Brothers Without Limits. ( Terminé ) [ EN RÉÉCRITURE ]

❝ 38- SKYLAR/TAYLOR ❞

Je monte dans la salle de musique délabrer et commence à appuyer sur quelques touches, sans succès. J'aime le piano, mais la maintenant je n'ai aucune inspiration.

—Merde, s'exclame quelqu'un juste derrière moi.

Je me raidis au son de cette voix. Je l'a reconnaitrais entre mille.

Taylor le connard.

Je me tourne vers lui et attrape mon sac près à le fuir comme la peste.

D'accord, Maya n'a pas été la seule à fuir ses ennuis mais en réalité ce n'est pas moi qui ai fuis mes responsabilités, c'est Taylor en accusant le coup de l'erreur.

Il m'attrape le bras et me regarde intensément. Je le défie du regard s'il croit qu'il pourra me faire plier, il peut rêver.

— Tu veux quoi ? Lui demandé-je méchamment.

Il me regarde avec une lueur de tristesse dans les yeux.

— Willow, je veux parler d'hier.

Je savais qu'il viendrait, je ne savais pas quand, mais je m'en doutais.

Je suis sûre qu'il est ici pour encore une fois me dire que c'était une erreur – ce que j'avais bien compris.

 — Je suis désolée, je ne me rappelle de rien. On m'a dit quoi déjà (Je fais mine de réflèchir une main sous le menton) Ah oui "oublie ça", rétorqué-je toujours aussi méchamment. Je ne savais pas que tu étais le genre de mec qui se défile quand il n'a plus aucune couille d'assumer.

Mes paroles le blessent je le vois. Il s'affale dans un des canapés poussiéreux comme désemparée. 

— Et toi, je ne savais pas que tu étais le genre de fille qui fuyait pour ne pas affronter les gens en face.

Je ne lui laisse pas le temps de finir et le coupe. Et d'ailleurs son premier baiser ? Mais n'a-t-il jamais embrassé Mia ? Et puis il a embrassé Katia aussi à la fête, non ? Cette question me provoque une intense sensation de jalousie.

— Comme un gros connard, qui n'a pas les couilles d'assumer son geste. En plus tu as embrassé Katia juste après, lui balancé-je d'une traite.

— Je suis désolée, j'ai paniqué.

Taylor, désolé ? Je n'y crois pas. Il y a quelque chose derrière tout ça, derrière cette excuse. Il est bien trop arrogant pour s'excuser. Mais le plus dur dans tout ça c'était son regard quand il est parti à l'étage avec Katia, ça, ça m'a achevée.

— Ouais, si tu veux. Mais pardonne-moi, c'est tellement nouveau toutes ces sensations. Et avec Katia c'est pas pareille, pour moi ce n'est rien.

Mon cul oui.

— Je n'ai jamais ressenti ça pour personne à part pour elle, mais avec toi tout est plus intense, rajoute-t-il.

Je le regarde en fronçant les sourcils.

Elle, c'est Mia n'est-ce pas ?

— Ne me regarde pas comme ça Willow, je sais que mon frère t'a amené voir Mia. Je ne te raconterais pas non plus ce qu'il s'est passé, il a dû très explicitement te le dire. J'aurais préféré le faire en premier, mais maintenant je ne peux plus faire marche arrière. Tu sais tout et je te fais totalement confiance. Alors s'ilteplaît pardonne-moi, et je te promets que plus jamais je ne te ferais une connerie pareille, me lâche-t-il d'une voix basse et pleine tristesse.

Il m'en implore presque, ses yeux remplis de culpabilité. 

Lui pardonner ? Je rigole nerveusement. 

Pourquoi devrais-je lui pardonner ?

— Pourquoi je devrais te pardonner ? Donne moi une seule explication valable.

Il fronce les sourcils et prononce une phrase que je n'aurais jamais imaginée.

— Viens avec moi au bal de fin d'année et tu verras que je serais me faire pardonner, me dit-il en scrutant chacun de mes gestes.

Je le regarde les yeux écarquillés. Moi à un bal, avec lui ? Il se fout de ma gueule.

Je me passe la main sur le visage toujours choquée.

Putain, il a vraiment le don de me mettre dans tous mes états.

— Un bal, sérieusement Miles ? C'est ça ta technique pour te faire pardonner. 

J'ai envie de dire pitoyable, mais je me retiens. Le voir aussi affecté me fait du mal, même si je déteste ça. 

J'ai l'impression qu'une nouvelle plaie béante s'ouvre en moi, bien plus grosse, bien plus violente. 

— S'ilteplait, souffle-t-il une dernière fois dans un murmure comme terrasse.

Le voir comme ça me provoque une sensation de douleur indéchiffrable. J'ai l'impression d'être déconnecter lorsque je plante mes yeux dans les siens. 

Ses yeux me supplient d'accepter. 

Et moi je me supplie de refuser.

***

PDV Taylor :

Putain de merde, elle est la à me regarder droit dans les yeux. Et moi je suis desamparé et mal dans ma peau. Jamais je ne me suis  excusé auprès d'une nana et je crois bien que plus jamais je ne le ferais.

Elle a l'air de mentalement bien se foutre de ma gueule de déterré. 

Hier, j'ai agis comme un salop. Je ne savais pas quoi faire, je n'ai jamais embrassé personne même pas Mia, oui même pas Mia alors que c'était mon premier amour. C'était toujours chaste, sur la joue, le front. Jamais sur la bouche.

Je n'ai jamais desiré embrasser quelqu'un, je n'en ai jamais vu l'intérêt, jusqu'à ce que je vois les lèvres de Willow bouger pour me provoquer ou même m'insulter.

Depuis le début j'avais cette envie terrible de l'embrasser, à chaque fois, à n'importe quel moment je désirais poser mes lèvres sur les siennes. Et hier c'est arrivé et tellement c'était intense j'en ai pris peur. 

Oui, moi Taylor Miles j'ai eu peur. 

Avec elle j'arrive à passer de n'importe quelle émotion en seulement quinze secondes, elle arrive à me faire passer tous les stades : Colère, méchanceté, culpabilité et pour finir désir.

J'ai constamment envie de l'avoir près de moi. Au moment où j'ai appris que Cole l'avait emmené voir Mia j'ai pété un câble, ça aurait dû être moi putain qui aurais dû lui expliquer. Mais, tu ne l'as pas fait.

— D'accord.

J'ouvre grand les yeux, d'accord ? 

Putain, elle m'a dit oui. 

Dans un élan de joie je la prends dans mes bras, mais elle me repousse rapidement, irritée.

Bon d'accord ce n'est pas gagné.

— J'arriverais à ce que tu me pardonnes. Prépares-toi à la plus belle soirée de ta vie, au bras du roi du ring , lui lancé-je avec un grand sourire.

Oui, Willow prépares-toi à la plus belle soirée de ta vie. 

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Maya qui a embrassé Sean, vous pensez que c'est une erreur ?

Taylor qui invite Willow au bal, ça va donnais quoi d'après vous ?