L'élue, l'hybride des Trois Grandes Races.

Chapitre 29

-C'e... C'était Thomas... Dit il tout tremblant de peur.

-Qui est Thomas ? Demandais je à Castle, devant ses yeux exorbités.

-C'est ton père voyons ! Me dit il.

Alors là ce fut à mon tour d'ouvrir les yeux en grands et même là bouche. Mon père...
C'est la première fois que j'entendais parler de lui depuis ce soir dans la forêt. Ainsi il s'appelait Thomas... Un prénom qui je trouvais lui allait comme un gant.
Mais ce qui emplissait mes pensées à cet instant, c'était pourquoi mon père voudrait se rendre sur le territoire des elfes ? La seule chose qui avait de l'importance pour lui la bas était ma mère et elle avait été innocenté maintenant. Alors pourquoi ? À moins que...

-Que se passe t il chez les elfes ? Demandais je désormais nerveuse à l'idée que ma folle idée soit vraie.

-Elrichi n'a pas supporté longtemps ton absence, intervins une voix qui ne devais pas être là. Il veut se venger sur ta mère sur qui il remet la faute. Son comportement se dégrade depuis que tu n'est plus avec lui, continua Kyle, une tristesse dans les yeux et dans la voix.

Alors là, c'était à mon tour de trembler, mais pas de peur mais de terreur, d'effroi, d'une peur dont les mots ne suffisent pas pour la décrire. Je sentais tout s'effondrer sous moi. Les bases solides de sûreté pour ma mère que j'avais instaurée chez les elfes, tombaient brusquement en miettes. Je croyais pouvoir faire confiance au roi mais je m'était trompée. S'il lui faisait quelque chose, je jure de lui faire regretter amèrement.

La rage avait pris place, m'etouffais, laissant tout le loisir à ma partie vampire de prendre le contrôle que je lui avait accordé. Elle me repoussa sans que je résiste au fond de moi même, prenant le relais, sachant que je n'avais plus la force de faire quoi que ce soit devant la stupeur de la réalité. Mes yeux devinrent rouges, je pouvais sentir mes canines me piquer les lèvres. Kyle recula brusquement en voyant ce changement d'apparence et Castle essaya de le rassurer.

J'aurais peut être dû remballer mon vampire pour le rassurer et lui dire que je contrôlais tout, mais seul le devenir proche de ma mère m'importais à ce moment là. Je partis donc plus vite que je ne l'avais jamais fait en direction de la partie de la forêt appartenant aux elfes. Il fallait pour cela que je traverse le tiers de forêt appartenant à la meute de Kyle.
Il essaya de suivre ma cadence après avoir vainement essayé de me dissuader en me disant que les siens, ne me connaissant pas tous, m'attaquerais sûrement s'ils me sentaient.

Mais je savais que s'il attaquaient, c'était à cause de ma nouvelle nature de vampire qui prenait le pas sur celle des elfes à ce moment étant toute nouvelle mais surtout activée. Aucun doute que je pourrais la leur cacher et avoir l'odeur d'un elfe si je le voulais, mais à ce moment j'avais besoin des capacités surnaturelles des vampires et des elfes réunis. J'étais une menace pour eux comme l'avais si bien dit Castle. Ils me tueraient même sans chercher à savoir qui je suis vraiment s'ils m'attrapaient.

Alors j'avançais, aussi rapide que le vent qui m'accompagnait, compréhensif de ma peur. J'allais arriver à la frontière entre les terres et des elfes et celles des loups garous, quand, en descendant plus bas que ce que j'aurais dû, un loup me happa au vol, ses mâchoires se refermant sur mon bras, m'entrainant au sol avec lui dans un roulé boulé qui lui avait fait lâcher prise. Nous roulames à sens opposé l'un de l'autre et nous nous relevames en même temps. Il avait dû casser l'os de mon bras, mais à ce moment je sentais juste la chaleur du sang coulant de mon bras, même pas ma douleur, trop concentrée dans l'objectif que je dois atteindre. Alors qu'il allait sauter sur moi pour m'achever, une force jailli en moi, une chaleur agréable et non violente comme celle de mon feu, qui partait de mon cœur pour aller s'imprégner dans les moindres tissus de mon corps. Je me rendis compte, que dans ma précipitation, j'avais fait appel à ma magie venant sûrement des elfes. J'avais fait inconsciemment appel au vent qui repoussait, sans lui faire de mal mais ne pouvant lutter contre cette force naturelle, mon adversaire.