Brothers Without Limits. ( Terminé ) [ EN RÉÉCRITURE ]

❝ 20- SKYLAR ❞

— Vous partez déjà ? Nous questionne Sean.

— Oui, le match n'est pas aussi bien que ce à quoi on s'attendait, lui répond ma soeur, plus que déçu par ce constat.

Et dire qu'elle m'a encore bassiné pour venir, conclusion, on s'en va avant même la fin du match. Je me demande parfois si elle se fout pas un peu de ma gueule.

Au début j'ai refusée d'y aller, mais ma soeur m'a quelques secondes après fait les yeux doux.

Pour être honnête, j'aurais dû rester dans mon lit, devant la télé. Au moins, ça m'aurait empêcher de voir Taylor ce soir.

— On va vous laisser.

— Oh non ! Hurle Sean d'un seul coup comme par illumination, ce qui surprend tout le groupe. Venez chez Taylor, on allait partir aussi, ça peut être drôle.

Taylor regarde son ami comme s'il venait de faire la plus grosse bourde du siècle apparemment, n'étant pas au courant de l'idée de son meilleur ami.

Mon cerveau bouillonne légèrement à l'énonciation de la maison de Taylor, et je n'ai pas le temps de répliquer que Maya le fait à ma place.

— Why not ?

— Non mai--

Taylor tente de se défendre sans franc succés car Sean à l'air plus persistant que lui.

— C'est partit !

Le brun semble totalement à l'Ouest, à sa place, je me serais déjà enfermer à double tour chez moi pour que personne ne rentre.

***

—

La vache, jure Hailey.

Elle semble tout simplement sous le charme de l'immense maison de Taylor.

Étrangement, l'immense maison de Taylor me rappelle également une maison que j'avais l'habitude de côtoyer autrefois, et un léger souvenir refait surface :

FLASHBACK :

《

— Sœurette ! Me Crie mon frère.

La musique est déjà assez forte, est-il obligé d'en rajouter ?

— Je sais que je t'ai manqué, mais s'ilteplaît calme toi, frérot.

— J'ai besoin de toi, rajoute-t-il en souriant.

Je vois le coup arriver, mon frère est sa passion pour les filles. Il les veut toutes dans son lit. Moi je suis la petite soeur bien gentille qui l'aide avec ses conquêtes. Bien que parfois je me mette certaines filles à dos, qui sont ensuite très dérangeantes.

— Une fille ? Lui demandé-je comme une évidence.

— Tu me connais tellement bien, sky. 》

Je chasse ce vieux souvenir de mon esprit. Oui, je le connaissais tellement bien.

Désormais je regarde le groupe s'avancait vers la maison. Sean mène la foule comme si la maison lui appartenait, Taylor quant à lui est en retrait derrière, et les filles et moi nous nous retrouvons au milieu des deux garçons.

— Ça va mal se finir, chuchote Hailey tandis que nous passons la porte de la maison.

L'intérieur est sombre, et je ne manque pas de trébucher sur une paire de chaussure balancés sur le sol.

— Ça t'arrive de ranger ta maison ? Proteste Hailey en s'empiergant elle aussi.

— Non, pas que je sache, lui lâche Taylor peu amicalement.

Il a l'air de ne pas trop aimer notre présence, en même temps ça ne m'étonne pas, il n'a même pas eu son mot à dire. C'est fâcheux.

Entre une meuf qui fait semblant de l'apprécier – Maya – une meuf qui lui montre bien qu'elle ne le supporte pas – Hailey – et pour terminer, une meuf qui lui a détruit sa coiffure à l'aide d'une bouteille d'eau – moi –, encore moins étonnant.

D'ailleurs j'en viens à me poser la question : Pourquoi suis-je ici ? Est-ce que je suis suicidaire et bizarre ? Sûrement.

— Maya, je suis vraiment désolée pour ce qui t'es arrivée, lance Sean pour combler le blanc qui s'installe quand il allume la lumière.

Maya lui sourit à pleine dent :

— Pas grave ! Il était devenu ramollo, rigole-t-il de sa propre blague – si ça peut être considérer comme telle.

J'observe les alentours, impressionné par ce que je vois. C'est sobre, mais pas mal dans le genre. Quelques cadres sont accrochés au mûr pour décorer légèrement, et la pièce dans laquelle nous sommes est entièrement complétée par une énorme télèvision et des canapés en cuir blanc.

Peut-être que Taylor à du goûts malgré sa débilité.

— J'espère que tu as fait le plein d'alcool mec, envoie le blond au brun.

Taylor ne peut pas s'empècher de soupire, lasse. Ça se voit qu'il a envie de nous dire de partir, mais avec le visage de son meilleur ami si content, il ne se décide pas et hoche la tête.

— Que la soirée commence, lance Taylor en désignant une armoire.

J'aime pas ça.