Chapitre 7 : Révélation

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Bonjour tout le monde ! Je publie aujourd'hui (et oui encore en retard) cette partie qui est plus courte que les autres. Voilà pourquoi j'en publie deux de plus !!! Enjoy ! 


Autant croisée l'épée avec le fer

Que d'accepter ce surnom amer

Mais une farce agaçant les nerfs

Peut aussi résoudre l'énigme d'hier

Il pleuvait abondamment au-dehors de l'école. Rien d'anormal pour un 20 novembre, surtout quand le temps s'était montré plutôt clément jusque-là. La pluie ruisselait sur le toit du château et tombait lourdement sur le sol. 

Les élèves avaient déserté les extérieurs pour se réfugier dans les couloirs, les salles communes ou encore la bibliothèque. Lizzie elle, s'était isolée sous le paravent de la grande cours, assise entre une des arcades son carnet à la main.

Elle portait son uniforme. Ses cheveux étaient détachés et ondulaient gracieusement dans son dos. Elle tentait de trouver l'inspiration en puisant sur ce qui l'entourait. Or ce jour-là, malgré le doux bruit de la pluie, le calme apaisant de sa solitude et toute sa bonne volonté, elle ne trouvait rien à écrire.

- Tu n'as pas froid ? l'interrompit Juliette.

Lizzie leva la tête de son carnet et constata que jeune femme grelottait légèrement.

- Non, j'ai rarement froid ! Mise à part en hiver en pleine tempête de neige, lui répondit Lizzie en souriant.

- Qu'est-ce que tu peux être bête ! s'exclama Juliette en s'asseyant à côté de Bella. Tu écrivais ?

- J'essayais, plutôt ! J'ai aucune inspiration aujourd'hui !

- Le syndrome de la page blanche !

Elle hocha la tête.

- Qu'est-ce qui ne va pas ? l'interrogea la Gryffondor.

- Une dispute avec William. J'étais venue ici pour réfléchir et être seule. Je ne m'attendais pas à trouver quelqu'un par ce temps. Tu peux me lire un des tes poèmes ? Triste de préférence.

Bella comprit qu'il ne valait mieux pas insister.

- Triste ? Mais je vais te faire déprimer !

Juliette émit un petit rire.

- Tu sais que j'adore les choses tristes, j'aime pleurer !

- Bon comme tu veux ! céda Lizzie en souriant à l'allusion de son amie.

Après tout elle n'était pas Poufsouffle pour rien. Bella feuilleta son carnet avant de s'arrêter sur une page et commença à lire :

- Espoir

Je préfère ignorer la douleur éprouvée

Croire à un sort mortel qui m'a été jeté

Est plus facile qu'affronter la vérité.


Alors, l'hivers germe, doucement il prend place

M'enferme dans l'oubli, change mon cœur en glace

Et enterre mon rire, sa seule menace.


Il gèle mon passé, mon bonheur bien-aimé,

Princesse de GryffondorOù les histoires vivent. Découvrez maintenant