Princesse de Gryffondor

Chapitre 3 : L'amulette

Raconte-moi petite sœur,

Ton passé rempli de douleur,

Tes fables noires qui font peur,

Ton combat pour sauver ton cœur,

Et ton triste sort sans couleur

- Toujours rien ? demanda Gabrielle lors de leur petit déjeuné dans la grande salle. Les garçons secouèrent leur tête. C'est étrange, on a cherché partout cette mystérieuse Irène... et c'est comme si elle n'avait jamais existé.

En effet, malgré leur temps passé à la bibliothèque, les quatre adolescents n'avaient recueilli aucune information, ni sur l'amulette, ni sur son propriétaire.

- Peut-être bien que ce n'était qu'une blague, proposa Liam en haussant les épaules.

- Je ne pense pas que l'on s'amuserait à cacher sous mon lit, un bijou qui coûte une fortune, le détrompa Gabrielle en baissant d'un ton pour ne pas attirer la suspicion des autres.

- D'accord, concéda Enzo, mais alors, comment tu veux qu'on trouve cette Irène, si même la bibliothèque ne peut pas nous aider ?

Gabrielle ne sut quoi lui répondre alors que Lizzie qui rêvassait devant son bol de lait leva la tête promptement.

- Et si Irène ne faisait pas partie de l'Histoire ? leur lança-t-elle le regard illuminé.

- Traduction ? demanda Liam la bouche pleine.

- On est parti sur l'idée qu'Irène était une personne célèbre, et on n'a rien trouvé. Si en réalité elle était une sorcière ordinaire... Et que font les sorciers ordinaires ?

- Ils vont étudier à Poudlard ! termina Gabrielle.

- Exact, reprit Lizzie, si on pouvait se procurer le registre des élèves, on pourrait peut-être retrouver la trace de cette fameuse Irène.

- Excellente idée, ironisa Enzo, mais on a juste un tout petit vraiment, minuscule GROS problème, les registres sont dans les archives. Et les seules personnes autorisées à les consulter sont les professeurs.

- C'est un détail que l'on va devoir résoudre, déclara Lizzie pensive.

- Je peux te parler ? les interrompit le gardien de l'équipe de Serdaigle en s'adressant à Gabrielle.

Le jeune homme s'était approché de leur table pendant qu'ils parlaient. Il avait enfin pris son courage à deux mains. Il fallait dire qu'il trouvait Gabrielle attirante mais très impressionnante et avait peur de sa réaction s'il venait lui adresser la parole. Celle-ci acquiesça avant de le suivre à l'entrée de la salle, à l'écart de quelques oreilles indiscrètes.

- Qu'est-ce qu'il lui veut celui-là ? râla Enzo d'une voix méprisante.

- Tu ne serais pas jaloux par hasard ? l'interrogea innocemment Lizzie.

- Non, bien sûr que non, pourquoi je serais jaloux de cet imposteur !

- Oh, je ne sais pas, le taquina-t-elle, peut-être parce que cet imposteur comme tu l'appelles, et un beau garçon qui flirte avec Gabrielle !

- Pff, tu te fais des idées. C'est vraiment n'importe quoi ! Gabrielle fait ce qu'elle veut ! Si elle souhaite sortir avec un garçon aussi stupide, c'est son problème ! Je dis juste qu'il aurait pu attendre la fin de notre conversation avant d'intervenir !