Le cri (deuxième partie)

1.9K 67 8
                                    


Intervenants : Ivar x lectrice

Remarques : Voilà enfin la deuxième partie. Autant j'ai écrit la première d'une traite, autant j'ai ramé pour celle-ci... Je suis franchement mécontente et frustrée, j'ai écrit des pages et des pages que j'ai supprimées ensuite, j'ai tout repris et le résultat ne me satisfait pas. À posteriori, je réalise que j'aurais dû modifier un tout petit peu la fin de la première partie et m'en tenir là. Mais puisque j'avais annoncé une suite, la voici... (une fois postée, je vais pouvoir me concentrer sur la nouvelle pièce que j'ai commencé à écrire... modern!Ivar et sexe, il faut bien que je justifie la mention "contenu mature" au début de l'ouvrage !)

Avertissements : non, pas cette fois

Mots : 2546


À l'instant où tu te décides à tourner les talons, sa voix te cloue sur place

Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.

À l'instant où tu te décides à tourner les talons, sa voix te cloue sur place. « Tu es... Tu es venue pour moi ? » Tu ne l'as jamais entendu parler sur ce ton. Il est peu sûr, hésitant, dubitatif. « Y/N, tu es vraiment venue pour moi ? »

********************

Ton prénom dans sa bouche te surprend. Mais tu le relèves à peine. C'est l'espoir que tu entends dans sa voix et la peur que tu lis dans ses yeux qui te retiennent de partir. Il a besoin de quelqu'un. Il a besoin de toi. Il est effrayé que tu t'en ailles. Que tu le rejettes.

Tu prends conscience de l'étendue de sa solitude. Ton estomac se noue.

Ses yeux sont rivés aux tiens. Attendent ta réponse autant qu'ils la craignent. Ses traits se tendent.

Tu avances ton bras, pose ta main sur son épaule. « Oui, mon prince, je suis venue pour vous, vraiment. » Tu parles calmement, distinctement. Tu appuies chacun de tes mots. Tu ne veux pas qu'il ait le moindre doute. Tu es là pour lui.

L'incrédulité se lit sur son visage. Sa bouche s'entrouvre mais il ne dit rien. Son regard se tourne vers ta main. Tes réflexes prennent le dessus. Tu t'inquiètes. Tu sais mieux que personne qu'on ne touche pas Ivar Ragnarsson. Pas sans y être invité.

Avant que tu ne puisses la retirer, sa main se pose sur la tienne. L'enveloppe complètement. La comprime fermement. Ses yeux ne te quittent pas. Ils s'embuent à nouveau. Sa respiration devient erratique.

Il serre de plus en plus fort. Mais tu ne réagis pas. Tu te mords la joue pour ne pas crier. Tu sais qu'il ne cherche pas à te faire mal. Pas cette fois. Peut-être pour la première fois.

Il s'accroche à toi. Il a peur que tu partes. Il a besoin de toi. Alors tu le laisses faire. Tu le laisses serrer si fort que tu en viens à craindre qu'il ne te brise un os. Et tu te forces à sourire. À lui sourire. Pour lui montrer que tu es là. Pour lui.

Il serre encore. Il serre toujours. Il serre au point que tu sens tes genoux fléchir. Tu rassembles toutes tes forces pour ne pas flancher.

Et soudain, il relâche sa pression. Déplace sa main sur ton avant-bras. T'attire plus près de lui.

Ivar's ImaginesWhere stories live. Discover now