L'élue, l'hybride des Trois Grandes Races.

Chapitre 9

-Co... Comment...

-Étant liés, je peux lire dans tes pensées.

-Pourquoi nous poursuivent ils tous ? Demandais je au lieu de penser au fait qu'il pouvait savoir tout ce que je pensais.

-Pour toi.

-Je... Je veux retourner avec Kyle, chuchotais je comme une enfant ayant peur.

À mon plus grand étonnement il me sourit gentiment et me dit :

-Tu ferais mieux de te reposer, mon cœur. Tu as l'air vraiment fatiguée.

Malgré que je veuille protester, mes yeux se fermerent et je plogeai dans les bras de Morphee.

.....

Quand je me réveillais, j'étais complètement immobile, sur un lit tellement moelleux que je m'enfoncais dedans confortablement. C'était... Ah, il y avait pas de mots. C'était juste magique.

Mais bon, je suis sûre que je n'étais pas dans mon lit à l'orphelinat, donc je me levais, bien décidée à partir d'ici. Enfin j'étais déterminée mais fus vite détourner de mon envie première en découvrant la pièce dans laquelle j'étais. Cette chambre était tout simplement immense. Elle était aussi décoré simplement mais ça allait tellement bien avec ces tons noirs et blancs.

Plusieurs plantes vertes et des gros vases avec des fleurs, apportaient une touche de fraîcheur et de nature à cette pièce. La pièce était après réflexion plus blanche et verte très pâle que noir et blanc. Aucun doute sur le fait que j'étais chez les elfes. Il n'y avait que le stricte nécessaire dans cette chambre. En fait elle semblait même faite naturellement, pas de construction apparente.

-C'est normal parce que c'est le cas. Nos maisons sont vivantes, me répondit un elfe qui n'était autre que le roi lui même, me faisant sursauter. Les arbres, grâce à des chants magiques et ancestraux, ont allongés leurs branches qui se sont rapprochées de sorte à former des habitations. Le lit ainsi que le meubles est aussi vivant que la maison. Tout est vivant, aucun arbre n'est mort pour nous abriter des saisons.

-Une véritable communion avec la nature... Murmurais je, émerveillée. C'est tout simplement magnifique. Si les humains faisaient pareil, ce serait tellement plus simple... Soupirais je nostalgique. Il n'y aurait pas d'histoire de déforestation, de pollution.

-Les elfes sont respectueux de la nature. Ils vivent en symbiose avec elle. Chaque elfe ne fait qu'un avec la nature.

-Comme dans les contes.

Il rit. Ah... Son rire... Il me faisait littéralement fondre. Il était cristallin et coulait sur mon corp entier agréablement, me provoquant des frissons incontrôlables.

-Tout n'est pas dans les contes, continue t il en riant. Les contes enjolivent beaucoup les choses. Elles sont vraies mais pour la plupart exagérées. Et pour cause, ils ne nous connaissent pas, reprit il sérieusement. Pour eux, nous sommes le fruit de leur imagination. Mais ce qu'il ne savent pas, c'est que nous existons vraiment et que nous sommes bien plus complexes que leur '' héros ''.

-Pourquoi en parlez vous comme si cela était mal. Les '' héros '' comme vous dites, sont les rêves des enfants. Par ces contes, ils enseignent des morales qui apprennent à vivre dans le monde actuel. Tous les petits rêvent de voir un jour de leur propres yeux ces personnages qui les font rêver.

-Et heureusement qu'ils ne connaissent pas notre existence.

-Pourquoi ? M'insurgeais je.

-Les hommes sont malfaisants, dit il dur. Ils sont de la mauvaise herbe, gagnant toujours plus de terrain sur les belles plantes, les étouffant pour finir par les tuer. Ils gangrènent le monde par leur simple présence et le conduiront à leur perte. S'ils apprennent notre existence, ils auraient peur et feraient une guerre civile pour nous anéantir tout simplement par ce que les Hommes ont peur de l'inconnu, de ce qu'ils ne comprennent pas. Ou alors nous serions sujet à des expériences toutes plus inhumaines les unes que les autres.

-Ne les mettez pas tous dans le même sac ! M'énervais je.

-Pourquoi les défendre, la planète se porterait bien mieux sans eux, et tu le sais, étant l'une des notres.

-Je les connais mieux que vous !

-Comment peux tu en être sûre ? Continua t il aussi calmement.

-Parce que j'étais humaine jusque là !

-Mais nous, vivant presque éternellement car nous ne mourrons ni de vieillesse, ni de maladie, les observons depuis l'âge de pierre. Tu crois connaître quelque chose alors que ça te dépasse complètement ! Il ne feront aucune différence pour toi s'ils apprennent ton existence, même si tu avais été l'une de leur dans une autre vie... Reprit il plus calmement en voulant poser une main sur son épaule.

Malheureusement il l'éloigna bien vite, quand il ressentit la chaleur dut à mon corp qui s'était embrasé. Je relevais ma tête, les larmes dégoulinant de mes joues, la rage au cœur et les yeux assombris par la colère, lançant des éclairs. En tout cas, si ça aurait été vraiment le cas, il aurais été grillé depuis longtemps. En tout cas il a bien vu qu'il m'avait énervé, grâce aux flammes qui avaient juste léchées sa main mais laissant tout de même une trace de brûlure.

Il se la tenait contre son torse.

Soudain les portes s'ouvrirent avec un grand fracas et trois gardes elfes firent leur apparition.
Ils me regardèrent avec appréhension avant de se reprendre. Ils regardèrent ensuite le roi et le voyant tenir sa main brûlée contre son torse, il se retournèrent vivement sur moi, arcs à la main, et me viserent, me prenant pour une menace.

-Non !!! Hurla le roi en devinant leurs intentions. C'est votre Leves !

Mais c'était trop tard. Leurs flèches avaient déjà quittés la corde de l'arc, allant vers moi à toute vitesse. Attendant la fin, je relevais la tête pour rester fière, mais quelle ne fut pas ma surprise quand les flammes s'intensifierent et que les flèches finirent en cendres au contact de mon feu.
Les elfes étaient estomaqués.
Le roi baissa la tête avec un soupir de soulagement qui se voulait discret mais qui ne l'était pas.

Au final, je me sentis tomber, et mes yeux se fermer. Quand je tombais, je remarquais qu'une fléchette avait atterri dans mon coup. Un elfe était derrière moi, sur le rebord d'une fenêtre qui n'était pas là avant j'en étais sûre. Il avait une sarbacane dans la bouche. Mon corps allait heurté le sol mais c'était sans compter sur le roi qui me rattrapa avant.
Il me sourit et je plongeais dans les ténèbres...

***

Et voilà les loulous !
J'espère que ce chapitre vous a plu !
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Bisous les amis ! 😉💕