Brothers Without Limits. ( Terminé ) [ EN RÉÉCRITURE ]

❝ 60- COLE/TAYLOR ❞

Alan Walker - Faded
“ Le monstre se déchaîne en moi  ”
_____
___________

PDV Cole :

Je tressaute lorsque j'aperçois le poing de Kelvin qui entre gravement en contact avec la mâchoire de Skylar, qui elle ne réussit pas à l'éviter malgré la souplesse dont elle fait preuve.

Putain, j'ai tellement envie de monter sur ce ring et de lui balancer un coup de boule dans la gueule, et à ce que je peux remarquer je ne suis pas le seul.

Mon frère sert fortement la barre du ring le regard bloqué sur Kelvin.

Je ne pense pas pouvoir observer impunément ce spectacle sans rien faire et de son côté mon frère et à deux doigts de sauter sur le ring. Skylar continue d'éviter Kelvin, au lieu de lancer des attaques.

Que fait-elle ? Je ne la comprends pas. Et puis pourquoi a-t-elle voulu se battre contre lui ?

Normalement une fille avec un minimum de cerveaux se serait enfui en courant rien qu'en voyant le visage de Kelvin. Avec sa balafre a la joue, il en ferait fuir plus d'un, sauf que comme par hasard Skylar ne fait pas partie de ces gens-là.

Pourquoi n'est-elle pas normale ? Beaucoup trop de questions débordent de mon esprit.

Je grimace quand je vois le sang de Skylar qui coulent le long de sa joue.

Durant ses trois premières minutes elle ne c'était encore pris aucun coup, mais à ce que je vois Kelvin a préféré commencer par la violence que par la tactique.

FLASHBACK

《 Le bruit des barreaux qui tapent le long de la barre du surveillant me fait me rappeler que c'est définitif: je suis clouée dans cette merde.

J'avance à pas lent près du garde, la tête baissée et le poid des injures que me lancent les autres derrière leurs barreaux. Toujours les mêmes insultes.

Bâtard.

Connard.

Salopard.

Ils ne me connaissent même pas, et s'amusent seulement à me faire chier.

Ses barreaux en fer me donnent la chair de poule à eux seuls. Me voilà, enfermé pour un an. Mon frère se retrouve désormais tout seul, et moi je me retrouve ici. Il m'en voudra, ça ne fait aucun doute. Mais il est grand maintenant, il peut se débrouiller seul.

Le garde qui me tenait le bras quelques secondes avant me pousse dans une salle énorme remplie de mec, qui apparemment n'ont pas franchement envie de voir ma gueule ici. Ils sont tous grands et musclés, des têtes à faire pâlir les morts. Et comme le grand hasard est un con, ils ont tous le regard tourné vers moi.