa joue en lui souriant d'un air moqueur avant d'ajouter « Alors maintenant, tiens-toi tranquille ! »

À partir de là, il avait dû supporter les regards compatissants d'Ida et son apitoiement. Elle n'avait pas arrêté. « Oooooh, mon pauvre Ivar, je ne savais pas que tu allais si mal... » « Ohlala, ça ne doit pas être facile tous les jours, ta maladie. » « Surtout Ivar, tu dis si tu as besoin d'aide, puisqu'on est là on peut décharger Y/N. » Le sommet avait été atteint lorsqu'elle s'était tournée vers toi. Elle avait cru chuchoter mais il l'avait parfaitement entendue. « Tu es bien courageuse en tout cas, moi je ne pourrais pas... »

D'ordinaire, tu étais la première à remettre les gens à leur place lorsqu'ils dégoulinaient de bons sentiments face à lui. Mais ce soir, tu avais laissé dire. Pire, lorsque Ida avait sous-entendu que la vie commune avec un handicapé ne devait pas être simple, tu t'étais contentée de hocher la tête d'un air entendu, un petit sourire reconnaissant sur le visage. Il avait failli hurler et bondir – façon de parler – de son fauteuil.

Ivar's ImaginesWhere stories live. Discover now