Brothers Without Limits. ( Terminé ) [ EN RÉÉCRITURE ]

❝ 3.2- TAYLOR ❞

□ Profitez-en, le chapitre sera mis en privé dès que j'aurais mon ordi (tout les "bis" seront privés ^^) il faudra donc s'abonné à moi pour voir les autres □

SIA - Chandelier
“Et  je me cramponne de toutes mes forces, je ne regarderai pas en bas, je n'ouvrirai pas les yeux
Je garderai mon verre rempli jusqu'à l'aube parce que ce soir, je tiens le coup, c'est tout ”
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...au même moment que Willow

RÊVE/FLASHBACK

《 — Maman, maman, pourquoi tu vas bientôt partir ? Demandé-je à ma mère, les yeux en larmes, une main tirant le pan de sa robe sur son lit.

Elle me regarde, d'une fébrilité inouïe, le visage pâle, pourtant un petit sourire orne tout de même ses lèvres malgré sa mine attristé.

— Je ne vais pas vraiment partir, je serais toujours là, me répond-t-elle en touchant mon coeur avec sa main.

Maman n'a plus aucun cheveux sur la tête, elle n'a même plus là force de se lever, ni même celle de se nourrir. De jour en jour je la vois maigrir, de plus en plus, avant, ce n'était pas comme ça. Avant, elle me courait après pour jouer, avant elle me faisait à manger et m'emmener à l'école – Même si parfois, j'avais un peu honte devant mes copains, aujourd'hui je regrette – avant, le soir elle venait me raconter une histoire et me déposer un doux baiser sur le front, et avant, elle souriait tellement que son sourire pouvait illuminer n'importe qui. Mais, ça c'était autrefois, ça fait bien longtemps qu'elle ne fait plus ça.

Les "avant" sont beaux et nombreux, mais on ne peut jamais revenir en arrière, on ne peut jamais revenir à ce fameux "avant".

— Non, tu vas m'abandonner, couiné-je, et ma respiration se coupe.

— Jamais, mon coeur, jamais, ne dis pas ça.

— Tu vas mourir.

La phrase que je sors, me fait prendre conscience que c'est bien la réalité, ma mère va mourir, et je ne peux même pas lui venir en aide. Parce que, je n'ai aucun moyen de le faire.

Si je pouvais, je lui aurais donner ma propre vie en échange de la sienne, juste pour qu'elle puisse profiter de la vie. Mais non, impossible, et c'est ça le plus triste.

Voir ma mère se désintégrer devant moi, petit à petit, morceau par morceau. Premièrement, ses yeux se sont éteint, deuxièmement, son sourire s'est fanné, troisièmement, ses cheveux soyeux sont partit, et quatrièmement, sa joie l'a quitté. Tant de chose qui faisait que maman est une personne unique, tant de chose que le temps lui arrache.