Chapitre 54

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Spa Francorchamps, Vendredi 24 Aout 2018, 9h30

PDV de Léa:

          La nuit a été mouvementé de cauchemars, je suis arrivée tôt à la piste pour me préparer, ma voiture est déjà ici mais le garage n'est pas encore ouvert. Je me prépare de mon côté, des ingénieurs font de même à côté, la piste se réveille doucement.

Je finis de mettre ma combinaison, elle est blanche simple pour l'instant, j'essaie de chasser toutes les pensées négatives de ma tête mais c'est plus dure que ce que j'imaginais. Je n'ai vu personne, Charles m'a dit qu'il me rejoindrai mais je ne lui en voudrai pas dans le cas contraire, j'espère qu'il m'en veut pas pour hier.

Chut, je dois arrêter de penser à ça au moins le temps d'essayer cette voiture.

Je rejoins le bureau où le directeur Pierre est, il me sourit et me fais signe qu'on y va. Toto n'est pas loin comme toujours, seul visage rassurant jusqu'à que mon monégasque me surprenne avec sa main au bas de mon dos, il est seul mais c'est mieux. Moins de distraction.

Le garage s'ouvre, une voiture bâchée se présente, plutôt basse mais imposante.

Mon cœur frappe fort contre ma cage thoracique, mais il ne s'arrête pas lorsque délicatement le voile disparait.

 Elle est là, la voiture de mes rêves, la voiture que j'ai conduit des années sur des jeux, celle que je vantais maitriser comme personne. 

C'est les mains sur la bouche que je vérifie son identité, les larmes d'émerveillement monte, je n'ose même pas la toucher

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C'est les mains sur la bouche que je vérifie son identité, les larmes d'émerveillement monte, je n'ose même pas la toucher.

Charles immortalise le moment, je fais une tournée de câlin à tous le monde.

Je reconnais ma chance, d'être déjà amie avec des pilotes mais encore plus d'avoir en face de moi une voiture à 1 millions et seulement en 6 exemplaires.

Elle a les allures d'une déesse, je ne réalise pas, d'un blanc parfait elle reflète les flashs des ingénieurs eux aussi sous le charme.

Charles me tends les clefs, me ramenant à la réalité.

Elle a deux places, Charles a l'accord de m'accompagner, je cris de joie, il enfile sa tenue et monte à bord.

L'intérieur est d'un luxe sans nom, le volant brille de milles feux pendant que le cuir des sièges se moulent à notre dos.

J'allume le moteur, comme dans une étincelle, elle éclate, faisant le bruit d'un lion elle résonne dans toute la pièce.

J'avance délicatement guidé par Toto jusqu'à la piste, seulement 7 tours pour cette merveille. 

Elle ne sera pas ma voiture de course, c'est impossible elle est bien trop rare pour risquer quoi que ce soit.

Charles n'en reviens pas non plus, il s'accroche au poignée et pousse des cris au fur et à mesure que j'appuis sur l'accélérateur.

On se l'est promis ~ Pierre GaslyDonde viven las historias. Descúbrelo ahora