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Jeudi 21 juin - 16H57 - Stade.
Dans les vestiaires, avant le coup d'envoi, une atmosphère chargée d'émotion règne. Certains joueurs prient, se recueillant dans un silence respectueux, tandis que d'autres se concentrent, visualisant chaque mouvement à venir sur le terrain.
Je me tiens debout aux côtés du staff, le cœur battant au rythme des hymnes nationaux. Les paroles résonnent dans l'enceinte du stade, portées par la ferveur des supporters. C'est un moment solennel, empreint de fierté et de détermination, où chaque joueur se prépare mentalement à représenter son pays sur le terrain.
Mon père a minutieusement élaboré la composition de l'équipe, prenant en compte mes conseils et ceux de son staff. Nous avons veillé à ce que tous les éléments soient réunis pour garantir la victoire et offrir aux supporters un match mémorable.
Alors que le coup d'envoi retentit, l'excitation monte d'un cran. Les joueurs se lancent dans le match avec une intensité palpable, déterminés à donner le meilleur d'eux-mêmes pour décrocher la victoire et accéder aux huitièmes de finale. Les premières minutes sont cruciales, chaque action sur le terrain étant scrutée avec attention par les spectateurs et les supporters présents dans les tribunes.
Les Péruviens prennent d'assaut le terrain en ce début de match, imposant leur rythme et leur possession du ballon. Notre défense est mise à rude épreuve, mais nous devons rester vigilants et concentrés pour contrer leurs attaques.
Malheureusement, nos joueurs semblent répéter les mêmes erreurs que lors du dernier match. Malgré mes encouragements et mes rappels à la cohésion et à l'intensité, ils semblent avoir du mal à assimiler mes consignes sur le terrain.
Heureusement, NG se distingue par son efficacité à récupérer les ballons, nous permettant de reprendre un peu le contrôle du jeu.
Un moment crucial survient lors d'un corner, lorsque Kylian est mis à terre par un joueur adverse. Malgré sa demande de recours à la VAR, l'arbitre refuse d'intervenir. Varane manque de peu de marquer, mais nos joueurs reprennent peu à peu du poil de la bête, devenant plus pressants et plus précis dans leurs actions.
La 30e minute est marquée par un arrêt spectaculaire de Lloris, qui réalise une parade incroyable face à un attaquant péruvien. Puis, à la 33e minute, Kylian se rachète en marquant un superbe but, suite à une passe décisive de Paul.
Ce premier but de Kylian le propulse au rang de plus jeune buteur de l'équipe de France en coupe du monde, un moment historique pour lui et pour l'équipe.
Malgré plusieurs fautes grossières des Péruviens, l'arbitre reste assez clément, ne distribuant aucun carton pour les fautes commises.
Le match se termine sur une victoire 1-0 pour nous, assurant ainsi notre qualification pour les huitièmes de finale. Une victoire méritée, mais qui souligne également la nécessité pour nos joueurs de rester concentrés et vigilants pour les prochains matchs.
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Le retour en avion est très différent de l'aller. L'atmosphère est festive, remplie de rires et de chants. Les joueurs se réunissent et entonnent ensemble les grands classiques de la chanson française, transformant l'avion en une véritable fête volante.
Pendant qu'ils chantent et se divertissent, je reste concentrée sur mon ordinateur, triant méticuleusement les nombreuses photos prises pendant le match. Les éclats de rire et les mélodies joyeuses résonnent dans la cabine, créant une ambiance chaleureuse et conviviale. C'est un moment précieux où l'équipe célèbre sa victoire et se prépare mentalement pour les défis à venir.
Après notre arrivée à Moscou à 1 h 05 du matin, il nous reste encore une heure et dix minutes de route en car pour atteindre notre camp de base à Istra. Je prends place au fond du car, entourée de mon quatuor habituel : Kylian à ma gauche et Antoine à ma droite.
Pendant que certains joueurs, comme Thomas, Blaise, Ousmane, Ngolo et Corentin, s'amusent en jouant aux cartes, les autres se divertissent en regardant des séries ou en jouant à des jeux sur leurs téléphones.
Antoine pointe son téléphone vers moi et commence à faire le pitre, comme à son habitude, cherchant à détendre l'atmosphère après cette longue journée de voyage et de match.
- Mais dis-moi Jamy, comment as-tu trouvé ce match ? Les pitoyables joueurs français, ont-ils bien joué selon toi ?
- Eh bien Fred, selon moi les joueurs ont fait tout ce qu'ils ont pu, malgré les grosses erreurs du gardien Lloris, du jeu de jambes totalement ratés de l'attaquant prodige Mbappé et franchement... Raiponce Griezmann aurait pu éviter de faire traîner ses cheveux partout.
- Mais Jamy, comment les joueurs peuvent faire mieux ?
- C'est très simple Fred, nous allons mettre en place cette semaine un grand changement pour les joueurs.
- Mais quel genre de changement Jamy ?
- Changements de caleçon déjà pour commencer, nous verrons après pour le reste.
- Est-ce que les footballeurs aussi craignent le froid russe ? Est-ce pour cela qu'ils ne sont pas opérationnels ?
- Oui, ça caille en ce mom-
- Excuse-moi de te couper Jamy, mais quand tu dis ça caille, tu parles bien du joueur de l'OM Sakaï ?
J'essaie de retenir mon rire du mieux que je peux.
- Oui oui, effectivement, Fred, Sakaï est en ce moment avec nous et ça fait mal aux joueurs français.
- Bien alors merci Jamy.
- À plus dans le bus Fred.
La musique retentit dans l'enceinte de Pres' avec les premières notes de "Putain de Merde" de Naza, déclenchant un nouvel élan de joie parmi les joueurs. Les rires fusent alors que la chanson emplit l'espace, accompagnée par les mouvements de danse spontanés des joueurs. Au refrain, ils entonnent en chœur les paroles, tandis que le quatuor lâche des "Ya Ya" en synchronisant leurs gestes, leurs doigts pointés vers le ciel.
C'est ainsi que le trajet se poursuit dans une ambiance festive, avec la musique comme toile de fond pour les derniers instants de ce voyage. À leur arrivée à Istra, vers 2 h 15 du matin, ils se hâtent de rejoindre leur chambre pour enfin trouver le repos bien mérité.
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❤️ par alphonseareola, blaisematuidiofficiel, équipedefrance, olympiquedemarseille et 486 091 autres personnes.
