Partie 2

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Plus tard dans la journée, Bonnie lui servait le thé dans un des salons du château. Le thé était plutôt une excuse qu'autre chose. Elle avait terriblement besoin de compagnie et elle voulait faire parler la vieille dame. Mais Voldemort entra dans la pièce faisant par la même occasion fuir Bonnie après une révérence.

-       Le diable en personne, ironisa la sorcière. Que voulez-vous ?

-       Réclamer mon dû ! lui répondit-il amusé.

Le seigneur des ténèbres vint s'assoir en face d'elle.

-       Mais je t'en prie, honneur aux dames.

-       Qu'est-ce que le coffre ?

-       Ah ! la fameuse question... Augustus a éveillé ta curiosité n'est-ce pas ? rit Voldemort. Le coffre est en réalité une maison située dans le monde moldu où je place mes biens de valeurs : bijoux, objets, lingots d'or etc...

-       Pourquoi ne pas tout mettre à Grigotts ? l'interrogea Bella. C'est une banque, c'est fait pour ça.

-       Ce serait la manière la plus simple pour que l'on me trahisse en effet. Les gobelins ne sont pas des créatures fiables, aujourd'hui ils sont pour moi, demain pour mon ennemi. Je préfère contrôler mes possessions.

-       Oui c'est plus votre genre.

-       Mon tour. Comment as-tu fait pour me voler l'amulette ?

Lizzie éclata de rire.

-       Je ne vous ai pas volé. Aucun élève de Poudlard ne l'a fait.

Voldemort lui lança un regard qui exigeait plus d'explications.

-       L'amulette a subi un sort d'héritage.

-       Intéressant, songea-t-il. Donc il y aurait une descendante d'Irène Musil à Poudlard...

Le visage de Lizzie se ferma. Il venait de découvrir le lourd secret de la famille Ligthwood par sa faute mettant Sarah en danger.

-       Je crois avoir visé juste, sourit triomphalement Voldemort.

-       De toute façon qu'est-ce que ça peut vous faire ? l'ignora Lizzie. Irène Musil est morte.

-       Oui, je m'en suis chargé moi-même. Mais avant de mourir je l'ai maudit, je réserve donc le même sort à ses descendants.

-       Je ne vous laisserai pas faire ! s'écria la Gryffondor. Ils n'ont rien demandé. Alors, pourquoi jugé des enfants pour les crimes de leurs parents ?

Il avait prévu une de ces réactions enflammées. Elle était tellement prévisible que cela devenait amusant de la mettre dans cet état.

-        Te rends tu comptes que cette dévotion que tu portes aux autres est ta plus grande faiblesse, persiffla le mage noir.

Il n'avait en vérité nullement l'intention de trouver les descendants d'Irène. Il n'en voyait aucune utilité. Il préférait les laisser vivre dans la peur d'être un jour retrouvé. C'était un châtiment bien plus efficace. Mais Lizzie ne le savait pas.

-       Vous rendez vous compte que votre indifférence est votre plus grande faiblesse, l'imita sèchement la Gryffondor.

Le fou rire de Voldemort s'accentua à sa réplique.

-       Lizzie, Lizzie, commença-t-il. Tu as encore beaucoup à apprendre sur moi et sur le monde.

-       Je suis sûre que vous vous ferez un plaisir d'être mon professeur, le railla-t-elle. Je tiens seulement vous rappeler que vous avez promis d'oublier cette histoire d'amulette et de ne pas attaquer Poudlard ?

Princesse de GryffondorOù les histoires vivent. Découvrez maintenant