La lettre

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Pour la première fois depuis des lustres, je me suis réveillé en douceur et surtout bien reposée. Thomas dormait toujours à point fermés en me serrant contre lui. Je pris une grande respiration. Et dire que, désormais, mes réveils ressembleraient tous à cela. J'en souriais déjà de bonheur. Quelques instants plus tard, je sentis Thomas gigoter sur moi. Il finit par relever la tête et me regarda de ses yeux encore remplis de fatigue.

Salut toi. Lui dis-je en souriant.

Hey.. Répondait-il la voix enrouée.

Je rigolai légèrement et lui laissa le temps de bien se réveillé. Il finit par se redresser légèrement et m'embrasser tendrement. Une fois cela fait, il se recoucha à côté de moi sur notre matelas.

Des matins comme ceux-là, j'en veux plus! Me dit-il finalement.

Et moi donc! Rétorquais-je.

Nous sommes restés plusieurs minutes à discuter lorsqu'on cogna à la porte. Mon petit-ami se leva et alla répondre. Il s'agissait de l'infirmier d'hier qui, après avoir ramasser le débarras qu'on avait causé, était venu nous porter le sac de Thomas. Ce dernier le remercia et s'excusa par la même occasion avant de refermer la porte et de poser le sac au pied du lit. Il revint ensuite vers moi et m'enlaça de nouveau.

On devrait probablement se lever. On a encore du pain sur la planche. Lui dis-je.

Ce dernier grogna en guise de réponse et finit par me lâcher. Je me levai alors, mais Thomas ne suivit pas mon geste. Je m'habillai alors de vêtements de rechange posé plus loin dans la pièce et tentai de convaincre Thomas de se lever.

Non, laisse-moi encore deux minutes. Se plaignait-il.

Non, ça suffit, aller! Habille-toi pendant que je vide ton sac. Lui dis-je en le poussant légèrement.

Il finit par faire ce que je lui demandais, non sans ronchonner. Je m'agenouillais alors et me mis à vider le contenu de son sac lorsque ma main toucha un objet froid et métallique. Je le sortis et le contempla. Il s'agissait d'un collier en corde où un pendentif cylindrique reposait.

Thomas, viens voir. C'est ce que Newt t'as donné. Dis-je avant de lui tendre l'objet.

Tous deux, nous nous assîmes sur le lit en regardant l'objet

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Tous deux, nous nous assîmes sur le lit en regardant l'objet. Soudainement, Thomas tourna un petit couvercle contenue sur le dessus du médaillon. L'objet s'ouvrit alors. À l'intérieur se trouvait deux feuille de papier enroulé sur elle-même. Thomas me regarda avant de les prendre. Il les déplia et nous vîmes l'écriture de notre ami. Nous nous mîmes à lire. Les larmes me montaient aux yeux en lisant les belles paroles de notre ami. Je savais que Thomas était dans le même était que moi. Dans cette lettre, Newt nous décrivait toutes ses émotions et nous souhaitait du bonheur. Je relisais ces phrases en boucle, les larmes dévalant mes joues.

Le Remède MortelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant