𝟷.𝟸𝟺 - vingt-quatre

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PDV CLÉA

À bord de l'avion de retour, une atmosphère légère flottait entre nous

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À bord de l'avion de retour, une atmosphère légère flottait entre nous. Kylian et moi avions enfin clarifié notre relation : nous étions officiellement en couple. C'était étrange, presque irréel, de réaliser que moi, Cléa Deschamps, étais désormais engagée dans une relation amoureuse. Malgré le tourbillon d'émotions qui nous traversait, nous étions heureux et excités de ce nouveau chapitre de notre vie.

Alors que nous échangions un baiser pour sceller notre conversation, un flash lumineux surgit soudainement de nulle part, nous arrachant à notre bulle d'intimité. Presnel, toujours enclin à capturer les moments forts de l'équipe, avait décidé de jouer les paparazzis. Nous avons ri de sa soudaine intrusion, reconnaissant la nature espiègle mais bienveillante de nos coéquipiers.

Cette soirée dans l'avion resterait gravée dans notre mémoire, marquant le début d'une nouvelle aventure à deux, alors que nous naviguions ensemble vers l'avenir, main dans la main.

Dans le car du retour, une ambiance festive régnait parmi les joueurs. Ils avaient concocté une chanson loufoque sur NG, sur l'air entraînant de "Champs Élysées" de Joe Dassin.

« N'GOLO KANTE, PALALALALA. N'GOLO KANTE, PALALALALA. IL EST PETIT, IL EST GENTIL, IL A STOPPÉ LÉO MESSI. MAIS ON SAIT TOUS C'EST UN TRICHEUR N'GOLO KANTÉ. »

Les paroles étaient drôles et taquines, reflétant l'esprit espiègle de l'équipe. N'Golo Kanté, bien qu'apprécié de tous, ne put échapper aux taquineries de ses coéquipiers.

Et comme si cela ne suffisait pas, Benjamin P eut lui aussi droit à sa propre chanson, inventée par des supporters et reprenant le rythme endiablé des chants de stade.

Ces chansons ont rythmé notre trajet de retour pendant trois longues heures, mais elles ont aussi contribué à créer des souvenirs inoubliables et à renforcer encore davantage l'unité au sein de l'équipe.

Dans la quiétude de la nuit, après des heures de trajet, nous sommes enfin de retour au camp, à une heure bien tardive. Sans plus tarder, nous nous précipitons vers nos chambres respectives, la fatigue pesant sur nos épaules.

Je récupère rapidement Pickles auprès du staff resté sur place, puis je rejoins la chambre de Kylian. Le silence règne dans les couloirs, seuls quelques murmures sporadiques se font entendre.

Une fois dans la chambre, je me sens chez moi. Je me débarrasse de mes vêtements, enfilant seulement l'un des tee-shirts de Kylian, dont l'odeur familière me réconforte. En basculant doucement sous les draps, je me blottis contre lui, cherchant sa chaleur rassurante.

Kylian m'embrasse tendrement avant que nous ne nous laissions emporter par le sommeil, dans les bras l'un de l'autre, un sentiment de paix et de bonheur enveloppant notre douce étreinte.

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Mardi 3 juillet 2018 - 3H45 du matin

Après une journée bien remplie d'entraînements et de conférences de presse, nous avons décidé de profiter de notre soirée libre en allant dîner ensemble au restaurant. C'était une sortie sans prétention, juste pour se détendre et passer du bon temps entre coéquipiers.

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