Minho

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Pdv de Minho

* Quelques heures plus tôt*

Je soupirai. Une fois de plus, je me réveillai dans ce cachot, seul, emprisonné par les mêmes enfoirés qui nous ont fait vivre l'enfer dans le labyrinthe. Depuis quelques semaines maintenant, le W.C.K.D menait des expériences sur moi, me faisant revivre les horreurs du labyrinthe et bien pire encore. Tout ça pour tenter de trouver un remède contre la Braise. Ils extraient de grandes quantités de sang de mon organisme pendant de longues heures pour ensuite me rejeter dans ce trou jusqu'au lendemain matin.

Il faut vraiment que je trouve un moyen de m'enfuir d'ici. Me dis-je.

J'entendais deux gardes parlés entre eux. Je me levai et m'approchai de la porte pour écouter. Ils parlaient des autres détenus, mais je ne les ai jamais vu si ce n'est qu'à travers la minuscule fenêtre de cette pièce, sans doute pour que j'évite de m'allier avec eux. Parfois, je les entends discuter à voix basse, sans comprendre ce qu'il raconte. Je retournai m'allonger, mais cet instant fut de courte durée, car ces mêmes deux gardes entrèrent et m'entraînèrent de force vers leur salle de torture.

Nous avons déambuler dans plusieurs couloirs tous plus blancs les uns que les autres jusqu'à atterrir dans un de leur laboratoire. Les gardes me firent assoir dans une grande chaise entourés de câble et de machines faisant des bruits d'hôpitaux, puis ils me laissèrent et s'éloignèrent vers la porte où ils se sont postés en cas de problèmes. Les médecins se sont approchés de moi et ont commencés à me brancher à leurs machines. Ils ont posés un casque remplis de capteurs sur ma tête, branchés plusieurs fils à différents endroits sur mon corps et, pour finir, ils m'ont insérés une aiguille dans le bras pour collecter tout le précieux sang que j'avais à leur offrir aujourd'hui.

C'est parti, le cauchemar recommence. Fut la dernière pensée qui me vint avant de sombrer dans un sorte de coma.

*

Je me réveille par le bruits du vent qui frappe contre les branches d'un arbre

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Je me réveille par le bruits du vent qui frappe contre les branches d'un arbre.

Comment est-ce possible ? J'étais dans un immeuble avec une ville autour de celle-ci

Je me redresse et me remet sur mes deux pieds. Le Soleil m'empêche de voir où je suis pendant quelques instants. Lorsque mes yeux s'habituent à la lumière, je regarde finalement autour de moi. Ce que je vois me fait soudainement paniqué.

Je suis de retour dans le labyrinthe!

Je regarde bien autour de moi, afin de m'assurer que je ne rêve pas, mais non, je suis bien là. J'aperçois des constructions de bois semblable à celles que nous avions bâti, mais elles semblent à la fois différentes, elles sont plus fournis, mieux construites. Je m'en approche et regarde s'il n'y a pas quelqu'un dans les parages pour m'aider.

Je ne peux pas être le premier arrivée, tout est déjà construit!

Je regarde au loin de nouveau, cette fois vers l'une des portes. Juste à côté, j'y aperçois Alby, Chuck et Winston.

Hey! Leur criai-je. Hey!

Ils se retournent vers moi et ils se mettent à courir, mais dans le sens opposé au mien. Ils s'engouffrent dans la forêt derrière les cabanes et je me mets à les suivre.

Attendez! Aidez-moi!

Deux d'entre eux semble avoir disparus, mais Winston court toujours et s'enfonce dans le cabanon des cartes.

Hey! Attend, c'est juste moi!

Je m'engouffre avec lui et soudainement je ne suis plus dans le labyrinthe, mais dans un long couloir. Les lumières s'allument une par une. J'entends le bruit des portes qui s'ouvre à tout les matins suivis d'un long grognement et le bruit d'objets métalliques frappants le sol.

Un griffeur!

Je me mets à courir dans le sens opposé à la créature et j'emprunte des couloirs que je ne connais pas.

Je dois juste éviter les culs-de-sac. Me dis-je.

Je tourne quelques coin de couloirs avant d'arriver devant ce que je redoutais : un cul-de-sac.

Merde! Me dis-je

Je prends le couloir adjacent. Soudainement, une force invisible m'empêche d'avancer. Je pousse contre elle de toutes mes forces, mais je reste immobile. Je suis ensuite projeté au plafond. Je cris quand soudainement le rugissement de la bête se fait entendre. Je me tais et tente de me faire tout petit, mais comment faire lorsque nous sommes scotchés à un plafond, n'est-ce pas?

J'écoute les bruits qui m'entoure et deux pattes ressemblant à des aiguilles se plantent juste à côté de mon visage. Je tremble de peur et je pris intérieurement que tout s'arrête. Je baisse les yeux et je vois l'immonde créature me fixer avant de lancer un cri perçant et de charger pour me mordre.

Je ferme les yeux en espérant que ceci n'est qu'un cauchemar.

*

Les scientifiques m'ont débranchés de leur appareil de tortures trois heures après le début de la séance

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Les scientifiques m'ont débranchés de leur appareil de tortures trois heures après le début de la séance. J'ai passé trois heures à revivre l'enfer qu'est le Labyrinthe, les Griffeurs et cet horrible impression de solitude. J'étais drainé. Les gardes m'ont ensuite trainés jusqu'à une petite salle où se trouvait une table au milieu. Une assiette de nourriture installé sur cette dernière. Ils font ça à chaque fois : ils insistaient pour que je mange après chaque séance pour reprendre le peu de force dont je suis capable avant de recommencer le lendemain où le surlendemain dépendant du taux de sang qu'il me restait. Je m'assoyais nonchalamment sur la chaise devant moi et regardais mon assiette avant une envie de vomir plutôt que de manger.

Je voulais juste dormir!

Allez, mange! On a pas toute la journée. Dit l'un des gardes.

N'ayant plus la force de répliquer, j'attrapai ma fourchette et commençais à engloutir ce qui se trouvait devant moi.

Aussitôt terminé, les deux hommes m'attrapèrent par les épaules et me ramenèrent dans ma chambre où je m'écrasait dans mon lit de fortune. J'attendis que les deux gardes aient quittés ma cellule et qu'ils se soient suffisamment éloignés pour retirer mon oreiller de sa taie et de le retourner. Je fouillai ensuite dans la petite fente de j'avais créer au préalable et vérifiai que la fine pince à cheveux de Thérésa était toujours bien présente.

Je souriai légèrement en voyant que oui, elle y était. Je replaçai mon oreiller comme avant et m'allongeai. J'avais volé cette pince lors de mon dernier entretient avec la traîtresse et je comptais bien lui trouver une utilité.

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Voilà!

Bonne année 2023 à tous!!
J'espère que ce chapitre vous a plu!
Aimez-vous le petit point de vue surprise de Minho?
On se retrouve pour la suite!

Bisou ❤️

Le Remède MortelNơi câu chuyện tồn tại. Hãy khám phá bây giờ