TWILIGHT - RÉVOLUTION (Tome 2)

15. ÉPILOGUE : UNION (Partie IV)

- Je crois qu'on a encore un peu le temps, répliquai-je en jetant un coup d'œil à l'horloge. Alice nous a tellement pressés qu'on a au moins une heure d'avance.

Ma belle-sœur n'eut pas le temps de répliquer, que son frère fit irruption dans la pièce.

- Quelqu'un a vu Rosalie ? demanda Emmett en triturant son nœud papillon défait.

- Je dirais, encore en état de choc dans la salle de bain à essayer de se remettre de ce qu'Alice lui a fait subir, le renseignai-je. Pourquoi, il y a un problème ?

Emmett désigna le ruban rouge qui pendait en travers de son cou.

- Hum, intéressant, fis-je en lui adressant un sourire moqueur. Alors comme ça, après une existence de près d'une centaine d'années et le nombre de fois où tu t'es marié avec Rose, tu n'es pas capable de le faire toi-même ?

- Ha ha, très drôle ! grogna le géant. Je préparais déjà mes collets pour la chasse que tu n'étais même pas encore née.

- Mais c'est différent quand il faut manipuler quelque chose de délicat, soulignai-je en riant.

- Tu comptes te moquer de moi encore longtemps ou tu vas m'aider ?

- Laisse, je vais m'en occuper, intervint une voix derrière lui.

Edward venait de surgir dans son dos. Je restai le souffle coupé en l'apercevant. Lui aussi était fin prêt. Je ne trouvais pas les mots pour exprimer à quel point il était... parfait.

- J'ai failli oublier à quel point il pouvait être renversant dans cette tenue, soufflai-je à ma belle-sœur.

Edward sourit lorsqu'Emmett fit mine de lever les yeux au ciel. Je me mis à rire en les considérant.

- Qu'est-ce qu'il y a de tellement drôle ? maugréa le colosse.

- C'est ton frère qui doit s'occuper de ce genre de détail, constatai-je.

- Je ne vois pas ce qu'il y a de si incroyable...

- Reconnais-le, tu ne sais pas le faire toi-même, ne lui laissai-je pas le temps de finir. Alors, je me disais que, si ça venait à se savoir...

- Parles-en à qui que ce soit et je te jure... commença-t-il à me menacer en me jetant un regard noir.

- Oui ? l'interrompit Edward en s'approchant à deux centimètres de lui, l'air faussement menaçant.

Je les rejoignis en moins d'un dixième de seconde et entraînai mon mari par la main.

- Ne t'en fais pas, ris-je en l'embrassant. Je ne vais pas me gêner, de toute façon.

Je n'avais pas dit cela sans raison. J'avais parfaitement entendu le pas de Rosalie au premier étage, qui s'apprêtait à descendre au salon. Celle-ci nous rejoignit rapidement et se dirigea immédiatement vers son compagnon.

- Tu as terminé ? constata-t-elle en enroulant ses bras autour de son cou.

- Bien sûr, répondit-il comme une évidence.

- Oh, il s'est fait un peu aidé, bien sûr, intervins-je malicieusement.

- Bella... gronda l'intéressé.

- En fait, c'est Edward qui a dû s'en charger, m'esclaffai-je en désignant mon propre cou, là où était la place du nœud papillon.

Rosalie se mit à rire elle aussi.

- Ma chérie, tu ne vas pas les écouter, quand même ? fit-il mine de s'offusquer.