Brothers Without Limits. ( Terminé ) [ EN RÉÉCRITURE ]

❝ 37- SKYLAR ❞

Timbaland - Apologize
“ Je m'accroche à ta corde
A dix pieds au dessus du sol
J'entends ce que tu me dis mais aucun mot ne peut sortir
Tu me dis que tu as besoin de moi ”
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— Je ne veux pas rentrer. Je vais t'attendre dans la voiture, dis-je rapidement.

Je n'aime pas les hôpitaux, je ne veux pas y'aller. Cole me regarde d'un air perplexe avant de m'examiner, je dois sans doute être blanche comme un linge à l'heure qu'il est. Son visage devient pâle et il s'approche de moi entralacant nos doigts ensemble. 

Quand je vois ce Cole, si affecté, je comprends pourquoi il s'est renfermé derrière ce masque de brute et Taylor a sans doute fait la même chose en plus arrogant, et égoïste.

— S'ilteplait, me dit-il doucement comme si le souffle lui manquer en me tirant à l'intérieur.

J'observe les grands couloirs blancs qui s'étendent à l'infini, séparant les différentes allées de l'hôpital. Cole marche d'un pas rapide et n'a pas une seule fois ouvert la bouche depuis que nous sommes entrée. 

Je n'aime pas ce genre d'endroit, je maudis presque tout ce qui peut s'apparenter à un hôpital. L'hôpital c'est le genre d'endroit où les gens vont pour se soigner, mais pour moi la plupart des gens y meurent. Quand on en ressort soigner, on en est chanceux. Mais quand on y meure les gens poussent la faute sur les médecins, mais c'est le destin à qui il faut en vouloir. Le destin est une merde, c'est une faucheuse qui au moment opportun vient vous emportez. Parfois quand vous ne le méritez même pas. Ouais, le destin c'est de la merde. Quand on est a l'hôpital, on ne jure que par l'espoir d'aller mieux. Mais tout est coup du hasard. C'est tu crèves ou tu vis. 

Cole tourne et s'arrête devant une chambre, il est comme figé. On dirait que quelque chose le bloque. Quoiqu'il y aie dans cette chambre, je ne le sens vraiment pas bien, et je reste assez confuse. Il rentre et m'attrape la main me la serrant fortement, je sursaute à ce contact plus que soudain. S'il serre encore, je crois qu'il serait capable de me broyer la main. 

Une jeune fille aux cheveux noirs corbeau est étendue sur un lit relié à des tas de tubes pantelants le long de son corps. La première chose qui me frappe et sa beauté. Elle est vraiment sublime malgré sa pâleur. Ses cheveux noirs ondulés encadrent parfaitement ses traits fin, et ses infimes taches de rousseur lui donnent ce côté innocent. 

Il soupire quelques secondes. Après un moment il relève la tête, et remarque que je suis toujours bel et bien dans la pièce. Je m'avance vers un fauteuil face à lui. 

Je garde le regard sur lui scrutant chacune de ses émotions.

— C'est Mia, mon tout premier amour. Celui qu'on n'oublie pas, me dit-il lorsqu'il lâche ma main pour attraper la sienne.