Minho pt.2

83 2 12
                                    

Je regardai le plafond en me remémorant comment j'ai réussi à récupérer cette pince sans que les gardes s'en aperçoivent. Mon visage montrait une expression fermé et je ne ressentais pas de remords face à cet événement.

*

Je suis allongé dans mon lit, mon visage n'exprime aucune émotion si ce n'est une profonde fatigue. Je reviens à peine d'une de leur séance de torture. Mes forces m'ont quitté et je ne pense qu'à une chose : trouver le moyen de sortir d'ici. Plus facile à dire qu'à faire en considérant que cette endroit est une vrai forteresse avec des gardes à tous les cinq mètres.

Je suis sur le point de m'endormir quand la porte de ma cellule s'ouvre en grand, laissant entrer les deux gardes toujours planter de ma porte. L'un deux tient des menottes et je comprends rapidement que cela signifie que je ne réussirai pas à dormir tout de suite. Les deux hommes s'approchent de moi.

Levons-le. Dit le premier garde.

Ils s'affairent, alors à me lever de force et me menottes avant de me tenir chacun par les bras et de m'apporter je ne sais où.

Je traverse plusieurs couloirs accompagnés des deux gorilles. C'est presque impossible de se reconnaitre dans cet endroit tant les murs et les couloirs se ressemblent. Tout est blanc et immaculé. Une odeur de désinfectant et d'assainissant pique mes narines à chaque respiration. Comment un endroit comme celui-ci peux-il être si propre, alors qu'à l'extérieur tout est insalubre et pratiquement invivable.

Mes forces commencent à me revenir, mais je continue d'avancer en me trainant les pieds pour leur faire croire que je suis inoffensif. Ça pourrait bien jouer en ma faveur si l'occasion se présente.

On me fait entrer dans une pièce blanche avec une seule table et deux chaises de part et d'autre de celle-ci. On m'assoit sur celle à l'opposé de la table puisque la première est déjà occupée et on attache mes chaines à un dispositif sous la table . Je garde les yeux sur le meuble blanc et gris devant moi. Les deux hommes sortent et je reconnais Thérésa. Je reste impassible et fixe devant moi. La porte se referme.

Sale traitresse! Me dis-je

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.

Sale traitresse! Me dis-je.

Elle est habillée d'un sarrau blanc et elle porte un t-shirt blanc et une veste brune en dessous. Elle me fixe intensément.

Minho? Commence-t-elle doucement.

Si elle croit que je vais lui répondre! Me dis-je.

Peux-tu m'entendre ? Demande-t-elle.

Aucune réponse.

Elle cesse de parler dix secondes avant de reprendre.

Il y a une petite fille, ici. Elle s'appelle Chaï-Han. Elle est infecté depuis trois semaines, mais Minho, tu vas la sauver. Et tu pourrais en sauver tellement d'autres. M'explique-t-elle.

Le Remède MortelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant