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Vendredi 2 juillet 2020 - 21H56 - Stade.
C'est une euphorie indescriptible qui envahit les vestiaires. Les cris de joie, les accolades, les chants retentissent à travers l'enceinte, annonçant notre victoire contre l'Espagne. Nous sommes en demi-finale, et l'excitation est palpable dans l'air.
Je rejoins les joueurs dans les vestiaires et suis immédiatement enveloppé par l'atmosphère électrique qui y règne. C'est un mélange de soulagement, de bonheur et d'anticipation pour la suite.
"Ici c'est Paris" de La Ruche Gang résonne à plein volume dans l'enceinte, grâce à la playlist de Presko.
Steve, toujours plein d'énergie, saisit le téléphone du numéro 3 pour mettre "Li tourner" de DJ Assad. Il se lance alors dans une série de pas de danse, son corps se mouvant avec une agilité surprenante. Je dois admettre qu'il a un sacré talent pour ça.
Corentin, toujours le taquin, n'hésite pas à chambrer Steve : "Toi, de toute façon, ça se voyait trop que t'aimais les chansons de camping."
- Steve, 35 ans, gagnant de la coupe du monde 2018 mais avant tout participant et gagnant de la flashmob 2013 du camping 'Les Aubrèdes', plaisante Caliméro, déclenchant un éclat de rire général dans le vestiaire.
Lucas D, complice de cette blague, tape dans la main de Hernandez, créant ainsi une connivence complice entre eux, comme s'ils étaient des jumeaux maléfiques.
Pendant ce temps, Steve, totalement absorbé par sa danse endiablée, ne prête même pas attention aux railleries. Il est rapidement rejoint par Paul et Presnel, puis par presque tous les joueurs qui se laissent emporter par la musique et l'ambiance festive.
Soudain, le gardien de but titulaire attrape ma main et m'entraîne avec lui sur la piste de danse improvisée. Je me laisse guider par ses mouvements, me laissant emporter par le rythme entraînant de la chanson. Sa main m'accompagne dans mes propres pas de danse, nous faisant tournoyer ensemble lorsque le refrain revient, créant ainsi un moment de complicité unique entre coéquipiers.
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Vendredi 2 juillet 2020 - 22H20 - Hôtel.
De retour à l'hôtel après une longue journée, nous décidons de rester un peu tous ensemble avant que chacun ne monte avec sa famille. L'atmosphère est détendue, mais l'excitation de la victoire récente se fait toujours sentir dans l'air.
Alors que nous nous apprêtons à monter dans notre chambre avec notre petit prince, Sarah s'exclame soudain :
- Oh, Cléa, attends un instant ! Je n'ai pas eu le temps de le laver, son doudou, ses affaires, tout est dans son sac.
- Aucun souci, bonne nuit à vous, réponds-je avec un sourire.
Nous montons donc avec notre fils. Une fois dans la chambre, j'ouvre son sac et en sors sa cape de bain à l'effigie d'un chat, son gel douche, son shampooing, mais pas de traces de ses jouets de bain habituels.
