Brothers Without Limits. ( Terminé ) [ EN RÉÉCRITURE ]

❝ ÉPILOGUE ❞

James Bay - Let it go
“ J'ai essayé de pousser ce souci jusqu'en haut de la colline 
Alors que c'est simplement trop lourd à porter 
Je pense que maintenant il est temps de le laisser glisser 
Alors viens laisse aller 
Qu'il en soit ainsi 
Pourquoi ne serais-tu pas toi 
Et je serai moi ”
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《 Taylor,

Je n'aurais jamais pensée en arriver à t'écrire une lettre, ça paraît fou et pourtant je le fais, parce que c'est la seule chose que je peux te laisser.

Si tu lis ça, c'est que je suis parti, et que j'ai décidée que c'était mieux pour tout le monde.. C'est morbide je sais.

Quel intérêt de t'écrire une lettre ? Je me le demande aussi, mais c'est beaucoup plus facile de tout coucher sur du papier quand on ne trouve pas les mots à voix haute.

J'ai cherchée minutieusement tout ce que je pouvais te dire, chaque mot, chaque phrase de cette lettre j'y ai réfléchis longtemps, ça a été vraiment dûr, moi qui ne suis pas une très grande poëte.

J'avais prévu depuis un moment que je ne ressortirais pas en un seul morceau de cette histoire, je savais que pour pouvoir en finir, je ne devais pas seulement en terminer avec Slone, il fallait que moi aussi j'en finisse avec ce qui me hanter, depuis si longtemps.

Tout ce que je vais écrire là n'est que le quart de ce qui me vient à l'esprit.

Oui, à l'instant où tu lis cette lettre, tu dois te dire que je vous ai abandonné, notamment toi, tu dois sans doute rager quand tu vois que je parle de ton frère également en utilisant le "vous". Je ne te dirais rien de plus sur lui dans cette lettre, qui n'est clairement pas pour lui.

Je ne suis pas du genre à écrire pourtant là je le fais, dire ce que je pensais ça m'a toujours été compliquer, depuis que je suis gosse.

Tu m'as fait découvrir tant de choses, tellement d'émotions. Tu es une boule d'émotions, Taylor. Tu exprimes tout par ta rage, et je l'ai rapidement compris. Pendant longtemps j'ai pensée que tu n'étais qu'un con, et sincèrement je le pense encore. J'ai cru au moment où je t'ai vue embrasser le sol de la maison de ma grand-mère que tu étais le plus gros idiot de toute la terre entière. Malheureusement je me suis rapidement attaché à ta connerie.

Tu m'as blessée sans doute plus que n'importe qui, mais étrangement je n'avais même pas besoin de réfléchir pour te pardonner bêtement.

Quand j'ai perdu mes parents, mon frère, mon âme, je n'ai plus cherchée à m'ouvrir aux gens, pourtant tu es la première personne à laquelle je me suis ouverte et la dernière à laquelle j'aurais pu imaginée me confier. Ne me crois pas si tu en as envie, mais sur la falaise, tu étais la première personne à qui je confiais mes sentiments.